Deux projets de jumelage institutionnel ont été lancés dernièrement
pour permettre à l’Oriental de renforcer ses capacités en matière de
développement durable et consolider ses compétences de compétitivité.

Le
siège de la wilaya de l’Oriental a abrité Vendredi dernier, la réunion
de lancement de deux projets de jumelage institutionnel unissant la
wilaya de l’Oriental et l’Agence de développement de l’oriental du coté
marocain aux régions espagnoles de Galice et d’Andalousie. Deux projets
financés par l’Union européenne  à mesure de 2,082 millions d’euros
(1,13 million euros pour la wilaya et 952.000 euros pour l’ADO) pour
optimiser les politiques sectoriels de développement intégré. Un
programme  étalé  sur 24 mois et qui stipule de mettre au profit de
l’Oriental l’expérience  accumulée par la région de Galice en matière
de formation, d’assistance technique, de transfert  d’expertise et de
savoir faire.  L’efficacité de cet outil de coopération réside dans la
perspicacité de son comité de pilotage qui  évolue par étapes et par
état d’avancement des projets. En somme un outil de coopération adopté
par l’Union européenne  pour accompagner les pays bénéficiaires dans
l’exécution  des  projets  prioritaires de leur mise à niveau. Les
résultats doivent contribuer, à l’aide d’indicateurs appropriés, à la
consolidation  de la capacité institutionnelle  des régions et à la
pérennité des projets.

Pour sa part, Carmen Marfil Lillo,
coordinatrice générale de l’Agence Andalousie de la coopération
internationale, a  expliqué à ALM, que l’Oriental est la première
région du sud méditerranéen à bénéficier de ce  type de jumelage
spécifique qui vient d’être renforcé par le statut avancé accordé au
Maroc. Et d’ajouter que sa mission consiste à partager l’expérience
espagnole en matière de croissance  avec une région en pleine mutation
et qui a déjà spécifié ses pôles d’attractivité.

De son coté
Mohammed Mbarki, directeur de l’Agence de développement de l’Oriental a
précisé que ce jumelage n’est pas un projet  formel de coopération.
C’est un appel d’offre et un concours qui a identifié les outils et les
instruments à mettre en place pour accomplir une stratégie de
coopération balisée.  Des actions sous forme de réalisations  palpables
se rapportant à la formation des ressources humaines, à la mise en
place d’un observatoire pour la mise en réseau des potentialités 
locales et l’accompagnement technique des projets.

Quant à
Mohammed Brahimi, wali de l’Oriental, il a souligné que ce partenariat
est un instrument de mise à niveau qui permettra à l’Oriental de se
positionner en se greffant sur la locomotive de l’économie européenne.
La finalité étant de réaliser des  niveaux  de croissance importants
et  rapides en parfaite cohérence avec les métiers réussis par
l’Espagne à l’échelon européen.

Intervenant lors du point de
presse tenu en marge de ce jumelage,  Luis Planas Puchades, ambassadeur
d’Espagne au Maroc s’est réjoui de cette coopération tout en confirmant
que son pays ambitionne de mettre au profit de ses partenaires son
expérience dans les domaines socio- économiques,  notamment en matière
de bonne  gouvernance locale, pierre angulaire de tout développement
durable. « Les régions sont porteuses de dynamisme économique et
l’Oriental peut tirer profit de l’expérience espagnole dans ce domaine 
» a ajouté Mr Puchades avant de conclure que  la proximité entre les
citoyens et les pouvoirs publics est nécessaire pour consolider la
compétitivité et l’attractivité  dans une perspective de décollage
sectoriel.

Aujourdhui Le Maroc