LA SPECIALITE SERAIT-CE UN HANDICAP IMPOSE, OU UN CHOIX DELIBERE?

Dans la majorité des domaines dits de spécialités, se posent  des problèmes ardus dont l’acuité  ne cesse de s’aggraver au fil des jours. Des cloisons insurmontables et fort inquiétants se dressent inlassablement et irrémédiablement.

Chaque secteur se confine intra muros, pour défendre avec acharnement et entêtement son terrain comme s’il s’agissait d’un monde à part, avec lequel il serait strictement et absolument interdit de communiquer, ni de dialoguer, tellement les entraves et les obstacles s’imposent impitoyablement.

Il est vrai cependant de préciser, à ce niveau que les stratégies de cloisonnement ont vu le jour depuis l’apparition des sciences exactes, je dirais  pointues ; grâce au développement de la recherche ciblée qui voit s’accroître parallèllement des directions de réflexion tout azimut.

 C’est donc  pour des besoins, de recherches épistémolgiques, du moins c’est ce qui semble se faire prévaloir dans les interlignes à la fois timides et sous entendues des écrits qui prolyxent à travers des contenus de documents de spécialités dans une machine lourde de par ses moyens logistico-intellectuels. Aussi, avec le temps passant, s’habitue-t-on à se  familiariser, en admettant comme des faits accomplis, le développement assidu et soutenu de cloisons intra et inter muros au sein même de domaines proprement isolés.

D’où la naissance de la notion perverse d’isolationnisme, comme tendance dangereuse de par les divers handicaps qu’elle suppose couver et transmettre de la manière la plus éhontée qui puisse exister.

Ainsi, croit-on savoir sans détour, ni complaisance, que les stratégies de cloisons, se développent fermement et assidument parallellement au développement ds la recherche appliquée dans les domaines scientifiques , des médecines expérimentales et appliquées.

 Sous le prétexte noble et bon intentionné,  les sciences exactes de la médecine et celles de l’Education, par exemple, semblent s’éloigner les unes des autres, comme si rien ne les unissait ni ne les approchait, sachant bien que l’être humain représente le facteur clef, unificateur, supposé représenter le destructeur des principales cloisons isolatrices inconditionnelles des sciences et des technologies lourdes, au présent et au futur du progrès sensé être au service de l’Humanité toute entière sans la moindre exception d ‘aucune nature que ce soit.

DE VIVE VOIX:Mohammed Essahlaoui