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Oujda 2020. Quelques projets et certaines mesures d’accompagnement nécessaires pour aller de l’avant

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Abdelhak BENYOUNES.

1)    Remplacer le centre de diagnostic Boussif. Construction d’un autre centre, plus spacieux, plus moderne et en mesure de répondre aux attentes de la population de la région orientale.

2)    L’hôpital Al Farabi, régional, est devenu trop petit pour répondre aux besoins de la région. Construire un autre hôpital spacieux et de plus grande capacité d’accueil. Garder aussi l’hôpital Al Farabi actuel.

3)    C’est de la responsabilité de tous. Construire un asile psychiatrique où l’on prend soin sérieusement des fous de toute la région qui rôdent pieds nus, sans aucune compassion des responsables. Objectif : zéro fou dans les rues.

4)    Prévoir un jardin des plantes à Oujda aux normes internationales.

5)    Créer « La grande bibliothèque » d’Oujda.

6)    Revoir la signalisation de la ville d’Oujda : nouveaux feux rouges, nouveaux Stop, nouvelle signalisation horizontale…

7)    Eclairage public. Objectifs : zéro lampadaire en panne ; tous les secteurs de la ville dotés en éclairage public.

8)    Chaussées impeccables : ni nid de poule, ni dos d’âne.

9)    Mettre fin radicalement au phénomène du « qarqoubi », en combattant son entrée via la contrebande et en surveillant de près les endroits douteux tels que les portails des lycées et jardins et espaces publics.

10) Faire en sorte que le nombre d’accidents diminue grandement. Mieux organiser la circulation dans la ville.

11) Planter des arbres forestiers dans les parties nues des montagnes de Sidi Maâfa pour en faire profiter les générations futures, tout comme les citoyens d’aujourd’hui profitent actuellement de ce qu’ont planté les autres.

12) Trouver une formule pour mettre un terme aux terrains à bâtir nus qui pullulent partout à Oujda et dont les propriétaires veulent faire juste de la spéculation. Une telle formule évitera l’extension tentaculaire et tous azimuts d’Oujda.

13) Revoir le réseau d’assainissement liquide de la ville d’Oujda. Remédier aux dysfonctionnements pour faire face aux intempéries éventuelles.

14) Combattre les ordures et les sachets en plastique qui jonchent certaines parties de la ville.

15) Augmenter le nombre d’agents de police travaillant dans la ville. D’où : sécurité des personnes, des biens et de la circulation routière.

16) Mettre le holà aux occupations des parties de chaussées limitrophes des trottoirs et occupées impunément par des propriétaires de boutiques ou de maisons qui s’amusent à y mettre des « blocs » ou autres obstacles pour priver les automobilistes d’y stationner.

17) Rééduquer les chauffards (oui, je pèse mes mots) de taxi qui sèment l’anarchie dans la circulation de la ville en les pénalisant d’abord verbalement et pédagogiquement, et ensuite financièrement. Idem pour une certaine catégorie de jeunes motocyclistes qui roulent à toute allure en croyant que le code de la route en général, et le feu rouge en particulier, ne les concernent pas.

18) Arrêter certains aspects de sous-développement comme par exemple les affiches des pharmacies de garde collées aux lampadaires, aux plaques de signalisation et autres…

19) L’eau de la nappe phréatique se raréfie. Prendre des mesures coercitives à l’encontre des gaspilleurs (je pense notamment aux stations de lavage). Taxer lourdement les propriétaires de puits dans leurs villas. Mesures urgentes à prendre, sinon le manque d’eau nous guette à moyen terme.

20) La contrebande est inévitable dans une ville frontalière. Il faudrait peut-être trouver un accord tacite avec les contrebandiers. Trouver une formule pour « tolérer » la contrebande mais en mettant des garde-fous. Ma solution va paraître farfelue mais que celui qui en a une autre, qui mette fin aux accidents mortels des mouqatilat et aux ravages du qarqoubi, lève le doigt !                                                       Exemple de compromis : les contrebandiers viennent se déclarer volontairement à la police, et signer des papiers. On leur donne une carte de « commerçant avec véhicule».                                                      Les devoirs des contrebandiers :

a)    Souscrire à une police d’assurance tous risques de leurs véhicules réglementairement immatriculés, véhicules de même marque de préférence (pour faciliter les contrôles de police).

b)   Circuler normalement dans certaines artères de la ville bien déterminées.

c)    Ne pas rouler à grande vitesse comme le font les mouqatilats aujourd’hui.

d)    S’arrêter pour faire l’objet de contrôles de police. Produits alimentaires et non nocifs autorisés. Drogue et qarqoubi INTERDITS. En cas de refus d’obtempérer à la police qui demande au chauffeur de s’arrêter, la police a le droit de tirer le feu. Le contrebandier contrevenant ne doit s’en prendre qu’à lui-même puisqu’il sait d’avance que la police va tirer et qu’il aura signé des papiers dans ce sens avant l’obtention de la carte disons « orange».

e)    Le contrebandier sait qu’il a à écouler du halal et que ce qui est dangereux est INTERDIT.

f)     Le contrebandier doit savoir qu’il est seul responsable de ce qu’il fait et que l’Etat le tolère mais ne l’autorise pas

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