Ce jour là tu portais un manteau noir
Et un chapeau sur tes cheveux sauvages
Envahissant l’air, dans ce merveilleux soir
Enivrant tout ce qui bougeait dans son entourage
Ton regard était aigu poignant les cœurs
Qui les rendait émus plein d’agitation
Ne laissant en eux qu’un amas de pleurs
Qui s’entassaient dans les artères sans infiltration
Ta silhouette fluette pleine de finesse
Renvoyait une élégance et une beauté excessives
Qui réfléchissaient sans rendez-vous et sans cesse
Des ondes étourdissant les âmes les plus vives
La symphonie s’est animée et s’est agrandie
Quand tu as ôté ton joli manteau noir
Où le cœur de sa loge a débordé et puis a bondi
Pour apprécier cette taille en forme de ciboire
Je suis resté muet , ébahi sans bouger mes lèvres
Devant cet ensorcellement qui éblouit les regards
Son attirance m’a enlacé comme une pieuvre
Qui serre sa proie avec ses tentacules d’un avare

AHMED MOUDRIKAH