’Il était une fois un vieux couple heureux – de Mohammed Khair-Eddine : un roman insultant pour les Arabes
Dans une violente diatribe agrémentée d’une hostilité ostentatoire, agressive et bien dirigée, Mohammed Khair-Eddine part en croisade contre les Arabes qu’il accuse de drogués, de soulards, de dissipateurs qui bouffent leurs économies dans l’alcool. Il va encore plus loin quand il affirme que les Arabes s’approvisionnent en alcool à la veille des fêtes religieuses et du mois sacré du Ramadan pour le cuver bien à l’abri, bien loin des regards de l’homme, pendant que les non Arabes jeunent, vont à la mosquée pour les prières rituelles du jour et de la nuit. Ecoutons-le insulter les Arabes :’’Hé ! C’est qu’on s’enrichit vite en vendant du vin et des alcools aux Arabes. Les Arabes boivent beaucoup plus que tous les autres. Ils engloutissent toutes leurs économies dans la boisson. Ils font des stocks chez eux pour passer le ramadan ou les fêtes religieuses…Un Arabe boit pour fuir la réalité. Il se drogue et il boit.’’(Page 47)
Le cas des Chleuhs n’échappe pas à la critique de l’écrivain mais il est vu différemment puisqu’il les considère comme étant les victimes de leurs mauvais instigateurs, qui sont, à coup sûr, les Arabes dont ils s’inspirent car il dit à ce propos ‘’Depuis peu, les Chleuhs suivent la même pente’’ (Page 47), la pente raide de la débauche et de la dépravation empruntée depuis un assez long temps par les Arabes.
Il n’a pas suffi à Mohammed Khair-Eddine d’invectiver les Arabes de son époque et de la manière la plus directe, il va jusqu’à bêcher dans les livres anciens dans le sinistre dessein de d’exhumer des arguments pour faire encore plus mal. Pour cela, il doit revenir loin dans le passé à la rencontre d’Ibn Khaldoun qu’il cite en autorité pour enfoncer encore plus le clou dans la plaie qu’il a ouverte: ’’Ida ouribat khouribat, wa ida khouribat lam touskan’’*(Page 53)
Mohammed Khair-Eddine ne s’en tient pas à la violente diatribe contre les Arabes, il délègue ses pouvoirs à Bouchaïb, le personnage principal de l’œuvre, pour citer en référence la Bible, ‘’Les Ecritures saintes’’, comme il dit, pour condamner un meurtre commis au village, à la suite d’une beuverie: ’’Il est dit dans les Ecritures saintes :’’Tu ne tueras point’’. Mais l’homme n’en fait qu’à sa tête, il vole, il tue, il ment’’ (Page 48). La citation ‘’Tu ne tueras point’’ est empruntée aux Dix Commandements ou décalogue que Dieu transmet à Moïse, selon le judéo-christianisme (Exode 20-13). Ce commandement est repris dans le Nouveau Testament :’’Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens :’’Tu ne tueras point’’ (Mathieu 5-21).
Mohammed Khaïr Eddine se réfère à la Bible pour dénoncer le crime et le meurtre. Il avait mieux que la Bible comme argument d’autorité pour dénoncer tous les maux qu’il y a sur la terre. Il aurait pu se référer au Coran et à la Sounna (Tradition du Prophète, que la prière et le salut soient sur lui) pour prémunir contre le péché, le réprouver ou le châtier.
-Pour ce qui est du meurtre, Dieu dit dans le Saint Coran :’’C’est pour cela que fut imposée par Nous cette loi aux fils d’Israël :’’Quiconque aura tué un être humain sans que celui-ci ait commis un homicide ou semé le désordre sur cette terre sera censé avoir tué l’humanité entière. Celui qui aura sauvé la vie d’un seul homme sera tenu pour le sauveur du genre humain….’’. (Aya 32, Sourat Al Maida) ; Ou bien :’’N’attentez pas à la vie d’autrui que Dieu a fait sacrée, sauf pour motif valable….’’ (Aya 33, Sourat Al Israe 33)
-Pour ce qui est du vol, Dieu dit :’’Le voleur et la voleuse auront la main tranchée, en sanction du méfait commis. Telle est la peine édictée par Dieu. Dieu est tout puissant, Il détient la suprême sagesse’’ (Aya 38, Sourat Al Maida)
-Pour ce qui est de la fornication, Il dit :’’Et n’approchez pas de la fornication. C’est une turpitude, une mauvaise voie’’ (Aya 32, Sourat Al Israe) ; ou bien :’’Vous infligerez à la femme et à l’homme coupables d’adultère cent coups de fouets chacun… ‘’ (Aya 2, Sourat Annour)
– Pour ce qui est du vol, il convient de se référer au Hadith suivant : ‘’Un homme vint demander au Prophète (que la prière et le salut soient sur lui) :
-Est-ce que le Musulman vole ?
Le Prophète (que la prière et le salut soient sur lui) lui répondit : Oui
-Est-ce qu’il pratique la fornication ?
-Oui
-Est-ce qu’il ment ?
-Non’’
Le roman de Mohammed Khair-Eddine ‘’Il était une fois un vieux couple heureux’’ au programme des classes des terminales de notre système éducatif et scolaire, toutes sections et toutes filières confondues, contient des propos insultants pour les Arabes qui le lisent et le font lire et apprécier à leurs élèves, comme si c’étaient là des attributs inhérents à l’ethnie et qu’il convient de connaître, de faire connaître et de transmettre au large public dans un souci de vulgarisation à caractère pédagogique.
– Les pages renvoient à l’édition Librairie Al Ouma, édition 2007
* Quand une maison ou une nation est arabisée, elle se délabre, et quand elle est délabrée, elle n’est pas habitable.(traduction de Mohammed Khair-Eddine)
17 Comments
Ce livre résume le populisme ambiant qui se propage dans les pays arbo-muslmans. Des gens payés par des évangélistes ou tout simplement victimes de cet état d’esprit qui vise les arabo-msulmans écrivent des âneries.
Beaucoup de maisons d’édition sont aux mains de
mafias qui ne visent qu’à diaboliser notre religion et notre civilisation.
Soyons vogilants et unis.
Dans son roman: »Il était une fois un couple heureux » Mohammed khair-Eddine narre la vie,fait la biographie d’un couple et dépeint le comportement,l’attitude de certains personnages pour en dépeindre toute une société à un moment donné.Pour bien comprendre l’oeuvre on doit prendre en considération le contexte socio-culturel et politique qui ont influencé l’auteur et les événements qui ont marqué la période où il vivait,et a écrit le roman. Vous lui reprochez d’avoir fait référence ou cité des passages de la bible pour dénoncer le crime,le vol et vous l’incriminez ,l’accusez , accusation grave et jugement hâtif, précipité,déplacé qu’un intellectuel doit éviter de faire. On est libre de faire la critique de l’ouvre mais objectivement, sans porter atteinte à la personnalité,à ses idées,à ses convictions.Pourquoi vous utiliser la religion pour dénigrer, discréditer et un moyen de pression pour consolider une thèse ? L’auteur n’avait pas l’intention de diffamer ,d’insulter qui que ce soit, il narre, dépeint des personnages ,une société et c’est son travail ,sa mission.Qu’il se réfère à la bible ,à l’évangile ce n’est pas un crime si le texte,le passage n’est pas en contradiction et respecte les préceptes du Coran.Un peu de tolérance et qu’on respecte;qu’on reconnaisse les droits ,les points de vue,les croyances des autres.
Excusez moi je suis terrifié par ce que vous écrivez au sujet d’un poète et un grand écrivain comme Mohammed kh-eddine.En effet ,il faut appréciez l’oeuvre par son côté littéraire et laissez de côté les idées qui n’engagent que l’auteur.Vous en tant que professeur de français ,vous devez faire aimer la littérature à vos élèves.En critiquant ainsi l’oeuvre en question,vous la diabolisez.Par conséquent ,vous causez du tort à vos élèves en leur faisant haïr la littérature et la langue française.Outre ces critiques déplacées sur un écrivain aussi célèbre que Mohammed Khair-eddine,vous vous taxez vous-mêmes de lecteur intolérant et fanatique.Si Voltaire était vivant,il vous donnerait une belle leçon de tolérance et de l’acceptation de l’autre.Je vous conseillerais Mr Zaid de revoir vos idées haineuses,et de remplacer la haine par l’amour des Lettres.
Vous qui avez la plume facile pour la critique ,n’était-il pas vrai que les arabes sont les gros consommateurs du vin au Maroc et dans le monde, depuis la période pré-islamique jusqu’à nos jours.(Les statistiques parlent de millions de bouteilles de vin consommées par an)D’ailleurs ,n’as-tu pas remarqué que les marocains font la queue dans les magasins du marché couvert et à Merjane ,à chaque période qui précède une fête religieuse pour s’approvisionner en bière,vin et whisky.D’ailleurs ,n’est-il pas écrit dans le Saint Coran que les arabes sont les pires mécréants et hypocrites qui soient (traduction approximative)(inna al arab achaddou koufran wa nifaka).Alors ouskout(tais-toi)!!!!!!
Mr ,c’est non seulement décevant mais aberrant qu’un professeur de français appelé à faire aimer à ses élèves la littérature soit amené à diaboliser cette dernière .En littérature on ne juge pas le contenu on juge le contenant c’est à dire la beauté esthétique ,les idées ne viennent qu’en dernier ressort.De plus Mohammed khaire-eddine est un grand poète et un grand écrivain maghrébin d’expression française qu’il faut aimer et non diaboliser.C’est bien dommage!!!!
vous avez raison .le livre de Moh khair-eddine est une offense à l’honneur des arabes .Vous avez raison ,c’est un écrivain nul et un mauvais poète par cequ’ila osé dire que les arabes sont les grands buveurs d’alcool.Cher Zaid ,ne faut-il pas un tribunal d’inquisition qui le jugera pour ses péchés envers les arabes?cher Zaid , son livre ne mérite pas d’être brûlé sur la place publique pour avoir souillé l’honneur des arabes?et l’auteur lui-même ne mérite pas qu’on lui organise une cérémonie de l’ autodafé à l’exemple des inquisiteurs du Moyen-Age?Cher Zaid ,pour toutes ces raisons ,vous avez mille fois raison !!!!!
oui, on l’a dit à nos élèves. mais ils n’y font pas attention et ils n’y feront jamais attention. l’étude d’une oeuvre intégrale, ils la refusent. ils refusent de lire les oeuvres au programme. ils ne font pas attention à ce dit khair-eddine ou voltaire ou encore balzac. ils répètent: nous ne comprenons pas la langue française. oui, vous expliquez bien, mais nous ne comprenons rien!hhhhhhhhhhhhh
un article subjectif,qui exprime clairement les opinions d’un auteur plus ou moins raciste.personnelement,j ai deja lu ce roman,et ce « zaid » n’a cité que les mauvaises choses que khaireddine a écrit sur les arabes.
gracias mucho mucho por que es un texto magnifico gracias hasta prunto
Il est vrai que les arabes sont des buveurs inveteres,mais ils,sont genereux et hospitalier, ils on se defaut mais d’immense qualites a cote, moi jai trouve ke des,zrabes pour m’aider dans mes probleme, peu importe si leur sensibilite les pousse a boire pour fuire une realite ..FAI UN LIVRE SUR LES OCCIDENTAUX QUI METTENT LEUR VIEUX PARENTS EN MOURROIRES
merci sur ces efforts mon Ami. on plus j’éspire a les éléves comme toi une bon continuation a cet orientation des études bon chance
bon chance a tout les éléves
bon chance
quelle déception, je n’ai pas d’autres mots pour décrire ce que je ressens, c’est malheureux
vraiment c’est formidable….trés belle histoire …rien à dire
Ceux qui ont connu Khaïr-Eddine à cette époque se souviennent d’un jeune garçon déclamant des poèmes entiers quand il n’en inventait pas déjà lui-même. Entré en littérature malgré l’opposition de son père, Khaïr-Eddine trouve là une nouvelle famille. Ses découvertes et ses rencontres orientent alors sa vie et ouvrent un parcours jalonné par des mots-repères, thèmes majeurs aussi, tels que séisme, exil, retour, errance perpétuelle. Aussi, quatre grandes périodes marquent cet itinéraire de poète errant, ce trajet en pointillé.
En effet, la période 1961-1965 est dominée par le séisme. Tout d’abord celui qui frappe, le 29 février 1960, la ville d’Agadir où Khaïr-Eddine s’installe (1961-1963), abandonnant les études pour l’écriture. Chargé d’enquêter auprès de la population pour le compte de la Sécurité Sociale où il travaille, Khaïr-Eddine met en gestation L’Enquête et Agadir qui paraîtront ultérieurement. Enfin, le jeune poète est à son tour « travaillé » par le séisme dont il fait à travers son oeuvre le symbole majeur de toutes les remises en question et de tous les ébranlements individuels et collectifs. Avec un groupe d’amis dont Nissaboury, il préconise cette révolution dans le domaine de la poésie et la nomme « guérilla linguistique » dans un manifeste intitulé « Poésie toute ». Suit une revue, Eaux vives, éphémère mais point de départ d’une carrière poétique puis romanesque qui s’inscrit dès lors dans le grand mouvement littéraire et intellectuel marqué par la naissance de Souffles en 1966. De 1963 à 1965, installé à Casablanca, Khaïr-Eddine produit de façon intense: « L’Enterrement », nouvelle parue dans Preuves en juin 1966, « Nausée noire » (Siècles à Mains, Londres, 1964). Il se lie d’amitié avec ceux qui fondent Souffles, notamment B. Jakobiak et A. Laâbi, compagnons de poésie et de combat. Cette première étape de l’itinéraire de l’écrivain débouche, comme chez nombre d’écrivains de cette époque, sur le départ pour la France (1965), à la rercherche « dans la distance, du seul lien possible »[4] avec la famille et le pays, fuis l’un comme l’autre.
s’il veut plait je peut le contexte historique de ce l’oeuvre et merci