EVOLUTION DU PARTICIPANT

SAVOIR CHOISIR : l’évolution c’est la vie. Celui qui ne veut pas changer se condamne à

la stérilité. Il reproduit indéfiniment son propre personnage et finit par ne plus apporter à lui-même, aux autres et au groupe, une quelconque contribution. Une plante qui n’évolue pas ne vit pas ; si elle ne change pas, elle stagne,  voire régresse.

Il en est de même pour nous. Mais, comme  tout acte est formateur, il est rare que nous ne changions pas. En choisissant notre domaine de changement,  nous restons maîtres de notre propre évolution. Voyons quelques pistes possibles :

RESPONSABLE AVEC, ET NON, POUR LES AUTRES : le danger de paternalisme nous guette en permanence, surtout si nous sommes compétents, on viendra nous demander conseil et aide.

Il n’est pas question de rejeter les demandes, mais de mettre en plus son dispositif qui favorise la réciprocité. Si tous ont une responsabilité, s’ils ont besoin de nous dans notre domaine, nous aurons besoin d’eux dans leurs domaines.

L’échange réciproque évitera la dépendance et l’assistance.

SE CULTUVER EN PERMANENCE : tout change,  tout évolue et de plus en plus rapidement. L’informatique nous envahit et change nos modes de vie, voire nos modes de pensée. La biotechnologie se répand et transforme notre environnement.

De nouveaux matériaux naissent et modifient les performances   des objets les plus quotidiens, etc. Ce qui est vrai au plan technique l’est aussi au plan humain.

La démographie mondiale est galopante, la prolongation de la scolarité modifie les relations de commandement dans l’entreprise. L’évolution des médias nous donne accès à une masse d’informations. Savons-nous les sélectionner et les utiliser ? Etc. Devant cette accélération des changements,  il ne suffit pas de s’adapter au rythme de ces modifications, nous ne  serions que des fétus de paille emportés par un courant. Il est nécessaire que nos mentalités changent plus rapidement que la société, si nous voulons rester maîtres de notre destin pour l’orienter en fonction de nos objectifs. Cela ne sera possible que si notre culture, notre compétence s’élargissent, et si notre capacité d’être s’affirme.

APPRENDRE A DECIDER : l’information est la clé du pouvoir. Il est possible aujourd’hui d’avoir accès à une masse d’informations. Apprendre  à maîtriser cette information est une nécessité vitale si nous désirons participer aux décisions dans tous les domaines qui nous concernent directement. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui