La co-localisation est – elle une aubaine ou gangrène   pour l’économie marocaine ?
Comptant pour l’année 2012, la balance commerciale marocaine a enregistré un déficit atteignant 24,5 milliards de dirhams. Cette perte, non grata, est due selon les experts, à la flambée des prix des carburants dans le marché international, résultant de la demande accrue par les pays émergents notamment  la Chine, l’Inde,l’Afrique du Sud et le brésil.
En dépit de ce déficit, les échanges se portent bien, et ont progressé de 6%, surtout la recette de phosphate. Cette partie visible de l’Iceberg ne cache pas la responsabilité qui endosse les responsables marocains, qui sont appelés à surmonter cette problématique, qui porte atteinte à l’économie marocaine.
La cause de cette dégringolade de la balance commerciale, est due également aussi au manque de la compétitivité des entreprises marocaines, face aux  grandioses consortiums multinationaux, qui se sont intervenus dans le cadre des conventions de libres échanges, à savoir le statut avancé avec l’union européenne et la convention de EISENSCHTATT avec les états unies d’Amérique.
L’engrenage de l’entreprise marocaine, ou elle naquit, depuis l’indépendance, dans des circonstances mitigées, marquées par l’absence de parité et de bonne gouvernance. Cette réalité frappante , oblige notre tissu économique, d’ores et déjà à faire preuve de citoyenneté, et mettre arrache-pied toute son énergie pour créer une dynamique de création de richesse.
Parmi les solutions sollicitées, pour booster l’économie marocaine, celle de la logique de la  co-localisation des  sociétés étrangères ,qui vont s’installer au Maroc, avec un transfert de technologie, et la création des emplois, et  l’export leurs produits aux pays d’origine.
La globalisation, comme modèle américain, menace les économies précaires. Et le Maroc ne détient pas la marge de manœuvre.va –t-il céder  et  dépasser ces pétrins ???
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