La police française au pilori des droits de l’homme
La police française au pilori des droits de l’homme
Il est de réputation mondiale que la police française est totalement embourbée dans la gestion tous les types de criminalité et la délinquance qui touchent la France depuis plusieurs années.
Force est de constater que cet état de fait est la conséquence directe de l’incompétence flagrante des policiers sur le terrain, de l’irresponsabilité de leur hiérarchie et du laxisme de la justice.
Comment peut-on concevoir qu’en France le sieur lambda puisse t’il se procurer des armes guerre (Kalachnikov, bazookas, lance-missiles, explosifs militaires et autres) en toute tranquillité et avec autant de facilité ? Où se trouve la DCRI, ce service qui protège la France ? Que fait-elle ?
S’agissant de la lutte anti-terroriste, la France est largement tributaire des informations qui lui sont transmises par les services étrangers. Elle est dans l’impossibilité de collecter des informations sur le terrain, tant en France qu’à l’étranger.
C’est pourquoi, pour redorer son blason, la police française s’attache à cibler la communauté étrangère qui réside, pour sa très grande majorité, légalement en France.
A cette fin, elle multiplie les contrôles d’identité, comme si la France vivait en Etat de Siège. Ces contrôles visent essentiellement les populations noires et arabes et répond à la politique du chiffre. On appelle cela le délit de faciès.
Cette même police devrait prendre connaissance des statistiques de ses propres services qui indiquent que les criminels et délinquants, dans leurs très grandes majorités, sont des français de souche, issus des quartiers chics, appartenant à de bonnes familles bourgeoises et, pour certains, de très hauts fonctionnaires de l’Etat..
Je signale, pour justifier mes propos, que l’organisation américaine Human Rights Watch (HRW) publie jeudi, 26 janvier 2012, un rapport dans lequel elle « appelle le gouvernement français à reconnaître les problèmes posés par les pouvoirs conférés pour les contrôles d’identité et à adopter les réformes juridiques et politiques nécessaires pour prévenir le profilage ethnique et les mauvais traitements lors des contrôles. , est-il écrit dans ce rapport, intitulé La base de l’humiliation., accompagnés de violence physique ou verbale ».
Elle réclame également une réforme de l’article du Code de procédure pénale, qui régit les contrôles d’identité, pour interdire explicitement toute discrimination et encadrer les règles de palpations et les fouilles.
Quand on voit des policiers français demander à un gamin de 8 ans ces papiers, c’est le comble !
C’est pourquoi, HRW propose l’introduction de formulaires destinés à consigner par écrit tout contrôle d’identité, incluant au minimum le nom et l’âge de la personne contrôlée, le nom et l’unité du policier effectuant le contrôle, ainsi que la base juridique du contrôle.
Il était un temps, où la police français faisait un travail remarquable. Elle avait des hommes et des femmes qui faisaient tout pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
Il est vrai, qu’à cette époque les grands criminels avaient le sens de l’honneur, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. La justice avait la main lourde aussi sur ces mêmes criminels. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les policiers étaient compétents, soutenus et protégés par leur hiérarchie. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. C’est pourquoi, on assiste aujourd’hui à un désastre et à une dérive sécuritaire en France.
N’y aurait-il pas là, de la part de certaines parties, en plus des différentes tentatives insidieuses de semer la zizanie entre les différentes religions qui coexistent harmonieusement en France, une volonté affichée clairement de récupération d’une frange de la population française à des fins électoralistes ? Je laisse le soin aux lecteurs d’en juger.
Le Service Action Civique (SAC) des années noires de la France n’existent plus, ses ténors sont morts sans laisser de « dignes héritiers » et aucune personne n’est prête à en prendre la relève.
En conclusion, la France, Pays de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a encore beaucoup de chose à faire chez elle dans ce domaine. Elle, qui critique la violation des droits humains dans certains pays, devrait d’abord nettoyer au détergent sa propre demeure avant de donner des leçons.
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