REFERENTIALISATION DU DISCOURS POLITIQUE VEHICULE PAR LA PRESSE ECRITE DU MAROC : NECESSITE DE SE DISTINGUER, SANS SE FAIRE REMARQUER… !
REFERENTIALISATION DU DISCOURS POLITIQUE VEHICULE PAR LA PRESSE ECRITE DU MAROC :
NECESSITE DE SE DISTINGUER, SANS SE FAIRE REMARQUER… !
La presse écrite est censée, comme on le sait, s’acquitter quotidiennement de son délicat devoir primordial, d’informer ses lecteurs, de la manière la plus objective possible, de tout ce qui pourrait être considéré comme événement susceptible de répondre à leurs besoins, de satisfaire leur curiosité, dans toute la mesure du possible.
Aussi, les interventions qui suivent ne sauraient prétendre émettre une quelconque appréciation de pratiques journalistiques, ni valoriser des procédés scripturaux jugés, quelque part, en deçà ni au de là, du souhaitable, du permissible. Toutefois, elles représentent à nos yeux, une occasion de nous poser des questions pour mieux comprendre, pour mieux appréhender les exigences, les enjeux de l’écriture journalistique, à vocation essentiellement informative.
Parmi les évidences, constatables par tout un chacun, s’imposent sans conteste, du moins dans les pays dits développés, les principes fondamentaux de l’éthique du domaine :
<LA PLURALITE ET LA DIVERSITE DES SOURCES D’INFORMATION qui permettent surtout de garantir une marge nécessaire à toute comparaison, à toute vérification immédiate ou ultérieure, renforçant ainsi, la crédibilité tant de la source que de l’organe ciblés.
Parce que liberté d’expression exige, parce que devoir d’informer objectivement oblige, l’on ne saurait transiger sur le principe fondamental de la pluralité des premières sources d’information, afin que soient limités les effets néfastes et dangereux d’une monopolisation intempestive de l’information.
<LA PLURALITE DES ORGANES DE LA PRESSE ECRITE qui est une condition sine qua non de la liberté de s’exprimer, la liberté d’informer. En aucun cas, par exemple, un organe ou un groupe de presse, n’aurait le droit de s’accaparer le domaine, même s’il en a les moyens matériels, idéologiques.
Autant, il existerait un nombre considérable de quotidiens, d’hebdomadaires, de mensuels, autant seraient limités les effets fâcheux de la désinformation, de l’intox. et autant se porterait mieux le paysage médiatique du pays.
<LA PLURALITE DES VISIONS ET DES DISCOURS APPROPRIES qui permet et favorise l’émergence, le développement, l’épanouissement d’actes d’information de qualité de plus en plus supérieure, et par voie de conséquence, de plus en plus crédible.
Approchée, à la fois dans sa globalité et dans ses spécificités, l’information en tant qu’énoncé irréprochable sur les plans de la forme, et du contenu communicatif, devrait refléter une vision bien déterminée, conçue, matérialisée, véhiculée au moyen d’un discours politique spécifique.
A ce niveau de la construction communicationnelle, se mesurent les différentes dimensions d’un acte informatif, suffisamment cohérent, porteur d’intentions de communication messagère, claires, excluant toute interprétation erronée, déstabilisatrice, prévoyant toutes les réactions possibles des lecteurs. Aussi la clarté sémantique, la pertinence des choix linguistiques, l’exactitude morpho- syntaxique, entre autres, nécessitent-elles des efforts particulièrement soutenus.
Cependant, bien que de telles qualités représentent des atouts indéniablement indispensables, elles ne sauraient/ne pourraient se substituer à des stratégies discursives spécifiques, jamais neutres ni arbitraires.
INFORMER C’EST, SURTOUT ET AVANT TOUT, CONVAINCRE, AU MOYEN DE L’IMAGE GLOBALISATRICE DONT L’AUTEUR/JOURNALISTE SE SERAIT SERVI POUR PRESENTER SES INFORMATIONS SPECIFIQUES : des informations, de toute évidence, relayées par d’autres organes de presse ; c’est donc chercher des nuances pertinentes, qui feraient la différence, une différence capitalisable dans les registres des grandeurs journalistiques incontestables.
Néanmoins, et en dépit de tous les ingrédients nécessaires que l’on puisse imaginer, dans la pratique de la « cuisine » journalistique, que l’on conçoit, que l’on élabore, que l’on prépare scrupuleusement, méticuleusement, POUR UN RECEPTEUR/CONSOMMATEUR DE PLUS EN PLUS EXIGENT,POUR UNE OPINION POLITIQUE,DESORMAIS LOURDEMENT EQUIPEE EN MOYENS SOPHISTIQUES DE LECTURE, BENEFICIANT,LE PLUS SOUVENT, D’UN ESPRIT D’ANALYSE,DE JUGEMENTS, INCISIF.
CAR, IL IMPORTE, IMPERATIVEMENT, DE TOUJOURS PRENDRE LE LECTEUR EN CONSIDERATION, EN LUI RESERVANT LA PLACE QUI LUI REVIENT : LE CENTRE DE TOUT LE DOMAINE DE L’INFORMATION QUI LUI EST SPECIALEMENT DESTINEE.
<LE DROIT INALIENABLE DES LECTEURS A ETRE REGULIEREMENT, OBJECTIVEMENT, PROFESSIONNELLEMENT INFORMES, à une information juste, pertinente, révélatrice d’autres vérités, qu’ils revendiquent dans leur vie quotidienne .Ils exigent une presse écrite clairement positionnée socialement, politiquement, idéologiquement. Finies les cachoteries, les astuces langagières…
Ce dernier point, étant forcément et fortement exigé par les lecteurs assidus et engagés requiert, de notre point de vue, une exemplification plutôt d’ordre pratique, susceptible d’alimenter éventuellement des débats ciblés, et de contribuer à apporter des clarifications et des précisions complémentaires:
(1) Soit un événement politique X, rapporté par l’ensemble des médias nationaux, compte tenu de son importance, de sa pertinence, de son actualité ….
(2) Soit la problématique suivante : QU’EST-CE QUI DIFFERENCIERAIT,,,,,QU’EST-CE QUI PERMETTRAIT A UN LECTEUR DE DIFFERENTS ORGANES NATIONAUX DE PRESSE ECRITE DE CLASSER TEL OU TEL JOURNAL DANS TELLE OU TELLE CLASSE/ORIENTATION/TENDANCE POLITIQUE ??!
(3) Echanges d’arguments contradictoires
(4) Degré d’accords ou de désaccords ?
(5)… Enseignements ? Réactions ? Réserves ?…..
MAIS, POUR S’ESSAYER A CE GENRE D’EXERCICES « fastidieux » IL CONVIENT PEUT-ETRE, DE FAIRE ECLIPSER TOUT ELEMENT/INDICE IDENTIFICATEUR FIGURANT HABITUELLEMENT EN HAUT DES PAGES D’ARTICLES DE LA PRESSE ECRITE NATIONALE.
LE DROIT DU LECTEUR A LA QUALITE DE L’INFORMATION PASSE INELUCTABLEMENT PAR LA NATURE DES EFFORTS DE REFERENTIALISATIONS DISCURSIVES, SOCIO-POLITICO-ECONOMICO-IDEOLOGIQUES, FOURNIS PAR LE JOURNAL, AVEC LA TRANSPARENCE OPTIMALE REQUISE.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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