Home»Débats»Oujda / justice La femme du juge écope de 3 ans et demi de prison ferme

Oujda / justice La femme du juge écope de 3 ans et demi de prison ferme

0
Shares
PinterestGoogle+

De nombreux curieux se sont attroupés dans l’enceinte du
tribunal de première instance d’Oujda pour savoir l’aboutissement de l’affaire
Zineb qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Le couperet est tombé tranchant sur la nuque de Nawal
Houmine, accusée d’avoir infligé d’atroces sévices à sa bonne Zineb Chtit,
petite enfant de 11 ans, originaire de la province de Taza. Au fait, l’accusée
qui reconnaît les faits rapportés avec préméditation dans le PV de la police
judiciaire, avait asséné à sa victime de violents coups entraînant de graves
blessures, lui a  rasé la tête et lui a brûlé, en se servant  d’huile
chauffée, différentes parties du corps dont l’organe génital (vagin). De fait,
N.H a écopé de 3 ans et demi de prison ferme et d’une indemnisation civile de
100.000DH.

« Ce jugement est trop exagéré !
Inéquitable ! » S’expriment des avocats du barreau d’Oujda dont
Fatima Benazza, Houria Didi et Nourredine Boubker avocats de la parte civile ou
Chahid Benyoussef avocat de l’accusée. Celui-ci, estimant qu’aucune
circonstance atténuante n’a été prise en considération, précise  que le
jugement a été fondé sur les articles 408 et 409 ainsi que les deux premiers
paragraphes de l’article 411  qui stipulent, en pareils délits, des peines
pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison ferme. En effet, l’accusée, déférée en
état d’arrestation, outre son nourrisson, né  il y a quelques semaines
pendant son incarcération, est mère de 3 autres enfants dont l’aînée est âgée
de moins de 5 ans. Autre circonstance avancée est son état psychique dû à la
grossesse au moment ou elle avait séquestré sa bonne qui, selon l’accusée,
lesbienne, harcelait sexuellement ses 2 petites filles  de 3 et 5 ans. La
partie civile s’étonne aussi que sa requête de non compétence ait été rejetée
par le parquet.

 Le mari, juge exerçant dans la province de Jerada,
est, lui aussi, impliqué pour complicité dans cette affaire  d’agression
d’une bonne par ses employeurs dont les faits remontent au 20 Août 2009. Mais,
en tant que magistrat, Khalid Yachouti bénéficie des règles de compétence
exceptionnelle (discrimination judiciaire) et le dossier a été confié au juge
d’instruction de la cour d’appel d’Oujda qui poursuit l’enquête.

MédiocreMoyenBienTrès bienExcellent
Loading...

1 Comment

  1. curieux
    14/10/2009 at 18:55

    j’èspère la clôture de ce dosssier parceque je suis sûr que d’autres dossiers sont en route.En ce qui concerne le jugement il est équitable et logique et je souhaite que le jugement de la 1ère instance ne connaîtra pas de changements.

Commenter l'article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *