LES ENJEUX DE L’EXCELLENCE
LES ENJEUX DE L’EXCELLENCE
Les Marocaines et les Marocains ont parfaitement le droit inaliénable de revendiquer et de viser l’excellence. Nous sommes désormais vivement appelés à nous donner pour objectif essentiel, de devenir l’un des peuples les plus éduqués, au monde.
Pour ce faire, il est aisé de mesurer l’ampleur d’une telle aspiration légitime et de planifier le chemin à parcourir bravement et efficacement, pour y arriver sûrement. Nous devons arrêter un indicateur fiable de progrès humain sur le sujet.
Nous devons aussi nous imprégner des travaux de recherche mis au point par les instances du PNUD( Programme des Nations unies pour le Développement) pour classer les pays sur des bases autres que celles de leurs différences de richesse.
Au demeurant, nous n’aurons plus le choix. Le Maroc, n’a pas d’autres ressources naturelles, plus abondantes, plus prometteuses, et donc plus productives que sa population. La matière grise brillamment reconnue, le dynamisme légendaire de sa jeunesse, sont nos seules matières premières.
Notre système éducatif, bien qu’il se cherche encore, se distingue ostensiblement, par la volonté inébranlable de ses acteurs, d’éviter de tomber dans le conformisme, l’excès de l’autosatisfaction, Eduquer les générations est la tâche primordiale et prioritaire d’intérêt général du pays.
Car, en effet, dès la toute petite enfance, et tout au long de la vie, il importe impérativement de s’éduquer sans relâche, en vue de s’émanciper, d’accéder au rang des personnes les meilleures, pour soi et pour les autres.
Le nombre des diplômés en sciences, ne fait que se démultiplier au fil des années. Ce qui permet de miser sur un futur ouvrant de larges horizons sur des possibilités d’industrialisation, entre autres.
Si d’éminents formateurs et éducateurs insistent toujours sur la nécessité impérieuse de faire la nuance entre les actions d’enseigner, instruire, s’instruire, apprendre, éduquer, s’éduquer, former, se former,… ce n’est certes pas pour rien !
Dans de telles perspectives, nous devrons construire des écoles où les jeunes apprendront à s‘éduquer et pas seulement à s’instruire, à être capables de connaître et de discerner grâce aux savoirs acquis et maîtrisés.
Mais cela demande aussi que soient développés chez eux les goûts et les sensibilités, de sorte que chaque jeune citoyen soit capable de ressentir, de parler, de s’exprimer, en utilisant, à bon escient, tous les langages du réel, de la musique aux mathématiques, des dessins aux sciences de physique et de chimie.
A ce stade, il est question de culture, d’art, de tout ce dont nous devons être nourris tout au long de notre existence pour pouvoir devenir des êtres accomplis, des personnes capables de comprendre par empathie, autant que par raisonnement, ce que nos semblables peuvent être.
Au terme de cette réflexion sur le présent et le futur de notre pays, ainsi que de notre société, nous estimons fermement avoir le droit et le devoir de travailler, de penser, de nous cultiver, d’aspirer, constamment et avec toute la persévérance et l’intelligence humaines requises, à faire de nous les meilleurs des meilleurs.
Il ne s’agit nullement d’entreprendre ni de conduire des actions oniriques dépourvues de toute réalité ou de tout degré de réalisme. Il s’agit plutôt d’une volonté d’avancer, d’un devoir de contribuer à l’effort humain de notre société. Le Maroc est « condamné » aujourd’hui, à chercher, à viser, le meilleur des meilleurs, dans tous les domaines de la vie quotidienne, et au futur. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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