La colère d’un Orphelin
Fermez la porte, cria-t-il.
Silence s’il vous plait, fermez les fenêtres, baissez les rideaux. Partez, je ne veux plus voir personne.
Non, je ne veux pas sortir, ajouta-t-il en colère.
Je ne veux pas partir plus loin pour oublier. Tout simplement je veux rester ici à côté de ces murs fidèles. Savez-vous qui je suis ? Je suis celui dont l’âme, dès la naissance, était aussi pure que l’or, celui dont le cœur débordait d’amour. Je suis ce clown, ce comique qui passait son temps à écrire des blagues pour faire rire les gens. Je suis celui qui aimait la vie pour laquelle son cœur battait aussi fort. Je suis un orphelin.
Fermez la porte. Partez. Je veux juste dormir, rester seul dans ce noir. Je suis une erreur. Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi je vis ? Qui sont mes parents ? Où sont ils ? Pourquoi suis-je né ? Pourquoi ?
Voyez-vous ce mal, ce vampire ? Regardez-le, il étouffe le bien. Pourquoi vous ne faites rien ? Vous souriez. Pourquoi ? Car la vie est belle ?
Allez-vous en ! Je suis juste un élément, une vie qui regarde dans le même, je suis un vivant. Je suis une photo, un tableau dessiné par un artiste mort, un artiste qui voulait sortir juste sa colère. Je suis une illusion, un faux visage, un sourire masqué, un faux pas. Tout est faux et rien n’est vrai. Je suis un innocent.
Combien me reste-t-il de temps pour vivre ? Pas beaucoup.
Qui suis-je ? Je suis un enfant battu dès mon plus jeune âge. J’étais toujours seul, j’avançais avec une grande crainte. Je ne savais pas ce qu’il y avait au bout de mon chemin mais à la fin, j’ai su que mon histoire va allait se terminer tragiquement, j’ai su que ma vie avait été écrite avec du sang bouillant éploré et mort depuis des années, je croyais qu’à la fin, il y aurait vraiment cette étoile qui brille encore et encore, je croyais que quand j’y arriverais, tout le monde m’applaudirait.
J’ai mal, je vais mourir . Le malheur ne veut pas partir et le bien ne peut pas sortir de l’obscurité. Le noir n’a d’autre raison que de me faire souffrir et m’entraîner vers le bas, comme une pierre.
J’ai vraiment mal, dit-il en pleurant
Personne ne veut me guérir. Personne ne veut m’encourager pour me relever. Combien de temps me reste-il à vivre ? Juste cinq minutes.
Je ne vois plus rien, que cette mère qui ma rejeté. Je ne vois plus rien que cet enfant mal aimé. Je vois un orphelin qui n’a pas pu supporter le vide.
Une minute, dit-il avec une grande souffrance.
Que dirais-je ? Merci à la vie. Merci grand Dieu.
Khalid EL Morabethi , Oujda
Lycee salam
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