Oujda : Lutte contre la violence à l’égard des femmes
Une cellule de lutte contre la violence à l’égard des femmes a été constituée. Celle ci est pilotée par le ministère de la justice.
Pour opérationnaliser l’ensemble des activités organisées dans le cadre de sensibilisation pour l’élimination de la violence perpétrée à l’égard des femmes , la cellule de lutte contre ce type de violence, réunie ce lundi , sous la houlette d’El Hassan Fares , procureur général du roi à Oujda, a corroboré le travail associatif par l’ouverture de deux salles d’écoute auprès du tribunal de famille. Une action qui vise à apporter le soutien nécessaire du ministère de la justice aux femmes victimes de violence. La cellule qui veillera sur la gestion de ces deux salles est composée des substituts du procureur, des agents de la police, la gendarmerie royale, le ministère de la santé, les centres d’écoute et les associations œuvrant dans le domaine des femmes.
Une cellule qui dépend du ministère de la justice et qui focalise sur les problèmes auxquels se heurtent les femmes auprès des services administratifs locaux. « Plusieurs femmes ont rencontré des problèmes pour inscrire leurs enfants sur le registre de l’état civil, car quand elles s’approchent de ce service elles sont mal accueillies et mal vues surtout quand il s’agit d’une mère célibataire » précise maitre Zouhra Zaoui, avocat et présidente d’un centre d’écoute pour femmes. Cette cellule est venue à point nommée pour solutionner les problèmes auxquels se heurtent ces femmes. « L’objectif convoité par la création de ces deux espaces institutionnels d’écoute ambitionne à tranquilliser et mettre en confiance le plus grand nombre possible de femmes tout en leur expliquant leurs devoirs et droits en cas de litige quelconque » rapportent plusieurs substituts.
En parallèle avec la mise en place de ces deux salles d’écoute institutionnelles, le centre d’écoute pour femmes Ain El Ghazel 2000, a entamé une sensibilisation au niveau des établissements scolaires pour inculquer l’esprit d’entente et de compréhension dés le jeune âge. Une activité déclinée en une exposition ambulante de tableaux d’art plastique réalisés par des femmes qui ont subi différentes formes d’agressions et qui sera exposé dans différents bibliothèques et centres de culture. « Je sais que mon tableau n’est pas un chef d’œuvre mais il relate une souffrance subie. Et c’est ce sentiment que je vais expliquer aux personnes qui contempleront mon travail » explique une femme participante à cette exposition.
De leurs cotés les élèves des différents cycles d’enseignement participeront à un concours théâtral pour sensibiliser d’avantage leurs camarades de classe, grâce à des activités ludiques qui valorisent le respect de l’autre. Un travail qui s’inscrit dans le cadre de la campagne internationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Il est organisé en partenariat avec le FNUAP et en coordination avec la délégation du Ministère de l’éducation nationale d’Oujda, le Ministère de développement social pour la famille et la Solidarité, une semaine de sensibilisation sur la violence basée sur le genre. « A travers un support novateur de communication à savoir la réalisation des pièces théâtrales, faites par les élèves et encadrées par les professeurs de français, nous visons à partager notre ambition avec les générations de demain » explique à ALM Amina Moumni, coordinatrice d’un centre d’écoute.
/ Aujourdhui Le Maroc
3 Comments
on a besoin aussi d’un centre d’écoute -d’homme-.car ,la provocation des femmes ,commencent..allez voir les artères des villes..
Il était une fois …
Droit de la femme à Oujda
Cette lettre vous a été parvenue d’une adresse email : Karima-oujda@caramail.com. Karima est une femme au foyer, elle ne sait ni lire ni écrire et ne peut faire un message en email. Karima vit avec ses deux filles et deux garçons dans une maison qui ne peut être décrite que comme une prison.
Je peux écrire 500 pages sans pouvoir vous décrire la vie de Karima. Mais certaines descriptions grossières peuvent vous rapprocher de la situation globale de son foyer.
Le foyer est composé de 3 personnes masculines et de 3 personnes féminines. Les premiers ont la peau rouge et proche au noir car ils sortent de la maison et voient le soleil. Karima et ses deux filles ont la peau blanche jaunâtre car elles vivent dans l’ombre. Elles ne sortent que rarement de la maison et seulement accompagnées. On peut aussi remarquer que les pieds de Karima sont gonflés juste en dessus des chevilles en raison des déplacements très limités dans la petite maison. C’est en quelque sorte la prison.
Un jour pour aller chez des proches, on les a transportées dans un véhicule de type Honda. Le véhicule a été couvert d’une bâche et la porte a été bien fermée de façon à ce que personne ne peut les voir et elles ne peuvent voir personne. Par hasard le véhicule est passé dans un souk où il y a beaucoup de monde. Le véhicule roulait en ralenti et les deux filles ont pu jeter un coup d’œil dehors à travers des fissures dans la porte et elles ont pu voir un événement extraordinaire et incroyable. Elles ont raconté cet événement très étonnant à des filles qu’elles rencontraient sur la terrasse de chez elles et dans les fêtes des mariages etc. c’est quoi l’événement ? Elles ont vu dans le souk un homme qui vend des trucs concernant les femmes.
Si on parle à une des deux filles, on a l’impression qu’on parle à des étrangères qui essayent d’apprendre la langue arabe. La raison est sûrement le peu de contact avec l’environnement depuis leurs naissances.
Et après tout ça et avant tout ça, il y a la ceinture du père et la chaîne en fer qui permet d’enchaîner son vélomoteur en dehors de la maison et sert aussi à redresser Karima, ses filles et même les deux garçons à l’intérieur de la maison. La première chose qu’on peut remarquer si on rentre chez Karima, c’est des taches noires sur les mures du couloir, de l’escalier et des chambres. Il s’agit de taches de sang qui ont jaillis après des coups de chaines et qui ont noircis avec le temps. Même avec l’effort de les enlever et les nettoyer de temps à autre, ces taches de sang restent toujours.
Karima ne sait pas le tribunal, le commissariat, l’écrivain public … Une des rares occasions données à Karima pour sortir de la maison elle seule, elle a pensé à porter plainte contre son marie et elle est allé à la mosquée pour voir l’Imam en croyant qu’il peut lui faire quelle que chose contre son marie.
Actuellement, Karima attend et espère que le hasard joue son rôle et des policiers passent à coté de chez elle, et elle profite de ce hasard et leurs parler de sa vie et peut être ils peuvent lui rendre un service.
La dernière chose que j’ai apprise est que le monsieur de Karima la fait signer une procuration générale pour s’approprier de l’héritage de Karima. J’ai appris qu’il a réussi à avoir une part d’argent auprès des frères de Karima et il est encore entrain de les poursuivre pour d’autres parts. Karima n’espère pas qu’il réussisse à avoir le reste de la part de ses frères.
NOUS VIVONS LE 21ième SIECLE. JE SUIS UNE EMPLYEE ET QUAND JE PENSE A MON FAIBLE REVENU, JE TROUVE DES GENTS QUI CRIENT POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES ET LE DROIT AU TRAVAIL. QUAND JE VOIS DES PETITES FILLES QUI NE VONT PAS A L’ECOLE, JE VOIS AUSSI CEUX QUI APPELLENT A LA SCOLARISATION DES ENFANTS. MAIS EST-CE QU’IL Y A CEUX QUI APPELENT AU DROIT A L’OXYGENE POUR KARIMA ????????????????????????????????????.
wenas atodos……me encanta eso de violencia….es una opurtunidad deverdad para saben las cosas como son pfff y ademas alos musulmanes k tratan ala mujer como un animal deverdad y nose porque????…..si il islam dice esoooo pos yo no creo k dios va adeser esoo k vas apegar ala mujer como en quran dese fadribohomppfff kiero k alguen me explica esoo xfaa bueno besos