Tabaamrant a crée l’évènement au parlement.
.la députée Fatima chahou alias tabaamrant du groupe du RNI a eu l’audace de poser une question au ministre de l’éducation national Mr Mohammed Elouafa relative a l’enseignement de la langue amazigh .ce qui a surpris l’assistance et les spectateurs qui suivaient en directe la couverture des travaux de la dite séance a la télévision nationale ,c’est que la question a été posée en langue tachelhit du Souss .c’est une première dans l’histoire du parlement ; ce qui a provoqué un débat au sein des députés des différentes tendances politiques et des points d’ordres n’ont pas manqués .
Tout le monde s’est montré favorable a cette initiative qui intervienne après l’adoption de la nouvelle constitution qui a rehaussée l’amazigh a une langue nationale a coté de l’arabe malgré quelques réticences qui ne sont que des exceptions qui confirment la règle.
Mr le ministre a tenu à répondre à cette question en arabe bien sûr mais on ne sait pas s’il a bien saisi ce qui a été dit ou il s’est contenté de la repense rédigée a l’avance par les services de son département comme de coutume pendant les séances des questions orales .
Dans l’attente de la loi organique relative a la mise a niveau des langues notamment l’amazigh et la création des instances spéciales pour l’enseignement et le développement de cette langue ; le parlement doit être doté des moyens matériels et humains nécessaires pour permettre aux députés de s’exprimer dans la langue qu’ils maitrisent et de fournir une traduction instantanée aux intéressés ministres ou autres comme c’est le cas aux congrès et séminaires et a l’ONU et autres organisations .
Dorénavant aucune négligence ne sera tolérée et nul n’est censé ignorer les dispositions constitutionnelles. La majorité des marocains sont des amazirophones et ne trouvent aucune difficulté a ce sujet ; pour les autre ils doivent fournir un effort pour apprendre cette langue qui est la notre et celle de nos ancêtres ; la connaissance est mieux que l’ignorance.
Bravo a notre artiste et parlementaire dont l’intervention a suscité un sérieux débat et a fait couler beaucoup d’encre.
Les présidents des groupes parlementaires ont tous salués le courage de la représentante de la nation et ont confirmé son droit de s’exprimer ainsi même avant la loi organique qui doit généraliser l’emploi de la langue amazigh au parlement et à l’audio visuel. Espérant qu’elle ne tardera pas.
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