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COMMENT ADOPTER LA MISE EN TRAIN D’UN TRAVAIL EN CLASSE ( 6 )

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CLARIFIER DES POINTS RELATIFS À LA DISCIPLINE D’ENSEIGNEMENT ELLE-MÊME

(Ceci est parfois appelé « le contrat didactique » ) :
Cet axe se déploie sur les points suivants :

– rappel des enjeux de la discipline : par rapport aux autres matières, aux examens, à la formation en général, à la culture…

– répartition des heures de cours.

– établissement de liens avec les acquis des années antérieures.

– prise d’informations sur les attentes et représentations des élèves par rapport à la discipline d’enseignement.

– éclaircissements sur les notions qui seront abordées (le programme de l’année).
– éclaircissements sur les méthodes de travail.

– éclaircissements sur la nature du travail attendu en classe et à la maison, sur le rythme.

– éclaircissements sur les systèmes d’évaluation du travail (nature, composantes, épreuves, coefficients…) Ceci suppose, pour pouvoir être tenu durablement, que l’enseignant se soit fixé des règles de conduite en matière d’évaluation :
C’est un champ extrêmement important dans la mesure où évaluer les élèves est un grand pouvoir de l’enseignant, avec des enjeux sur l’avenir des élèves. Il est donc le lieu potentiel d’une contestation autour de l’équité. Les questions suivantes sont incontournables :
quels systèmes de barèmes l’enseignant se donne, comment les justifie-t-il, comment définit-il la « la triche », comment la prouve-t-il, que fait-il en cas de flagrant délit (acceptation du fait, travail à refaire, zéro, note unique à diviser entre les protagonistes…), que fait-il quand il se trompe, quelle position prend-il sur le travail à la maison et les possibilités inégales d’aide qu’il engendre (absence de travail à la maison, coefficient majoré ou minoré….), est-ce qu’il s’autorise à utiliser la note comme système de pression (vous aurez tous zéro si….).

En outre, toujours sur ce point-là, le début d’année est le moment de ce que F.V.Tochon qualifie « d’agencement stratégique » des situations de travail.
C’est le cas quand, en vue de conquérir une légitimité et une image, on choisit de commencer par des contenus que l’on maîtrise particulièrement ou des activités dont on sait par expérience qu’elles sont très motivantes.
C’est vrai également de la répartition d’un emploi du temps avec une classe, qui se construit en fonction de la perception du rendement des heures, inégal en fonction des moments de la journée ou du contenu de l’heure de cours précédente.
Pour un enseignant donné, dans un contexte donné, certains axes sont privilégiés, d’autres minorés.

D’autres enfin sont impensés et les gênes ainsi occasionnées ne sont jamais transformées en problèmes donnant lieu à leur tour à des solutions possibles. Du coup le faisable pédagogique se rétrécit. (ex : faute de trouver une solution aux problèmes de vol, on renonce à travailler avec des calculettes).
Ce qui est sûr, c’est que, plus les répertoires d’anticipation sont riches et moins l’enseignant est amené à se débarrasser des problèmes en se débarrassant des élèves. Ceci donne d’autant plus de crédibilité quand il s’agit de gérer des conflits durs qui nécessitent des aides extérieures.

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2 Comments

  1. l'ancien
    08/11/2008 at 14:04

    Franchement je ne voulais pas intervenir mais quelque chose en moi m’a poussé à dire deux mots à mr A.Moudrikah.Eh bien! monsieur ce que vous venez d’écrire ne peut être que pris en considération par tout pédagogue.Mais, excusez moi de vous dire que vous semblez ignorer totalement le problème que pose la carte scolaire.c’est elle qui entrave tout démarche dans le processus voire le progrès de notre enseignement.Or,comment voulez-vous qu’on applique ce que vous venez de dire à des élèves qui sont admis en classe supérieures avec des moyenne incroyables et insupportables.Il faut être un enseignant pour gouter à l’amertume dans laquelle on vit avec ces élèves innocent qui ne savent même pas écrire correctement leur nom en français dans le second cycle et non pas en 6eme.Revenez à terre et vous saurez tout.

  2. AHMED MOUDRIKAH
    09/11/2008 at 23:05

    Je crois que mr l’ancien n’a pas bien saisi le contenu de mon intervention
    Moi je n’ai pas mis le niveau de l’élève à discuter comme vous l’avez signalé dans votre commentaire car cela est un phénomène épineux mais j’ai voulu éclaircir quelques points relatifs à la discipline d’enseignement dont l’évaluation des élèves doit être présente et puis évaluer le travail des apprenants permet de redresser les lacunes
    Relisez le sujet encore une fois pour maîtriser son objectif
    Je voudrais que vous sachiez que moi aussi je suis enseignant

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