Voilà près de 6 ans que OUJDA a décrété le beige couleur unifiée de la ville. Le but ayant motivé cette décision, est d’en finir avec ce patchwork  de couleurs disparates qui donnait à la ville un caractère rural et avec les extravagances des propriétaires des habitations et industriels de la peinture.

Quant au choix du beige, cette couleur convient, selon les professionnels, aux conditions climatiques de cette ville poussiéreuse ; froid rigoureux en hiver et canicule en été. Par ailleurs, ce choix a pour but d’uniformiser la couleur des façades des habitations en vue d’améliorer la topographie de cette ville millénaire.

Cette décision qui, rappelle-t-on, est obligatoire, constitue une belle opportunité pour les industriels et les professionnels de la peinture compte tenu de l’emploi qu’elle générerait.

Or, près de 6 ans plus tard, on est presque à la case départ. Peu de propriétaires d’habitations ont repeint leur logement beige. De fait, ce patchwork de couleurs sans harmonie persiste,

Aussi, se demande-t-on quelles mesures faudrait-il entreprendre pour sensibiliser les populations à adhérer à ce projet, véritable opération de lifting, qui contribuera sûrement à donner plus de captivité et d’attractivité à OUJDA qui change aussi bien sur le plan habitat qu’urbanisme.