Vers une société sans sexe, sans père, sans famille
Zaid Tayeb
La société occidentale qui se dit avant-gardiste et policée en matière de droits de l’homme, mot que j’ai pris l’habitude d’employer à cause peut-être des nombreuses allitérations qu’il partage avec polissonne, nous apprend sans équivoque et sans avoir à rougir de honte qu’elle est en train de mettre à exécution sa politique de dislocation de la société fondée essentiellement sur la cellule familiale. Il y aurait une certaine similitude phonique entre ‘’policé’’ que j’emploie de manière fréquente quand j’en arrive à parler de l’occident et de sa soi-disant civilisation et ‘’polisson’’, mais point de ressemblances sémantiques entre l’un et l’autre des mots. Il me semble que le second des mots qui semble inapproprié dans le contexte de ce que je vais dire s’applique si bien à la société occidentale.
On voyait déjà venir ce que l’occident tramait dans les coulisses. Tout a un commencement. Au nom de ce qu’ils appelaient les libertés individuelles qu’ils cultivaient chez eux et qu’ils s’évertuaient à exporter via quelques associations qu’ils avaient plantées dans d’autres pays et qu’ils subventionnaient avec générosité, on voyait naître, se développer et accroître comme la mauvaise herbe dans un jardin de botanique, le la nudité, le concubinage, l’homosexualité, la prostitution masculine, la prostitution féminine, les maisons closes, les filles de la nuit, les vendeuses de plaisir, le racolage sur les trottoirs, l’androgynie, la pédophilie, les relations sexuelles consensuelles, les transgenres et genres hybrides et tout un dépotoir de besognes abjectes et honteuses frappées par le sceau de la dépravation, de l’immoralité, de la perversité, pratiquées dans la société occidentale dans le dessein d’être exportées vers d’autres pays pour qu’ils y en fassent profession.
A ce niveau de la bassesse et de la déchéance des valeurs humaines dans lesquelles est tombée la société occidentale, entrainant dans sa ruine d’autres pays où sont implantées certaines associations et organisations dites des droits de l’homme et des libertés individuelles. Notre pays n’en fait pas exception. Il tend ces derniers temps à reconnaître les relations sexuelles consensuelles ! La suite viendra avec le temps et d’autres hommes plus téméraires dans leur folie !
Ces choses qui font rougir un homme de bonne naissance et de bonne famille comme on avait tendance à dire de l’honnête citoyen relèvent à présent d’un passé caduc et vieillot. Et comme toutes les bonnes vieilles choses, il a sa place dans le grenier ou la cave. D’autres bonnes choses sont à promouvoir pour une société nouvelle et sans foi ni loi.
En effet, les occidentaux, dans leur folle unanimité, préparent à une société sans famille, sans père et sans sexe.
La famille, qui était le noyau de la société, si elle n’était pas la société en plus petit, va être abolie et avec elle toute la cellule familiale fondée sur le père, la mère, les enfants et quelques parents- (dans une société comme la nôtre). Le père biologique sera facultatif. Si le père est facultatif, c’est que le mariage sous sa forme civile ou religieuse n’aura plus lieu d’existence. Ainsi donc, la mère pourrait faire ses enfants avec n’importe quel homme et comme elle ne peut pas savoir lequel de ces hommes l’avait engrossie, l’identité du père serait facultative, c’est-à-dire que l’enfant peut recevoir au hasard celle de l’un de ceux qui ont couché avec sa mère ou tout simplement celle de sa mère ou une tout autre. Le nouveau -né ne portera donc pas le nom de famille du père biologique puisqu’il est né dans la prostitution et par conséquent il grandira hors des liens de famille. En outre, le sexe du nouveau-né ne sera pas spécifié sur le livret familial, puisqu’il n’y aura pas de famille. Ce qui signifie qu’en grandissant, l’enfant peut choisir son sexe et de masculin devenir féminin ou de féminin devenir masculin. Dans un cas comme dans l’autre, le changement de sexe, ou le transgenre est un genre hybride et par conséquent improductif, stérile, bréhaigne.
Voilà donc la nouvelle société du futur vers laquelle nous conduit l’occident : une société sans famille, sans sexe et sans père.
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