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L’oriental se positionne en pôle économique

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Dans le cadre du programme d’appui à l’ ACCORD D’ASSOCIATION
Union Européenne- Maroc, une importante réunion pour le lancement de 2
projets de jumelage institutionnel a été organisée à Oujda vendredi
dernier. Un projet a été conclu entre la Wilaya de l’oriental et la
région de la Galice, le deuxième entre l’Agence de Développement de
l’Oriental et l’Agence Andalouse pour la coopération internationale 
L’union européenne a accordé à ces 2 projets une subvention de l’ordre
respectif de 1.300.000 Euros et 952.000 Euros pour une période de mise
en œuvre de 24 mois.

Ces 2 projets ont pour but général de
renforcer les capacités de la région de l’oriental et d’améliorer ses
qualités compétitives en vue de la repositionner en véritable pôle
économique – le MedEst. En terme d’objectifs spécifiques, le projet de
la wilaya permettra de renforcer les capacités institutionnelles de ses
services, d’accompagner son action dans la mise en place des pôles de
compétitivité, d’appuyer la mise en réseau de la région sur le plan
international et l’implantation d’activités économiques orientées vers
un partenariat européen. Concernant le projet de l’Agence de
l’oriental, il lui permettra son renforcement institutionnel en matière
de gestion, formation et expertises, la mise en place d’un « centre de
ressources et de services euro méditerranéen. Ce projet de jumelage
institutionnel a pour bit aussi de doter l’Agence d’instruments
nécessaires à la mobilisation et la gestion de fonds européens ainsi
que de renforcer ses capacités en marketing territorial et la promotion
de la région de l’oriental à l’échelle internationale.

.Plusieurs
responsables espagnoles et marocains ont pris part aux travaux de cette
réunion, notamment les chefs de projets, Mohammed Brahimi wali de la
région de l’oriental et Mohammed M’barki, directeur général de l’Agence
de l’Oriental, José Collino et Carmen Marfil Lillo, respectivement
directeur général de la planification économique- Galice et sous
directeur de l’agence andalouse pour la coopération internationale
ainsi que Luis Planas Puchades ambassadeur du royaume d’Espagne à
Rabat, Bruno de Thomas, chef de la délégation de l’U.E à Rabat et
Mohammed Kadmiri, directeur de l’UGP- ministère des affaires étrangères
et de la coopération.

Pour mener à bon escient ces 2 projets, il
a été créé un comité de pilotage pour chacun d’eux. Un autre comité
conjoint aux 2 projets de jumelage a été institué aussi pour se réunir
tous les 6 mois en vue d’assurer la cohérence et la coordination entre
tous les intervenants dans la région.

Quant aux partenariats
déjà existants dans la région entre acteurs marocains et espagnols, ils
ne pourront que tirer profit de ce jumelage institutionnel, rassure
Mohammed Brahimi mors d’un point de presse tenu au terme de cette
réunion.

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1 Comment

  1. SEFRAOUI Zakaria
    23/01/2009 at 01:12

    Ces projets de jumelage institutionnels sont les biens venus dans notre Région si chère. Ils sont porteurs de beaucoup de messages positifs : ouverture de la Région sur l’espace Euro-méditerranéen, un dynamisme que connaît la région toujours maintenu et alimenté par des actions concrètes réalisées que ce soit de la part de Wilaya ou de l’Agence de l’Oriental.
    Il est important de souligner également le fait que l’Oriental est la première région du sud méditerranéen à bénéficier de ce type de jumelage spécifique qui vient d’être renforcé par le Statut avancé accordé au Maroc.
    Le but de ce jumelage est de partager l’expérience espagnole en matière de croissance, de formation, d’assistance technique, de transfert d’expertise et de savoir-faire avec une région en pleine mutation et qui a déjà spécifié ses pôles d’attractivité, et qui met en place des pôles de compétitivité, qui ne peut être réalisé sans la mise en réseau de la région sur le plan international et l’implantation d’activités économiques orientées vers un partenariat européen, et je fais allusion ici au Technopole d’Oujda.
    Tout ceci va alors augmenter l’attractivité du territoire et va donc drainer davantage d’investisseurs espagnoles et européens.
    J’ajouterai dans mon analyse deux faits indéniables : D’un côté, l’Espagne est convainque qu’elle ne pourra stopper les flux migratoires vers ses territoires qu’en participant au développement des pays d’origine parmi lesquels se trouve le Maroc en tête de liste.
    Et de l’autre côté, nous sommes liés avec l’Espagne, partenaire incontournable du Maroc, à travers un destin économique et historique commun.
    Je dirai enfin que j’ai vécu une expérience enrichissante et très positive à la Chambre de Commerce d’Oujda concernant un programme de coopération élargi avec les Chambres de Commerce Andalouses (Formation, appui aux entreprises, commerce extérieur, technologies de l’information), qui me permet de dire que : s’inspirer du modèle de développement de l’Espagne, ne peut être que bénéfique pour notre Région, pour laquelle on ne veut que tout le bien du monde.
    Zakaria SEFRAOUI, Directeur de l’ICG Oujda

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