« HISTORIQUE DE LA RELANCE DU DEVELOPPEMENT DE LA PROVINCE DE JERADA »
« HISTORIQUE DE LA RELANCE DU DEVELOPPEMENT
DE LA PROVINCE DE JERADA »
C’est un nouveau témoignage d’admiration et d’affection pour la Province de Jerada. Autre fois surnommée « Jerada sinistrée », cette Province s’affirme aujourd’hui comme un territoire d’avenir. Elle doit cette mutation aux retombées de l’initiative Royale pour le développement de l’Oriental qui la font s’inscrire fermement sur tous les grands axes du développement et de la modernité.
La relance du développement Economique et Sociale de la Province de Jerada se concrétise et se confirme de l’intérêt particulier qu’accorde S.M. le Roi Mohammed VI à la qualification de l’élément humain, pierre angulaire de tout projet de développement lancé au niveau de la région, los de son Discours du 18 Mars 2003 à l’occasion de la visite officielle du Souverain dans la région de l’Oriental
La population de la province, ( Selon le RGPH 2004 ) compte 105.840 habitants ce qui représente seulement 5,51 % de la population régionale (64.810 d’urbains et 40.030 de ruraux), alors qu’en 1994 cette population se chiffrait à 117 696 habitants dont 79 066 urbains et 38 630 ruraux, soit une régression de l’ordre de 10%, due notamment au déclin du secteur minier qui offrait auparavant de l’emploi à plus de 5 500 personnes. La densité moyenne est de 12,5 habitants/Km2. C’est l’une des densités les plus faibles du Royaume
L’évolution de la population urbaine ( Source RGPH 2004 ) à été beaucoup plus rapide que celle en milieu rural. En effet, la prépondérance des urbains, qui représentent 67,17 % de la population totale de la province, s’explique essentiellement par l’exode rural qu’ont connu les communes urbaines de Jerada, Touissit et Ain Béni Mathar, notamment à cause du phénomène de sécheresse .
La structure démographique de la population est dominée par les jeunes. En effet, plus de la moitié de la population a moins de 30 ans, ce qui constitue une valeur ajoutée en faveur du développement socio économique .
Par ailleurs, les communes du Nord ont développé une économie industrielle, tandis que celles du Sud, éloignées des influences urbaines, ont gardé une économie plus traditionnelle, fondée sur l’agriculture dont l’élevage constitue la principale activité.
Indice du Développement Humain
Le nombre total de personnes en âge de travailler qui sont à la recherche d’un emploi est de 32 128 dont 77,9% de sexe masculin et 22,1% de sexe féminin. Le taux d’activité est passé de 26,1% en 1994 à 30,4% en 2004, ce qui rend compte d’une certaine amélioration de la situation économique de la province. Ce taux dépasse actuellement de 3.2 et 5.5 points celui observé au niveau régional et national. Le taux d’activité féminin est passé de 5.9% à 12,8% au titre de la même période.
La province de Jerada se caractérise par un fort taux de pauvreté. D’après la Carte de la Pauvreté réalisée en 2004 par le Haut Commissariat au Plan, la moyenne provinciale est de 31,68%, contre 17% pour la région de l’Oriental et 14% pour l’ensemble du Maroc. Les indicateurs ayant déterminé cette moyenne provinciale se présentent comme suit
Taux d’activité (en %) selon le milieu et le sexe
Milieu de résidence | Masculin | Féminin |
Urbain | 75,3 | 24.7 |
Rural | 81,7 | 18,3 |
Ensemble | 77,9 | 22,1 |
– Taux de vulnérabilité : 21,52 %
– Indice de sévérité de la pauvreté Est de 4,60 %
– Indice de l’inégalité : 36,01 %
– Indices communaux de développement Humain : 0,52 et Social : 0,42 % ( concernant uniquement les
communes rurales)
Les communes les plus touchées par la pauvreté sont Ouled Rhziel (+ de 60%), Labkhata (50%), Lamrija (43%), Tiouli (42%) Béni Mathar (38%), Ras Asfour (33%), Ouled Sidi Abdelhakem (32%), Guenfouda (31%) et Laouinate (29%).
Analphabétisme dans la province de Jerada
L’un des enjeux majeurs de la Province est l’éradication de l’analphabétisme, qui concerne les femmes beaucoup plus que les hommes, surtout en milieu rural.
Sexe | Urbain | Rural | Ensemble |
Masculin | 23,2% | 53,5% | 34,7% |
Féminin | 44,6% | 75,6% | 55,9% |
Ensemble | 34,8% | 65,1% | 46,1% |
En 2004, le taux d’analphabétisme atteint 63,4% dans la province soit 10 points de plus par rapport au taux régional, et 20% par rapport au taux national qui est de 43%.
Le taux d’analphabétisme a diminué depuis 2004, notamment grâce aux opérations lancées par l’Etat et relayées par le tissu associatif local. Actu pour les taux importants de déperdition scolaire qui ont été enregistrés. L’évolution de la déperdition scolaire du primaire au lycée, en passant par le collège, n’est pas linéaire par rapport au taux observé au niveau national.
A SUIVRE : MOHAMED ABDELLAOUI
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