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LE DIALOGUE AVEC L’AUTRE, OUI, CEPENDANT… !

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LE DIALOGUE AVEC L’AUTRE, OUI, CEPENDANT… !

L’autre dont il est question dans les lignes qui suivent, n’a rien à avoir avec l’autre que d’aucuns s’ingénient souvent à mythifier, en mettant en exergue tous les traits saillants de différences, tout en occultant sciemment les multiples traits de ressemblances culturelles.

Il s’agit donc de simples phénomènes de diversités d’approches, de contacts, de centres d’intérêt, beaucoup plus que de véritables questions soulevées à l’occasion de différentes rencontres interculturelles.

Les échanges langagiers se déroulent le plus normalement du monde, riches et enrichissants, bien évidemment en fonction des situations et des contextes.

Il arrive même que contrairement à certaines représentations que se font les uns et les autres, des différences ou des ressemblances culturelles, l’altérité est  d’autant plus revendiquée qu’elle symbolise et incarne le naturel, le vrai, le réel, beaucoup plus que des façons et des manières lourdement supportables et difficilement acceptables.

Donc, l’altérité loin de symboliser un quelconque facteur de blocage, ou de rejet, se révèle plutôt un facteur déterminant de compréhension assumée, réalisée, et non paresseusement objectivée.

Si l’on admet que  l’altérité n’est telle que par le fait qu’elle suppose un déploiement considérable d’efforts de rapprochement d’un côté comme de l’autre.

Si l’on admet que l’altérité ne signifie pas forcément des représentations fortuites.

Alors, on doit admettre que l’altérité doit être authentique, vraie, réelle.

Toutefois, une certaine ambigüité persiste : dans le dialogue des cultures, il n’est pas précisé s’il s’agit de cultures régionales, nationales ou étrangères. Auquel cas, toute l’ébauche de notre raisonnement qui paraissait jusque-là structuré, gagnerait inéluctablement à être revu de font en comble.

La raison de ce renversement de situations, est par conséquent logiquement complexe du fait que le critère de  l’altérité se voit doublement revendiqué et  pleinement assumé.

La condition de pertinence du critère d’altérité, en tant que différence revendiquée, ne saurait être confondue avec celle de l’altérité « altérée », en tant que ressemblance revendiquée, mais pas authentifiée. On pourrait appeler ce genre de transactions de la contrefaçon culturelle et de la contrebande interculturelle. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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