EGYPTE : LE DERNIER EXPLOIT DU DICTATEUR… !
EGYPTE : LE DERNIER EXPLOIT DU DICTATEUR… !
Fidèle à ses grands principes de désunion, de discorde, H.M. tient absolument à marquer cette phase de l’histoire de l’Egypte, par ses dernières empruntes : déclencher une guerre civile entre les citoyens d’une même nation.
Après lui, le déluge. C’est là, la grandeur d’âme du serviteur de la république. Aidé, soutenu, conseillé, par les U.S.A., il préfère s’accrocher au pouvoir jusqu’à son dernier souffle.
Peu importe les luttes intestinales qui embrasent le paysage sociopolitique de cette grande nation, peu importe les guerres fratricides qui meurtrissent ce qu’il y a de plus cher dans une nation : une jeunesse qui s’entretue, impitoyablement pour que l’ère de Moubarak survive, même s’il le faut, sur des milliers de cadavres calcinés.
Si les peuples des grandes nations se sacrifient pour immortaliser leur histoire, Moubarak éprouve un vilain plaisir à pousser la jeunesse à mourir pour le dictateur.
H.M. sait qu’il est fini, que son règne est condamné à jamais. Il semble oublier cependant que le peuple exige désormais, des élections libres, intègres, et indépendantes.
Sur le plan de la politique étrangère de l’Egypte, il sait également qu’il n’a pas donné satisfaction, ses maîtres sont déçus :
La frontière avec Ghazza n’est pas aussi étanche qu’on voudrait le faire croire.
Le peuple égyptien sympathise, se solidarise, avec les mouvements de la résistance palestinienne.
Le Hezbollah s’enracine au fil des jours dans tout le moyen orient. L’influence de la république islamique de l’Iran ne cesse de progresser, de marquer des points précieux.
Par conséquent, H.M. ne sert plus à grand-chose : pour les stratèges U.S., il est temps de changer de personnels, d’approches et de méthodes de travail. Tous les régimes de la région sont en train de trembler. Les peuples ne veulent plus de leurs dirigeants, ni de la présence américaine.
Leurs objectifs sont désormais clairs : œuvrer pour une démocratie authentique, juste et égalitaire. Soutenir sans équivoque la cause palestinienne./.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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