LA FONCTION DE L’ANIMATEUR (suite)
LA FONCTION DE L’ANIMATEUR (suite)
LA FONCTION DE PRODUCTION : elle vise à rendre le travail de groupe plus efficace.
-faire fixer les objectifs et veiller à ce qu’ils comportent trois critères : le problème à régler, les personnes concernées, l’action à entreprendre ; qu’il soit perçu et accepté part tous,
-élaborer le programme correspondant à l’objectif et préciser les différents éléments à aborder pour cerner le problème,
-proposer une procédure détermina nt les moyens et les méthodes de travail,
-favoriser la circulation de l’information pour que chaque membre dispose des éléments nécessaires pour réfléchir avant de décider,
-permettre la prise de décision collective en distinguant les décisions de fonctionnement des décisions politiques,
-organiser l’action en déterminant les objectifs, les priorités, les responsabilités, les échéances, les moyens et les finances,
-dans le cadre d’une stratégie situant chaque action particulière dans un processus cohérent de changement.
LA FONCTION DE FACILITATION : elle vise à élaborer ou procurer des outils de travail nécessaires.
-situer chaque réunion dans la vie d’un groupe afin qu’il y ait continuité dans le travail à réaliser individuellement et collectivement.
-utiliser les différents types de réunions en fonction des besoins et des problèmes d’information précédant la recherche puis la décision,
-déterminer les moyens nécessaires pour travailler : convocation précise et détaillée, procédure, compte rendu, salle confortable,
-choisir les méthodes appropriées favorisant l’expression de tous et l’approfondissement des problèmes, méthode de pensée, d’analyse, de synthèse,
-élaborer des définitions des fonctions claires et précises pour chaque responsabilité, délimitant les territoires de pouvoirs personnels et collectifs,
-créer un climat où chacun se sente à l’aise pour être lui-même et apporter sa contribution en fonction en fonction de ses capacités.
LA FONCTION DE REGULATION : elle vise à permettre l’expression individuelle et les affrontements collectifs.
-chaque membre croit aux virtualités des autres,
-éviter tout jugement de valeur pour apprendre à porter des jugements de réalité,
-favoriser l’expression de chacun par des questions, des silences, ou la spontanéité,
-favoriser l’implication contre la neutralité en s’impliquant soi-même,
-passer du « je » au « nous » par l’apprentissage de la synthèse,
-apprendre à écouter en étant disponible aux messages des autres,
-essayer de comprendre en profondeur la pensée de l’autre,
-s’entraîner à l’affrontement car on ne règle pas les problèmes sans en parler,
-rechercher les conditions d’une participation efficace, en partant du désir, de la compétence et de la conscience d’être concerné de chacun. /.
DOC. STAGE B.E.L.C.
DE VIVE VOIX: Mohammed Essahlaoui
Aucun commentaire