Tel  est le slogan de la caravane médicale qu’a dirigé, pour la 1ère fois, le  maire adjoint ,conseiller régional.( Nancy-France)  et membre responsable  de l’association espace, solidarité, accompagnement des familles(ESAF) , monsieur FAIQ RAHIM ?le dimanche 28 avril 2013, vers la tribu de Laaraara située à une vingtaine de kilomètres  du nord de  la ville d’oujda ,vers la zone de proximité de la frontière avec l’Algérie, comme une suite positive à la demande du ministère de la santé et de son directeur régional .
Des centaines d’habitants ruraux, exactement 667 personnes ,particulièrement des femmes et des enfants ont  bénéficié , non seulement des actes de dépistage des maladies chroniques , de l’hypertension, du  diabète, du cancer des seins et de l’utérus ,maladies bucco-dentaires, ophtalmiques et d’ordre pédiatrique  et gynécologiques, mais également de la grande majorité des médicaments qui ont été prescrit .
L’ efféctif du personnel médical, toute catégorie confondue, comptait une 30 de professionnels, français et marocains, des deux secteurs , privé et publique, groupant des spécialistes , des généralistes et des infirmières , et assisté par le centre de santé de Beni-Drar, par des jeunes  volontaires , des habitants , des conseillers communaux  et les autorités locales .
Pour parvenir à ses objectifs  fixés et réussir sur terrain ses taches humaines dans cette zone reculée du pays et couvrir les charges d’achats ,du transport du personnel ,du matériel et des médicaments ,l’association organisatrice de la caravane ,a procédé  à la collecte des fonds en se lançant dans l’exécution de plusieurs programmes d’activités  sur le  territoire français étalés sur une période de plusieurs mois.
Dans sa déclaration  pour le journal –ALBAYANE-  Dkhissi  a exprimé sa profonde conviction de diversifier les initiatives de ce genre à travers toute la région  et de faire  le mieux pour assurer leur continuité, comme il a mis l’accent sur l’importance de la collaboration de toutes les   autres parties concernées par les déficits du systèmes de santé au Maroc et le dépassement de ses handicaps et par la garantie du droit à l’accès aux soins, conforme aux incitations de la nouvelle constitution .
Il est à signaler que cette association de Nancy , a déjà , dans les années passées , entamé des travaux de chantiers sociaux et environnementaux  à Saidia et à Ain-sfa, tout en faisant participer des jeunes marocains à coté des jeunes françaises , français et d’autres nationalités européennes et prévoit en fin de son séjour actuel , dégager le terrain de foot- balle à Beni-drar e, le nettoyer des ses herbes et cailloux et le rendre praticable .
Pour mlle FANNY  PIERRON , l’une des activistes  françaises de l’ association, l’idée de participer  à cette caravane est une occasion  d’extreme  importance, elle lui permet de faire des échanges et établir des comparaisons entre ce qu’ils ont en France ce qui existe  au Maroc dans le domaine de la santé et évaluer de près les carences dont souffre les services de la santé au Maroc et voir comment contribuer de mieux  à l’apport des solutions.
De son coté , l’infirmière-étudiante, Léa  Toletti, de nationalité italienne, n’a pas  caché sa joie et sa fièrté  de se trouver sur le sol marocain  et dans un cadre social et humain pour des taches qui s’inscrivent dans son cursus de formation  et n’a pas  manqué de souligner l’importance de l a relation entre le déficit ,la gestion et les moyens et l’image qu’elle se fait sur les conditions nécessaires d’hygiène qui doivent  normalement étre respectés par tout le monde,et mesurer le degrés du gachis que connaissent les français et leurs  hopitaux ,  et leur proposer des initiatives de solidarité profondes et plus influentes.
L’occasion a été propice pour le délégué provincial de la santé Dr Belfilali , pour rappeler que l’organisation des caravanes médicales s’inscrivent dans la stratégie du ministère de la santé publique qui ne cesse  d’apporter le soutien complet et total  et de répondre positivement aux  démarches et initiatives des associations opératrices qui ont bien formulé leur dossier, mais toujours sans parvenir à couvrir l’ensemble des besoins , fautes des besoins en médicaments et la cadence des caravanes qui s’organisent dans la région ,toutes les semaines et  auxquelles participent , en plus des médecins  , les cadres de l’administration  de la santé ,d’où la nécessité d’avoir des structures associatives locales  pour la  coordinations et l’efficacité et la réussite à haut niveau .
Ziach Abdelmajid-  oujda