Méziane Jamal, ce responsable qui honore l’enseignement .
Les approches entamées à chaque fois pour réorienter l’enseignement au Maroc et lui permettre d’assumer pleinement sa mission n’ont généralement aboutis qu’à des conclusions constatées ou à des mensonges soigneusement élaborés. Par contre, nous pouvons conclure que le problème de l’enseignement n’a jamais été une simple conclusion d’une commission avec des milliers de recommandations n’ayant servis qu’à dépenser les deniers publics pour générer de l’espoir et blanchir les hommes politiques de toute responsabilité, ou d’une volonté politique, ou d’un simple manque de moyens, s’il est vrai que ce sont là des vecteurs de gestion incontournables pour l’accomplissement de la mission de l’enseignement, ils ne suffisent pas pour entreprendre des réformes, ou constituer une base solide, apte à être développée, l’enseignement a été , est et sera toujours un vecteur social de développement, tant qu’on en parle en chiffres, tant qu’on en fait un simple élément d’équilibre macro-économique il ne sera ni performant, ni porteur d’espoir, ni même en mesure de consolider notre assurance, que nous avons fait pour le Maroc de demain, les hommes appropriés.
Le cas du secteur de l’enseignement dans la région de Taourirt à la vue des résultats obtenus, de la mobilisation de tous les acteurs pour réussir des objectifs simples, définis et dont le premier responsable donne l’exemple de la conduite à tenir pour accompagner la population locale dans ses vrais besoins en dépit des restrictions budgétaires mérite d’être cité et même de faire objet de réflexion, car la méthode Méziane semble constituer une base concrète pour la gestion rationnelle et intelligente de l’existant et développer un potentiel ou acteurs et partenaires partagent les mêmes soucis, et les mêmes ambitions.
Depuis l’arrivée de Jamal Méziane en Avril 2010 à la tête de la délégation régionale de l’enseignement de Taourirt, tous les acteurs et partenaires de l’enseignement, la société civile et gens simples de la ville de Taourirt ont été soulagés de voir venir quelqu’un de leur ville, qu’ils connaissent et qui a fait preuve de compétence et de persévérance. Taourirt ayant été dans un passé proche, une simple grande famille, ou chacun vivait et défendait les mêmes valeurs que l’autre. Deux ans, après, l’homme n’a pas seulement été à la hauteur des attentes primaires des gens, en suscitant une satisfaction d’ensemble, mais a permis à la mission de l’enseignement et de l’éducation d’avoir un sens, en faisant adhérer à sa vision managériale tous les acteurs internes, et externes par une communication claire et transparente, par une pratique de proximité, par ce sens aigu de l’écoute et par sa modestie exemplaire.
La simplicité dans le comportement, l’efficacité des visions et la sincérité dans la pratique de la responsabilité ont convaincus plusieurs acteurs que donner pleinement ses forces et ses compétences au métier qu’on exerce pour servir les autres et plutôt une qualité , que la modestie est une force qui doit nous émerveiller et nous inciter à ne pas rester spectateurs alors que tout un devenir prometteur de l’enseignement de nos enfants est entrain d’être inauguré .
Jamais une mobilisation du corps enseignant ne s’est faite ressentir dans les cafés et les coulisses de Taourirt comme c’est le cas actuellement, certains fonctionnaires de la délégation m’ont expliqués, comment avant, ils sentaient la lassitude dans l’accomplissement de leurs taches, et comment actuellement, non seulement ils se sentent fiers d’adhérer à tout un projet social et sociétal que fédère Ssi Jamal, mais qu’ils travaillent en continu mêmes les Samedi et les Dimanche et que ce ne les dérange pas, un enseignant du primaire m’a raconté comment le délégué a visité cette année plus de soixante douars pour contrôle et prise de note de problèmes sur place, comment des petits détails ont été constatés et auquel il a apporté solution instantanément sans même attendre qu’il soit de retour dans son bureau, comme certains secteurs scolaires dont l’enseignant n’avait même pas un bureau de maître. En cassant cette distance virtuelle que les enseignants avaient des responsables, ces premiers ont cru en sa personne et ont accepté volontairement de donner le meilleur d’eux même. Un syndicaliste m’a raconté comment au début de sa prise de fonction, la CDT boycottait les réunions et les décisions parce qu’elle exigeait l’application de l’esprit et du contenu d’un antécédent protocole avec le délégué d’avant qui a été signée en suspendant l’avenir à des prévisions et non à des données réelles, Ssi Jamal a non seulement fait respecté l’administration parce qu’elle se gère dans la continuité avec son passif et son actif , mais a complètement transformé les cinq syndicats en partenaires responsables et fiables de la gestion des effectifs et de leurs mutations et affectations, en injectant la transparence et la fiabilité dans les informations, la lisibilité des listes et la prise en compte de toutes les demandes, le consensus a pris le relais du quota et les résultats ont eu l’effet magique et convaincant que tout se fait dans la transparence et que le privilège et ou le favoritisme est alloué en premier et dernier lieu à des cas sociaux définis et décidés par l’ensemble des partenaires. Un élu m’a parlé de l’ouverture la prochaine rentrée scolaire des écoles à Machraâ Hammadi et de Beni Chbal, et que le délégué lui-même l’a contacté pour aider à trouver solution à l’internat dont l’équipement est à Taourirt, et que cet équipement risque de s’user en attendant que les budgets à la construction soient débloqués, Cet élu paraissait motivé en me racontant que les gens de son village sont honorés à contribuer à ce projet parce que le délégué les a écouté par le passé, les a compris et a agi en fonction.
La méthode Méziane Jamal nous apprend que les solutions sont déjà possibles avec les moyens dont nous disposons, l’adhésion générale et en masse des acteurs internes et externes, des partenaires est possible quand la sincérité se fait ressentir dans la pratique du premier responsable. Or, cette adhésion est névralgique pour toute tentative d’amélioration ou de réforme, et qu’en général, les hommes ne sont que ce que leur chef est.
Azzeddine Sadki
7 Comments
c’est vrai, ce monsieur mérite notre respect et notre estime. Bravo
A supposer que votre appréciation entièrement positive de Mr Jamal Meziane est objective, et elle peut bien l’être, à quelle occasion la donnez-vous ?.Il n’est quant même pas dans la tradition de voir les responsables évalués publiquement. D’une autre part, ou est l’équité dans une telle initiative, par rapport aux autres délégués, et même autres genres de responsables du MEN ?
Sans rancune, vraiment
A propos, si vous me le permettiez Monsieur SADKI, j’ajouterais comme même un peu de sel et un autre ingrédient sous forme de chiffres à votre ragout, pour lui donner plus de gout.
Il faudrait rappeler que l’arrivée de Monsieur MEZIANE Jamal vers la fin du mois d’avril 2010 à la tête de la délégation provinciale du MEN de Taourirt, pour la première fois nommé délégué de l’enseignement, a marqué une nette évolution des taux de réussite à l’examen du bac en première session.
D’après les chiffres qui m’ont été communiqués, ce taux a enregistré en 2009-2010 35%, chiffre qu’on peut tolérer et ne pas commenter vu que le nouveau délégué n’a tenu les rênes de sa délégation en tant que nouveau responsable dans sa nouvelle fonction que vers la fin de l’année pour remplacer son prédécesseur.
ce taux a connu une nette évolution pour grimper en 2010/2011 à 47% et passer en 2011-2012 à 50, ..%, comparativement à celui enregistré cette année dans la région de l’oriental et qui est de l’ordre de 49, 46%, il ne peut donc décevoir.
Ces résultats ne peuvent être que prometteurs pour l’enseignement public dans la province, et dans la région, en vue de se redresser.
Entre autre, j’avais écrit le 09 mai 2011 dans la 7ième partie de mon récit intitulé LA COLLINE DU ZA ceci :
*De nouvelles constructions ont été conçues pour abriter quelques nouvelles Délégations ou Directions Provinciales, dont celle de l’Education Nationale à l’entrée ouest de la ville où Monsieur MEZIANE Jamal , un ancien élève de Taourirt vient d’être nommé en début de cette année comme Délégué Provincial : un ancien professeur de mathématiques, ancien planificateur devenu inspecteur régional , il avait assumé sa dernière responsabilité comme Chef de service à l’Académie de l’Enseignement à KENITRA et Coordonnateur Régional du programme d’urgence. Il était très brillant dans ses études et toujours très ambitieux, les problèmes de l’Education et de la Formation dans sa région le tiennent à cœur, il fait de son mieux pour parvenir à les résoudre avec ses collaborateurs dont Monsieur KODAD Abdelaali un cadre pédagogique chevronné originaire d’EL AIOUN. Je ne suis pas en train de leur faire des éloges gratuitement, je ne les connais que trop. Je lui souhaite et à tout son staff de la réussite dans cette noble mission.
Source : link to oujdacity.net
En tant qu’ancien élève de TAOURIRT je ne peux en l’occurrence que saluer ces résultats en souhaitant encore une fois à Monsieur le Délégué, à son staff et au corps enseignant du succès et profiter à travers ce site pour féliciter les nouveaux bacheliers et bachelières du ZA, sans oublier de saluer sincèrement Azzedine SADKI.
A lire votre texte,on serait tenté de croire que le système éducatif ne souffre d’aucune faille, qu’il ne vit pas de crise et qu’il suffit de disposer de managers de la trempe de Monsieur Jamal Meziane pour estomper ses avatars.
A lire votre texte, on serait tenté de croire qu’on a plus besoin de réformer le système, de revoir les programmes, de moderniser les méthodes didactiques, de raisonner les ressources humaines….etc… et qu’il suffit de nommer des responsables du profil de monsieur jamal pour redresser le système.
A lire votre texte, on serait tenté de croire que les innombrables constats d’échecs décriés par moult structures aussi bien étatiques que privées et surtout les mesures préconisées par les éminentes personnalités du secteur sont à jeter dans l’oued ZA ( puisque votre papier émane de ses berges) et que la solution miracle réside dans l’art de trouver des gestionnaires du même acabit que Ssi jamal.
A lire votre texte, on croirait ……
Laissez moi vous dire que le problème revêt des dimensions autrement plus larges et plus profondes que vous ne semblez le croire. Votre vision a un caractère réducteur.
laissez moi vous dire que les analyses et les réflexions engagées sur le secteur depuis des décennies et les mesures préconisées ne peuvent être balayées d’un revers de main comme vous semblez le faire. Certes, les résultats ont été en deçà des attentes. Certes encore, il subsiste des problèmes immenses. Certes enfin, beaucoup de personnes ont mis à profit cette crise pour servir des intérêtes personnels.
Il eût été plus adroit de votre part de continuer votre lancée du début de votre texte et ne pas personnaliser les résultats très probants obtenus dans la délégation de taourirt. Vous auriez dû vous inspirer de l’approche faite par monsieur zaid tayeb dans son article paru le 3/7/2012 à propos de l’école ibn noussair. L’auteur, dans un style superbe comme à son habitude, a fait l’éloge des résultats obtenus dans cette école en intégrant l’ensemble des intervenants et en noyant le principal responsable dans la masse. Très subtil, notre cher zaid. Lisez le texte, vous saisirez la différence et vous en tirerez profit.
cette dernière remarque m’amène à vous dire que vous avez fait montre de maladresse en focalisant les progrès – certes évidents et indiscutables- obtenus dans cette ville en matière de management sur la personne de Monsieur le délégué.
Détrompez vous, je connais très bien ( mieux que vous ne pouvez l’imaginer)les qualités professionnelles et personnelles de monsieur meziane; elles sont indiscutables.Les efforts qu’il a entrepris, l’esprit d’équipe qu’il a créé
autour de lui et l’innovation ( par rapport à son prédecesseur) dont il a fait montre sont également indiscutables.
Mais vous ne souffrez mot du mérite des autres intervenants. détrompez vous encore une fois, je n’en fais pas partie; d’ailleurs je ne suis même pas du domaine et je réside à quelques centaines de km de cette ville.Mais étant originaire de cette belle cité ( qui a malheureusement perdu de son charme d’antan), je dispose de quelques bribles de renseignements
une dernière chose,probablement la plus importante : à mon avis, vous ne rendez pas service à monsieur meziane jamal, je pense que vous avez trompé sa modestie, sa discrétion et sa réserve. Je ne crois pas qu’il a besoin de publicité. Je pense même que vous avez obtenu un résultat inverse; vous l’avez indisposé Au fait, en quelle qualité vous avez écrit ce papier, nonobstant son contenu ?
je ne cite pas mon nom pour éviter l’excuse et/ou le prétexte du parti-pris mais j’aurai sûrement l’occasion d’approfondir le débat avec vous de vive voix.
cordialement
( pour les amis d’oujda city, je vous demande de bien vouloir publier ma réponse à cet observateur neutre, vous n’avez qu à relire son commentaire)
Doucement là, vous semblez emporter à même de me dicter ce que je dois dire ou pas, ce que je dois faire ou pas et d’ou je dois m’inspirer pour écrire, du coup vous vous intronisez seigneur de mes pensées et de mes fonctions cérébrales.
Le sujet dont j’ai traité n’est pas les réformes de l’enseignement entreprises, ou les commissions constituées ou rien de ce que vous voulez que ça constitue le sujet.et je n’ai nulle part dit qu’il n y avait pas de problèmes.
C’est très simple, vous dites que ce monsieur fait de l’excellent travail, c’est ce qui m’a justement étonné, qu’il y ait des hommes au Maroc qui se vouent entièrement à leurs fonctions,dans le cas de l’e’nseignement cela semble aider beaucoup à résoudre des problèmes qui sont possibles sans recherche de nouveau moyen de financement, sans injection d’un super savoir dans les méthodes didactiques, comme j’ai déjà écrit des articles et répondus aux écrits sur Taourirt, j’ai été très surpris de voir qu’il y a un secteur qui fonctionne, et qu’on constate, donc ce n’était pas pour faire de la publicité à quiconque, mais pour encore et encore parler et exposer ce qui se passe à Taourirt le bien comme le mal.
Mais ne vous inquiétez pas, la prochaine fois que je vais vouloir écrire quelque chose, je vous demanderai de m’en tracer le contour et les zones limites.
Quand à éviter de dire votre nom, pour éviter les excuses, et bien, ma foi, vous pouvez toujours attendre, je m’excuserai pourquoi? si quelqu’un se sent léser parce que tout Taourirt parle des réalisations de ce délégué, pas seulement un écrit sur un site, ce n’est la faute à personne, dans la vie comme en amour,n on a ce qu’on mérite.
moi, je vous invite à lire plutôt la fin pas le début, c’est là la clé de mon écrit, les hommes ne sont que ce que leur chef est, compétent ils le sont aussi, tricheur, ils le seront aussi. C’est si simple, ce n’est pas sorcier et c’est par définition même.
réponse brève, simple, directe et sans polémique:
– je ne prétends pas vous donner de leçon pour structurer vos écrits
– je n’ai pas dit que vous traitez des réformes de l’enseignement. ET même si vous le faites, quel y a-t-il à celà? que faites vous de la liberté d’expression?
– vous vous intéressez aux problèmes de taourirt ; inutile de me le rappeler dans votre réponse à mon commentaire si ce n’est pour justifier pourquoi vous avez écrit votre article. Au contraire, je vous y encourage mais mettez y la forme qu’il convient ( et ne me dites pas que je vous dicte ce que » vous devez faire ou ne pas faire », de quel droit je le ferais??)
– les responsables doivent s’ingénier à faire preuve d’initiative et à
contourner les carcans de l’administration pour gérer les problèmes : vous n’avez pas besoin de le dire car c’est les a b c du bon management
– j’ai dit que vous n’aviez pas besoin de personnifier les progrès obtenus dans l’enseignement à taourirt autour du délégué ; je le redis et j’insiste sur ce point: vous ne pouvez pas m’empêcher d’exprimer ce point de vue. Réfléchissez bien à celà et vous tirerez les conclusions qu’il faut
– j’ai dit que vous avez trompé la modestie et la discrètion du délégué de l’enseignement: vous avez omis de répondre à cette affirmation; je persiste dans ce que je dis ( relisez mon commentaire pour en connaître la raison.
– vous pensez que j’attends des excuses de votre part ; relisez bien ma phrase, le mot « excuse » est directement lié à « prétexte » et n’a pas le sens que vous semblez lui attribuez; puisque vous avez évoqué ce point d’une manière peu courtoise à mon égard, je vous réponds en vous demandant de vous référer au cours de « l’analyse du contenu » en rhétorique et vous comprendrez ce que j’ai voulu dire
– une dernière chose par laquelle je devais commencer ; pourquoi vous demandez en prélude à votre réponse à mon commentaire aux amis d’oujda city de bien vouloir « publier votre réponse…..et à lire mon commentaire »; y a pas le feu, à ce que je saches , auriez vous des doutes quant à la non publication de votre réponse? y a t-il un phénomène quelconque derrière un échange d’opinion sur un sujet,quand bien même il y a divergence? mystère
je voulais être bref mais j’ai quand même débordé sur les limites que je m’étais imposé
je finis en espérant qu’il y a eu quiproquo et/ou malentendu dans mon commentaire, tout en restant attaché à ce que j’y ai dit et à la condition qu’on y prète le sens véritable.
cordialement,monsieur sadki
que des mensanges monsieurs, la realité des trafics de la délégation de taourirt existe tjrs, plus en plus… et j en ai plein d’exemples…