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« Les espèces gibier au Maroc : Bilan des connaissances et perspectives de recherche »

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« Les espèces gibier au Maroc :
Bilan des connaissances et perspectives de recherche »
Thème d’un Colloque international à
La Faculté des sciences de Rabat

Mohammed Drihem
La Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V de Rabat organise un colloque international sous le thème : « Les espèces gibier au Maroc : Bilan des connaissances et perspectives de recherche » et ce du 22 au 23 mai 2024 Prochain.
Coordonnée par le Pr chercheur Abdellah ICHEN, expert en biologie de la conservation animale notamment la gestion et conservation des espèces gibier, cette manifestation scientifique est organisée dans le cadre d’une collaboration entre la Faculté des Sciences de Rabat, l’Agence Nationale des Eaux et Forêts représentée par son Centre d’Innovation, Recherche et Formation et la Fédération Royale Marocaine de la Chasse, représentée par son Bureau régional de Rabat-Salé-Kenitra, avec la participation du Groupe de Recherche pour la Protection des Oiseaux au Maroc (GREPOM).
Selon un communiqué de presse des organisateurs, les objectifs de ce Colloque s’articulent autour de la présentation des différentes modalités de gestion des espèces gibier appliquées à l’échelle nationale et internationale, de l’exposition des résultats d’études bioécologiques menées sur les espèces gibier (sauvages et d’élevage) et de la concertation et proposition des perspectives qui permettront d’améliorer leur gestion et leur conservation.
En marge de ce colloque précise-t-on ; une convention tripartite sera signée et aura pour objet d’établir le cadre de collaboration entre ces Parties (Faculté des Sciences de Rabat, l’Agence Nationale des Eaux et Forêts et la Fédération Royale Marocaine de la Chasse) à travers l’encadrement des étudiants-chercheurs et la conjugaison des efforts pour améliorer les connaissances scientifiques et techniques dans le cadre de leurs responsabilités scientifique et sociale respectives.
En vue d’enrichir le débat et de découvrir les bonnes pratiques à l’échelle nationale et internationale, des experts cynégètes nationaux et internationaux ont été invités à prendre part à ce colloque international afin d’animer trois conférences plénières sur les espèces gibier de leurs pays respectives.
Aussi, des communications orales et affichées portant sur le thème du colloque seront également présentées par des scientifiques nationaux et représentants des organisations non gouvernementales pour enrichir davantage la stratégie cynégétique nationale par leurs résultats obtenus et proposer d’éventuelles perspectives et recommandations cynégétiques.
A souligner au passage qu’au Maroc, la gestion des espèces gibier revêt une place de choix sur les plans écologique, socio-économique, culturel et récréatif par son intégration dans les plans de conservation et de développement forestier.​
Pour conserver et valoriser ces espèces faunistiques, les entités publiques responsables ont entrepris plusieurs actions visant l’organisation de la chasse en amodiations au profit des associations et sociétés de chasse, à charge pour celles-ci d’y réaliser les aménagements prévus dans les cahiers des charges aspirant à leur conservation et développement et la mise en place d’un système d’aires protégées (dont 10 parcs nationaux d’une superficie globale de plus de 600.000 ha), qui englobent des écosystèmes uniques et représentatifs de la diversité biologique du pays. Ces derniers abritent une faune à valeur cynégétique diversifiée dont la Gazelle dorcas, la Gazelle de cuvier, le Mouflon à manchettes, la Gazelle dama mhorr, l’Oryx d’Arabie, Oryx Algazelle et le Cerf de barbarie. L’ensemble de ces espèces ont un statut de conservation défavorable.
Par ailleurs, il y’a lieu de noter que parmi les espèces cynégétiques les plus prisées, on trouve la Perdrix gambra. C’est la principale espèce de chasse au Maroc. On la rencontre presque dans tout le territoire national dans les milieux aussi variés que les forêts claires, les plaines agricoles, les steppes semi-arides et les oasis en plein Sahara. C’est une espèce assez commune et nicheuse.
Le repeuplement des lots amodiés de chasse par les perdrix est assuré en grande partie à travers deux stations d’élevage à connaitre : La station « Gazelle Gibier » à Bouznika, et la station « Altube Gambra » à Safi. La diversité génétique des perdreaux d’élevage est, à ce jour, mal connue, au même titre que les populations fondatrices de grande faune dans les aires protégées.

 

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