BenKirane & la grogne sociale.
Nombreuses , sont les couches sociales inscrites dans le cercle de la pauvreté et la précarité, qui ont compté sur l’amélioration  de leurs conditions de vie , après  l’accession au pouvoir du parti de la justice et de développement (PJD), qui a bénéficié des mouvements de printemps arabe, accompagnés par la dynamique juvénile qui a revendiqué  les changements en matière politique, sociale et économique.
Une année est suffisante par les diverses composantes de la société marocaine pour juger cette expérience, certains tirent par ailleurs la sonnette d’alarme, sur  les objectifs assignés par le PJD, qui semble-t-il, n’ont  pas été atteints , cela est manifestée sur les points suivants :
1-    Le PJD tablerait sur un taux de croissance qui atteint les 5% dans sa campagne électorale, qui, malheureusement n’a pas atteint le seuil de 3.4% comptant pour l’année 2012.
2-    Le nombre de chômeurs a augmenté de 50.000 par rapport à l’année précédente, et le taux de chômage a hissé de 0.5% dans le milieu urbain (passant de 13.5% à 14%) et de l’ordre de 0.1% dans le monde rural (passant de 4.1% à 4.2%)( Voir Mémorandum informatif du HCP sur le marché d’emploi comptant pour le 3eme trimestre de l’année 2012).
3-    Le mois de miel entre la confédération générale des entreprises marocaines(CGEM) , le représentant du patronat  marocain, d’une part, et le gouvernement d’autre part, s’est interrompu. Le patronat, au  travers de plusieurs interventions médiatiques, a vivement critiqué le projet de loi de finance pour l’année 2013, qui aura des répercussions néfastes sur la compétitivité des entreprises et sur le marché d’emploi ( voir interview de Jamal Belahrach sur le journal arabophone Almassae).
4-    Accroissement des grèves sectorielles,
5-    La coalition  gouvernementale n’est pas fondée sur des bases solides. Cela se  concrétise sur les connotations du chef de gouvernement en critiquant les interventions des députés de parti de l’istiqlal, et les ripostes fermes de ces derniers.
Certes l’arrivée du PJD au pouvoir , qui a proclamé la lutte contre la corruption, et la création des richesses, est une expérience qui doit faire preuve de réussite. Pourtant , des ingrédients révélateurs, montrent que d’amples obstacles en vont entraver.et toute l’inquiétude sur l’avenir du pays en l’absence de forces politiques alternatives, fortement crédibles. sachant qu’actuellement, l’opposition formelle, n’a pas de projections dans les divers tissus civils.et selon les spécialistes, un mouvement de 2éme génération, de printemps arabe , pourra atteindre plusieurs pays, y compris le Maroc. Et Le seul garant pour le pays , c’est qu’on a une monarchie institutionnelle forte. Il est à signaler que des couches sociales-pas obligatoirement des adhérents du PJD, et ne partagent pas     automatiquement les mêmes convictions idéologiques avec lui- qui ont voté pour lui,  ont montré dernièrement leurs insatisfaction sur les pratiques politiques modestes du parti de Mr Benkirane.
Et notre cœur bat , bien sur, pour un Maroc fort.et ce pour ne pas se plonger dans un sort, que l’on désire pas !!!!!