La Bayern gagne logiquement la finale

Déjà champion d’Allemagne et d’Europe, Bayern Munich est devenu samedi champion du monde des clubs en battant le Raja Casablanca (2-0).
Malgré le soutien du public de Marrakech, les Marocains n’ont jamais pu soutenir la comparaison avec les Bavarois d’un Xherdan Shaqiri titulaire. L’ailier bâlois a du reste été à l’origine de l’ouverture du score après sept minutes seulement en bottant un corner vers Boateng qui, de la tête, a mis Dante en position idéale pour tromper le portier Askri.

Le 2-0 est tombé à la 22e des pieds de Thiago Alcantara, sur un service d’Alaba. L’ancien milieu de terrain du Barça avait déjà participé au sacre des Catalans dans la compétition en 2011 sous les ordres de Pep Guardiola, lequel signe sa troisième victoire dans ce Mondial des clubs après 2009 et, donc, 2011.

Les Munichois se sont néanmoins beaucoup relâchés après la pause et auraient même pu concéder un but à Chtibi, Iajour ou Moutaouali. Sans toutefois perdre vraiment le contrôle. Shaqiri a d’ailleurs eu le 3-0 au bout de son pied gauche tout d’abord, sur une frappe obligeant le gardien adverse à une belle parade (35e). Puis de son pied droit, son moins bon, quand il s’est retrouvé à la réception d’un centre de Lahm mais qu’il a envoyé le ballon sur la transversale alors qu’il se trouvait à cinq mètres des buts vides (62e). L’international suisse est sorti à la 80e.

Le Bayern remporte pour la première fois le trophée dans cette configuration. Il avait déjà inscrit deux fois son nom au palmarès de feu la Coupe intercontinentale, en 1976 et 2001. Pour le Raja, surprenant tombeur de l’Atletico Mineiro en demi-finale, ce quatrième match en dix jours a clairement été celui de trop. Les Marocains ont échoué tout comme l’avait fait en 2010 le Tout Puissant Mazembé (RDC), première formation africaine en finale de la compétition qui avait perdu face à l’Inter Milan. (SI/Le Matin)