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MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

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MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS

EXTRAIT DE CARNET DE NOTES : LE QUART DE LIVRE

LES CALCINES DU CAIRE

Les calcinés du Caire fument encore. Celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n’a pas flambé. Cet autre s’agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi en la démocratie. Râ brûle au lieu d’éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu’on ait négligé les urnes. Oum Kalthoum et Abdelwahab, doivent s’en tordre dans leurs tombes à vouloir changer de nationalité.

 

LES GAZES DE DAMAS

 

LES GAZES DE DAMAS

Fort des contradictions mondiales, Al Assad avec ténacité et persévérance, gaze ostentatoirement les siens. Sans reproche aucun de ses antinomiques amis. J’en suis révulsé pour ma part. Nous vivons des guerres dont nous ne comprenons pas l’essence. Le pétrole, si ! La prééminence des States et la sécurité maladive et égrotante d’Israël en sont des paramètres perceptibles.

LA LUNE N’EST PLUS RONDE

Animaux que nous sommes, oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, ne nous emporte à jamais ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par les mains de l’homme ?

PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO HEDONICUS

1- EXISTER

Vous avez un moment pour regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant le son du cor, l’olifant céleste ! C’est un ordre, une loi ! Et votre conscience vous en fait souffrir. Mais, c’est le sort de la vie et sur terre, des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier celui des humains. Sauf qu’il y a tant à faire et tant de choses auxquelles on tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?

Il y a tant de choses à voir et à connaître, à avoir et qu’on veut posséder et que c’est pour toujours qu’on veut rester, là. Sauf que c’est très court et que même s’il y a l’amour, parfois, il y a la vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça dépend pour quelles gens, où et à quels moments. La tristesse de dégager, reste le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou ! N’est-ce pas ?

Alors on s’invente une âme, un esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y arrivent, d’autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral et civique qu’elle englobe, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant mieux pour les fidèles et les croyants ! Pour les autres, quelle tristesse que ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie ! L’utilité de la vie… Mais, passons !

2-POUR JOUIR

Pour les musulmans, dans cette première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’ Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement… »… Une permissivité qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la complète:

Deuxième partie de la citation du prophète Mohammad : ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la philosophie et de la conduite, sensées être pragmatiques chez les musulmans. Un juste milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes sortes.

En pratique, question de joies et de plaisirs, voici quelques idées paradoxales. La veille, en attendant la rature finale, le dégommage total, faut-il éviter les excès, les friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire, en profiter, en consommer, en abuser larga manu, plus qu’à satiété ? Afin de ne rien regretter ! La suppression de ces moments de vie et de joies, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de ces drogues que sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le stress consécutif et la dépression mortelle qui s’en suivent. La psychose et l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites et contrariées, peuvent augmenter les peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque et toute la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de plaisirs !

Est-ce un sport psychique dès lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces bonheurs ? Chasser ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni s’en soucier le jour de leur perte ! Ne rien faire en somme pour ne rien regretter ?

Faut-il s’appliquer une cure préventive ? S’auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ? Aux fins de s’éviter tout risque d’échec dans la recherche du bonheur ! Délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ! De peur de laisser impromptu les plaisirs nous manquer, comme on a dit. Une précaution, une automutilation masochiste, alors ! Autocensure, pour s’éviter les peines et les tristesses qu’occasionne le déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans le juste contraire !

3-ERRER OU BÂTIR

Les majdoubs* et les heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif, dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour des coopératives !

LE DROIT DES PAUVRES

Outre le travail pour la dignité…Et que fait-on pour ceux qui en sont incapables? Pauvres, malades, seuls, vieux et indigents… Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point de ces fous errants ? Et des ères simplement, avant que leur cerveau déçu, ne dérive et devienne dément ! Une politique spécifique d’aide contre la misère, s’impose, pour valoriser encore plus notre morale musulmane, nos Habous, notre INDH et notre sens civique tout simplement. Et remplir cet office, ce devoir élémentaire et naturel de l’Etat qui se respecte ! Les pauvres sont des citoyens à temps plein ! La chasse à la misère des rues s’impose. Et l’aide aux plus démunis, doit être une politique d’état en continu. A quoi bon confronter, opposer tant de richesses et de dépenses, tant de bonheur, tant de joies, méritées certes, quand les nôtres souffrent de leurs contraires ? Une action pérenne constante,  pas seulement épisodique, lors des séquences morales ou religieuses du Ramadan ! Des gites pour les protéger, il en faut ! Faut-il être très riche, en pétrodollars, pour entamer cette politique de solidarité et de bienfaisance musulmanes ? Ou laisser les rares associations de solidarité, s’occuper de notre honte à tous pour nous en dédouaner et nous absoudre.

S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES DÉFENDRE ?

Ceux qui ne peuvent rester adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui, saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !

Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous. Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une conscience, une quelconque dignité ?

Adieu civisme, adieu les religions, adieu socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés, aveugles et sourds.

PS : Je viens d’appendre qu’un dément, Khalid, 42 ans, vient d’égorger son père Ali Ammar et sa mère ! Il doit y avoir une défection quelque part. Multiple, avec tous ces psychopathes que fabriquent notre culture éclatée, notre société fracturée, les familles, les écoles, les rues et les drogues qui circulent !

REVENONS AUX AMOURS

Aimer, c’est tenir à quelque chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer. Ne pas aimer pour ne pas être choqués par la perte de l’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines. Tiens, c’est un sermon de prêtre!

C’est probablement une variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique, qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances inattendues apportent. Ne pas aimer et ne tenir à rien !  Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous intéresser ? Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par vous ! Cessez d’aimer, vous pourriez ? Apprenez à vous délester de vos biens et de vos réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne s’attachant qu’à ce qui est essentiel. Et avec ça, le doute que rien n’est sûr ni constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Un beau slogan pour vous rendre plus heureux ! Rien pour l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus ? De pareilles écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche gourou !

FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?

1- LE DÉFI DE LA VIE

Sais-tu que le petit moucheron, fourmi ailée qu’il ou qu’elle  était, et qui voletait au raz de la table de la salle à manger, en ce Ramadan, cet été, s’est posé sur mon poignet. Et alors ? Ce Moucheron-fourmi qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de  » la tour ». La salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, un genre d’insectes que je n’ai jamais vu auparavant.

Sait-il, ce miracle de la nature ailé, d’où qu’il provient et vers où il va aller ? De quoi il est-il fait et ce qu’il sera demain ? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes poussières… Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres démons. Sic ! Ou lâchement écrasé comme ces  » mouches » » d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye, ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?

Tous les cancrelats, riches ou pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Victimes de la guerre, de la vieillesse et des maladies : le résultat sordide ou pas, reste le même ! Espoir ou vengeance des pauvres ou des démunis ! Des analphabètes comme de ceux qui ont la science infuse, qu’ils ne partagent pas de leur vivant, en toute démocratie ! La mort égalitariste et démocratique qui nivelle l’humanité par l’horizontale ! Comme qui dirait que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des autres, nous rendent quasiment égaux ! Néanmoins, il y a de petites proies et de grosses bêtes.

Sait-il cet autre moucheron, de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires, ses quêtes de vie et de satisfactions multiples, d’instinct ou mécaniques ? Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules, lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle: Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations ! Ça tourne ! Comme ces galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des analogues des sphères célestes et des étoiles ? Un univers, en plus petit, avec ses électrons qui tournent, très vite autour de leurs noyaux et relativement de loin, dans leurs atomes et qui forment ses molécules, ses cellules, ses tissus et ses organes ! Chacune de ses cellules est un monde.

Il sait peu par rapport à ce qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de toutes les cours du monde et des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, des scientifiques aux politologues comme les anges et les démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois savent beaucoup? Mais jamais assez au pont d’errer, de mystifier et de se tromper! Peu reconnaissent leurs erreurs. Bravo aux rares des plus grands hommes, ceux qui peuvent faire leur mea culpa. Avec intelligence célérité et quelle humilité et dans quelle superbe noblesse aussi. Emerveiller et conquérir l’esprit, l’adhésion et l’admiration de leurs négateurs est  par la même à leur portée aussi !

PS 2EME

Sans rien ajouter en corrigeant cette note, j’ai écris ceci avant l’éclatement du Galvangate. Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30 ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une belle visite de SM Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe stupéfiante et accidentelle, a choqué le monde et surtout indigné les Marocains. Galvanisés, ils ont manifesté malgré l’usage des gourdins des forces de l’ordre. Cet incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa confiance, tout autour de Lui ! Les Partis sont restés béats et muets, ainsi que le Gouvernement de M. Benkirane du PJD. Pudeur, respect et surprise, qui les mirent aux abonnés absents. Trop occupés à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal. Une erreur incivique, antipatriotique, à un moment crucial et critique du pays !

CULTURE DE L’IGNORANCE ET INFLUENCE SUR LES DESTINS

L’IGNORANCE

On sait peu et comme dit l’autre,  » On nous cache tout !  » Que sait-on des forces qui régissent l’univers, son devenir et de l’infime petit organisme que nous sommes ? Hein ? Sont-ce des délires, quand on sait ce que représentent et le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien ! Alors, pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est inutile, vous et moi ? Et faire de  qui nous dépasse, un problème ? N’est-ce pas ?

Ces questions et leurs impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre futur, dépasseront toujours notre condition d’humains, d’insectes ou de mammifères ! Et notre entendement y choit aussi. Mais à quoi servent les chercheurs, s’ils n’explorent pas l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes, plus de sérénité et d’explications ? De quoi rejoindre les dires des sages et des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou même des créateurs de fictions !

Phrase, expression démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.

Sauf celles des jeteurs de sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs imprécations !

Es-maîtres des traîtrises et des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants leaders ! Leurs rejetons polluent nos jours, nos villes et nos vies. Sentez les odeurs excrémentielles de ce soir, dans nos rues, nos maisons et nos narines ! D’où viennent-elles ? Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune marque d’ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays ! Rien que des immondices. Ça c’est le bien commun, la cité, la bourgade et les citoyens. Et on demande aux gens de faibles revenus, ou incultes, d’être de civiques citoyens ! Où sont les traîtres de la cause ? Que les exemples ne viennent-ils pas des élus des municipalités et des guides, les premiers ?

LAS DE LA VILLE, PARLONS DES HOMMES !

Sur le plan des idées et des faits, c’est plus abject que ça n’en a l’air. Je parle de ceux qui polluent nos caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans objectivité ni véracité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur, formatent les idées ou décident de leurs sorts… Ceux, qui pire, influencent les conduites des plus grands et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’. Je parle des financiers flamboyants, oui, ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émirs et d’empereurs, les tombeurs de présidents. Ils font la mode, créent le besoin et façonnent les comportements, des gens simples, des consommateurs et des électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs politiques eux-mêmes et à leurs représentants, ils doivent les charger et els harceler autant ! A travers nos maîtres et nos leaders, ils décident de notre sort, de nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.

ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS GUETTE !

Comme des nuages donc, les électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet. Nous devons à ces actions, à ces chimies et ces physiques corpusculaires, l’étendue de nos vies, de nos maladies, de nos activités, de nos hasards et de nos destins.

C’est faramineux et admirable, prodigieux et décourageant à la fois. Il n’est pas nécessaire d’être un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Le Ciel ! Même un athée est droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi, quelles que soient notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en face de nous, nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester infimes, inquiets et si faibles. Tous, autant que nous sommes, nous sommes des infirmes, des handicapés face à l’univers.

NOTRE PLACE COSMIQUE EST…

Mais c’est bon d’avoir une idée de sa démesure et de notre place, de démons ou d’anges, de cochons ou de crocodiles, ou d’insectes simplement. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules, de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastiques râleurs. Une aura cosmique de détracteurs ? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube, Facebook, Twitter, qui aime les plaisanteries et qui partage les vannes ! Elle a ses gangs de hackers, de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil, des printemps zombies et des odeurs de princiers  »cumins », ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être de l’encens aux églises, du santal dans les mosquées, espérant s’approcher les sympathies divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !

Paraboles. Afin de sauvegarder leurs privilèges pour d’aucuns, de se fabriquer des soldats pour leurs défenses conjointes et comme des sénateurs de se fabriquer des lois à l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des Romains.

Et bien avant les Latins, chez les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires. L’embaumer comme une momie ou l’abîmer comme Kadhafi ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la façon dont ça tourne chez les Frères soumis malgré le jeu des urnes et de la démocratie, à leurs sévères et martiaux matons !

CHAMPS DE MARS DANS LES MAISONS D’ALLAH

En passant, si la guerre civile est nettement définie pour être politique en Syrie, et que c’est criminel de la laisser persister, on laisse ou on pousse néanmoins les Égyptiens à commettre l’irréparable et à clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la guerre civile la plus stupide qui soit et qui perdure en Irak depuis. Une guerre des religions au sein de la même religion ! L’establishment laïc et militaire contre des citoyens, portés sur la religion, mais qui ont gagné aux urnes. On défend bec et ongle, ses droits, ses libertés, son opinion, ses biens, les siens, son foyer, sa patrie. Mais plus que ça, la dignité des uns et des autres. Summums des valeurs de la personne et des gens qui les poussent aux exacerbations existentielles. Vivre ou mourir ? S’entretuer pour le même Dieu ! Mais, c’est la pire des apostasies !

L’absence d’écoute et de concordances engendrent des haines et des meurtres. Conflits et guerres civiles, fractures, séparatismes et sécessions. Si ce n’est pas face aux voisins ! Qui plus est des frères qui s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, qui suscitent et encadrent vos opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de ‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? Des voisins de palier, des avocats humanitaires, montés sur leurs grands chevaux démocratiques ! Des donneurs de leçons qui ont besoin d’apprendre le b, a, ba de leurs sermons bellicistes.

 A quel titre ? Libérateurs es-qualité de l’Afrique ? Et pour quelles raisons ou ambitions ? Forfanterie, que je rejette et dénigre totalement. Et que devraient commencer à regretter ou renier nos plus illustres socialistes, tels que assagis par le pouvoir depuis ! Et qui plus est, notre leader régional, cache mal ses ambitions prussiennes …

En oubliant la chute du mur de Berlin. Et en le montant sur nos frontières ! Le moniteur de l’Afrique libérée, le montreur de macaques, a besoin de suivre des cours de démocratie avant de se mettre à en donner !

Alger donc, de partie ‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle agite depuis 40 ans son Muppets show, pour déstabiliser le Maroc et le morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie, sous ses mâles émirs hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développés oblige, jeter  »barra » la monarchie anachronique du vieil empire mauritanien. Ce régime millénaire antinomique, représente un obstacle devant sa volonté, à elle de dominer. De libérer les peuples du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en suzerain. Ses pétrodollars se déploient en  faveur de cette obsession qui  résume son programme politique identitaire.

Initiées et poussés de l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario sont gonflées par l’endoctrinement, le fanatisme et dopés par la haine. Le matraquage et le prosélytisme à profusion y ont prospéré et proliféré. Des valeurs au goût du jour et à la mode, contagieuses pour certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques, louables espérances, on véhicule ces théories. Alger en instructeur, instille ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Ça n’a pas marché, apparemment ! Les opposants, renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à défendre pour donner un sens existentiel aux ambitions des maîtres-tyrans ! Eux, les militaires qui ne tiennent certainement pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’ chez eux, d’abord ! Alors on chauffe les oreilles des subversifs sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte et la corruption. Le Maroc subit la nique mercantilistes et en sort dégouté, mais uni sur sa patriotique première !

Ailleurs et de l’intérieur de leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, s’entretuent, sans honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages insoutenables et odieux. D’horribles tares génésiques, des guerres entre frères, qu’on ne peut ni accepter ni supporter ! ! Allah, Allah, je suis triste et déçu de Tes Musulmans ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leurs adversaires, ataviques, ils ternissent le lien qu’ils ont tissé en Toi.

Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps horriblement éclatés. Ce, dans les anciens pays du front qui s’était levé, contre l’extension d’Israël. Là, chez la nation de Dieu, les frères s’entretuent !

Y a-t-il des raisons ? Evidentes: le pouvoir puis les amis d’Israël qui cherchent à annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour Israël. Et pour le pétrole, certes! Mais aussi pour la primauté des States et leur privilèges dans la région, face aux meneurs de l’ancien bloc socialiste. Des puissances qui veillent et qui s’opposent au dépeçage de ce qui reste de la Grande Syrie. De mèche, les Chinois et les Russes, s’entendent pour une fois ! Concurrents ou rivaux, ils s’affirment face à la prééminence des States. Quoiqu’assagis depuis la chute du mur de Berlin, les  »socialistes » s’opposent à l’éclatement d’un grand pays, où ils ont des intérêts géopolitiques. Un pays pont, stratégique, dans une région condamnée aux grands bouleversements !

Des opportunistes donc, des méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder. Point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leurs privilèges indus et de les expulser. Barra ! Les Privilèges sont de toujours, irréguliers, exorbitants et indécents. Sinon ce sont des primes? Ou conçus comme des primes,  qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais ce sont des moteurs, des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent les  »bons amis » ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour grossir les richesses, sensées être des starters financiers pour l’économie, afin de stimuler le commerce et l’industrie, conditions sine quoi non du progrès et du développement. Amen!

LA LUNE N’EST PLUS RONDE

Superstitions, malédiction ! La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se justifie. La prophétie des magiciens et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie ! Dépêchez-vous de croire, de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est tout ! La suite vous l’imaginer aisément. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de sangs, va avorter ses créatures. Ils l’ont bien cherché!

Non, ce sont vos yeux qui se ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens, ça fait longtemps que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les détracteurs de l’épopée américaine ! Les astronautes nous auraient menti ! A la télé, ils ont vu une mise en scène, un montage à l’époque. Les péripéties racontées là-dessus ne furent que des mensonges, pour montrer au monde qui si les expéditions russes de l’ancienne URSS ont envoyé une chienne, Laïka, les Américains eux, ont envoyé des hommes pour fouler le sol lunaire. Les détracteurs sont d’incrédules lunatiques, les scientifiques américains n’iront pas jusqu’à nous mentir ! Par une sorte d’acte de bravoure, une mission patriotique, sensée consolider la suprématie des States et de leur gouvernement !

Eux, les êtres supérieurs qui ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres. Eux les maîtres du monde actuel ! Avec néanmoins beaucoup de crise dans le monde, générées chez eux et répandues ailleurs ! Et actuellement des dettes et des crédits faramineux. L’histoire retient qu’ils y ont mis le pied dans les années 60 ! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes et les suspicions sont confondus par les progrès énormes qu’opèrent les sondes martiennes et autres ! Les histoires fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières, d’anges et de démons, toute la littérature en fait nous fait vivre pour de vrai dans le rêve et l’illusion !

Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. La littérature colportée nous inonde, façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes et de fantaisies ! Cela stimule notre curiosité, les expéditions, les aventures et les découvertes de la science aussi. Que l’aimer et la regarder encore scintiller, surtout si vous êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu ! La lune nous ensorcèlera toujours. Et c’est là qu’on a vu les rois déchus et qu’on fixe encore, pour fantasmer, la face brillante de nos plus belles !

CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES

Mechidia ! Fouilles archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de l’argent et du temps.

Que dire alors d’une fosse commune ou d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d’extirper de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*, des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Des tromperies cristallisées par l’histoire et les politiques.

Il faut réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer, de leur hébétude paresseuses et recherchée qui prospère dans toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures organisées par les partis pris, les encenseurs ! Les libérer des prisons réelles ou virtuelles où les gens se cachent, terrifiés par leurs propres craintes exacerbées.

Des vertus sécuritaires, devenues des garde-fous autoritaires, des préceptes de morale civique et des principes de sagesse héréditaires. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir, les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers, écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris d’idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné par la moisissure vernissée, si on ne s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous n’aurons à faire qu’à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés. Je ne parle pas des seuls nôtres, mais aussi des natifs des pays les plus huppés, si fiers de leurs identités supérieures, mais combien surfaites et préfabriqués !

Des coups de cravaches vaccinatoires au point d’affirmer pour la morale et la justice que le sceptre a le droit de flageller majestueusement.  » La plus grande injustice sur terre est qu’il est des êtres qui volent et d’autres pas. Voler, c’est se libérer « . Ça dépend de qui et du comment !

Mechidia ! Ce n’est ni de la fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.

HÉRITAGE DES ANCÊTRES.

ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.

Il était l’un des plus jeunes et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen ! Ses connaissances se rappelleront de lui.

LA LUNE N’EST PLUS RONDE, LES LOIS, NON PLUS !

Elle a une bosse comme sourcil, une calotte, je la vois bien ! Est-mon cristallin on ma rétine qui déforment les images et les affublent d’une chéchia ! C’est du n’importe quoi ! Instantanées, des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire pour briller malgré les épaisses nuées qui les cachent. Il y a des moments où elles arrivent, voulant être vues pour dialoguer.

Le gris du climat est tel qu’on enterre sans visa de sortie. Mais rien n’est gratuit. Il faut payer même pour ses derniers malheurs. Est-ce qui je ne suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable. Que je n’ai pas été assez utile, pour justifier ma vie. Rien fait qui puisse importer ou qui puisse durer. Il y a de quoi démoraliser. Désemparé, désespéré de rater ainsi une occasion, l’unique opportunité de toute une vie ! Est-ce que je ne suis plus là ?

C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me réconforte encore, malgré les soucis et les doutes ! Est-ce que c’est de ma tombe que je vous interpelle, par anticipation ? Hé-ho de la municipalité, hé-ho les illustres conseillers et des rois et des présidents ! Ça pue en série, en Irak, en Syrie…Que dois-je comprendre de nos engagements et des hésitations de Barak et de François ? Ça pue le Sarrazin ! Pardon, le sarin et le gaz ypérite…Mais qui la fabrique déjà cette arme prohibée et qui la revend aux assassins ?

Mais là, je sens une odeur infecte. Moi qui sur un coup de coryza, dû aux nuisances de la ville, j’avais perdu il y a 4 mois mon odorat. Sûr que cette odeur ne provient pas de ma chair ! Je l’aperçois, cette atmosphère que répandent sur nous les responsables de la cité et du moment. Si ça pue, c’est que je suis encore vivant ! Capable encore de les invectiver pour soulager ma conscience et notre sort. Toujours partant pour revendiquer plus des administrateurs et reprendre du poids de la bête sur mes propres maladies ! Le civisme ne se perd qu’avec le dernier souffle une fois quand on l’ait adopté.

Wa ine taret maêza * ! Les grillons ne cessent de chanter et les sauterelles de sauter, pendant que les tiques, repues, saignent encore le pauvre chien qui les transporte sur son dos. Comme dirait Jean Benky de la Fontaine.

PUB POUR MME STUDENT

Lisez mes nouvelles sur Mme Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas, c’est fictif et subjectif. Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, va dans ses chroniques différées faire de l’enseignement son métier et devenir la préceptrice du prince David Salomon, l’héritier d’Israël. Après les affres de la politique locale elle repart.

De retour après l’Apocalypse, elle fait une réapparition comme une messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu pour simplifier le Purgatoire. Il en a les moyens. Lors de ce retour elle tentera de réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins. En lui évitant une 3GM comme finale !

Une Troisième Guerre Mondiale. Les ingrédients sont fin prêts. Des épices d’Orient pour exciter les ultimes empereurs ! Comprenez les serviles impérialistes de la superbe Sion. Mais ce n’est qu’une légende mensongère. Un refrain de fanatiques qu’on colporte dans la presse et qu’on radote aux enfants pour leur faire peur en tenant tranquilles leurs sataniques pères.

CYNISME ET DÉLICATESSES: CHRONIQUES SENTIMENTALES DES VISIONS FLOUES.

CETTE PATIENTE

Autodérision, autocritique cynique, dépréciation de soi, dévalorisation, perte de l’estime de soi ! Sentiment d’échec. Enfants à charge, parents malades, dettes, chômage, divorce et déconsidération, physique sentimentale et sociale. Les maladies et les peurs, l’incompétence relative sur le marché du travail, sont la cause de cette déprime totale. Plus aucune dynamique, ne serait ce que le simple stress pour motiver et mobiliser.

LE MARCHAND DE JOURNAUX

Ce n’est pas qu’il soit impoli le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’a pas salué. C’est peut-être qu’il vend aussi les salamalecs. Ou qu’il attende, comme de coutume arabe, que ce soit ceux qui arrivent qui saluent en premier, fussent-ils plus âgés ! La culture incruste des normes civiles et égalitaires dans les Démocraties. Et même les vieux n’ont pas de privilèges quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vende de bonnes nouvelles qui marchent et qu’il n’a pas besoin de me marketer* par ce genre de politesse et de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter comme nouvelles. S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être parce qu’il me respecte, comme un vieux voisin ! Qui sait s’il m’apprécie ou qu’il m’aime pour m’éviter ainsi ? Ou que c’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, de bon matin, en ces temps de ramadan, de canicule, de vacances, de grosses dépenses, de bas revenus et de mauvaise nouvelles d’Orient ! Toutes les causes sont bonnes pour  obséquieux ou a contrario, bien malpoli.

MON STYLE EST PROSAÏQUE,

La preuve, ce que vous venez de lire plus haut. Certes ! Il peut être de ce fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes confères et autres aimables inconnus, que l’on rencontre incidemment sur le Net !

Voici qu’un détracteur de surnom « Elche » sur Yabiladi, a trouvé mon  »texte », le  » Combat des titans des leaders politiques » bien zinzin ! Il s’agit d’un écrit lancé sur le Net à propos des dernières sorties de nos leaders politiques. Ne faisant aucun cadeau, son jugement à l’emporte pièce,  péjoratif et gratuit, a été posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.  » Un coup de hache dans le dos !

L’Ellechie de service, m’étiquette et le taxe « d’une lourdeur incroyable » ! « Il conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte », signé Maidoc25,  » d’aller s’auto soigner » ! Rien que ça ! Merci donc de son conseil indigeste si méchamment intéressé ! Je lui réponds, offusqué mais sans médire ni maudire, car insulter n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui ! Et que si je continue de m’exprimer. de cette façon, si classique, c’est que je n’en ai pas appris d’autres. Et à ce titre j’espère et je requière le respect dans la dignité !

Car, s’il ne l’est pas, je suis le résultat de mes professeurs. Voyez-vous, je n’ai pas dis  »profs » tout court ! Je me résume comme étant le sobre objet des influences, peut-être des lectures qui figuraient sur nos programmes d’antan. Celles qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un certain âge donc, n’ayant pas vécu en France ni fait de littérature en faculté de Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France, où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est un fait.

Pour ce qu’il est de critiquer, c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il faut s’éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds, les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de récent. Non pas à l’inverse, faire office de censeur parasite, pour se payer le l’auto-plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité, afin de conforter son ego de maton.

La libre expression est positive en matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son enseigne, est déjà une cure de libertés. Celle de m’exprimer librement d’abord et respectueusement encore. Et ça, je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point ‘’d’aller’’ se faire soigner !

Pas une ligne de sa part pour contrecarrer le texte M. Ennaji. Mais un haro sur sa personne. Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd ! Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette dans leur contexte pour les comprendre et les interpréter. N’est-ce pas ? Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! « ElleChie » n’a pas menti ! Qu’il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je ne veux en rien lui imposer mes idées.

ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,

Animaux que nous sommes, oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises, faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?

Que faire quand on ne les a pas et qu’il faille les demander. Et l’argent et le travail, qu’en dites-vous de plus ? Entre les privations et les maladies, les délires, les peurs, les critiques des parents, des râleurs et des protestataires, les sanctions des maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?

Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos minutes comptées, de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui donner des ailes brillantes, une âme éternelle, épurée de ses tares, de ses actes passés et de ses vieux souvenirs !

CRAINTES ET PEURS,

La peur de tout laisser, même ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!

L’âme en peine pour ceux qui ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance ! Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez « bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être bien, je vous crois !

Sans demander pardon à l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas comptables de vos erreurs. De rien, bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant celui du moment. Celui du carpe diem !

BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES MOTS,

Astuces et valses des idées, tangos des retournements, pour le pouvoir, entre les factions. Insatiables Droites, Gauches revanchardes, le milieu avec ses terribles et instables nuances. Leurs faux compromis, les compromissions égoïstes, complots ! Prédations et retournements, qui croire ? Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes, des élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes nous laisse hagards, incrédules et placides ! Dogmes universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la liberté et la justice.

De qui se moque-t-on ? Que de slogans ! Il ne manque que la santé et les soins, les routes dans les montagnes, et les forêts, les gouffres et les déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les faussetés et les apparences, la réalité des nantis ostentatoire et celles honteuses et incapables des exclus et des appauvris ! La grosse masse de la terre, les exclus, ont parfois des satellites et des infos, des médias pour leur faire admettre la fausseté des dires comme autant de réalité. Conditions précaire et crédulité foncière !

Quand on voit la faim dans le monde et les excès, des nantis, autant ailleurs qu’ils le sont ici, quand on sait les injustices fréquentes et les inégalités flagrantes, les discriminations entre les hommes, les classes et les nations, les déprédations et les exploitations, celles des plus faibles, le plus souvent…

SERMON POUR LES GRANDES NATIONS

La suite, en fait. La théorie du complot n’est pas une invention. C’est la seule certitude et la plus sordide qui soit. Quels honneurs en tirent ceux qui conçoivent ces avanies et appliquent leurs bas calculs ? Que l’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire ! Qu’on retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la Palestine, le mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël. Martyre imposé aux plus faibles des colonisés d’Albion, en répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Du chaos barbare à l’injustice la plus féroce ! Le calvaire, la croix du Christ, est portée par les enfants d’Orient. Outrages et sévices sur et leurs vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et justifier le mobile, on prépare, on fabrique des guerres. Des luttes constantes entre tribus, entre états voisins et nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines, ces mécanismes économiques, qui rapportent gros à certains. Et gros sur le cœur des autres.

Je m’arrête. Vous savez tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser, ni cesser de continuer de le faire, ce qui est pire. Car vous le connaissez, mais à l’envers, à travers le prisme des différences. Des dissemblances exacerbées et mises en exergue supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée, devenue dogme inébranlable et un culte de ralliement cristallisé. La suprématie entretenue des identités, ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-aprioris, avec leur moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs défaussements, la haine simplement, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme, universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec acrimonie !

Les discriminations persistent. La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une messe dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en écarte les indésirables. Un code qui congratule et réconforte les maîtres dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences, en les asseyant plus solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé, déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui nous servent de parangons et d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement intéressé et de maîtres ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »

COURBES ET TANGENTES :

A THELMA : LA PARABOLE DE L’ÆSCHNE

A l’ombre des tangentes frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles planent comme papillons et palpitent comme des hirondelles. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, jailli de la rivière. De la nymphe laide un petit être naît l’aeschne. Véloce fier, elle s’étire et se libère !

Sur les courbes du fruit, repues et pleines, elle furète, aspirant à se nourrir de quelques plaisirs célestes. Oser s’y poser, caresser ces fruits d’instinct, sans y avoir gouté encore est une découverte, un ravissement. Mais, ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au galbe de poire, halètent et soupirent. La pulpe esquissée, prometteuse, tressaille avec orgueil. C’est un doigt intrépide qui les admire et les jauge. Elle se pose hésitante,  se promène et se referme comme la silhouette d’une main transparente. Elle sent les entrailles de sa découverte palpiter en son fort intérieur. Les viscères se pâment, son cœur troublé s’essore. Pourtant, la libellule est l’image même de la légèreté.

Ses pattes, ses doigts sont fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes et d’errances passionnelles, ivre de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent dans tous les sens. Elle caresse les globes, avec splendeur et sent l’enivrement, le détachement. L’exaltation du moment, un fantasme éclair. Le plaisir ! Dans le délire béat, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie conquise, coule comme un paysage qui défile. Une onde musquée transporte son âme dans un éblouissement incorporel.

Elle s’agite comme une âme sur son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce qu’il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à la place des soutiens.

Confusion de l’objet et du désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l’effleure, le globe entier tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme d’ange ou d’ailes. Il butine et s’abreuve d’extase et de plaisirs. Adorateur, esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment ou d’instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l’entendre, et le reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu’il trace comme des cœurs et des vers qu’il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?

VARIANCES DANS LE SEIN DES SAINTS

LA PARABOLE DE LA SPHERE

Il s’agite dans un corps à corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être et de demeurer parfait. Se confondre dans le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux réunie en un. Avec els mêmes idées, les mêmes mots, les mêmes réactions, les mêmes souvenirs.

Cette boule magique qui affole, qui réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui. Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.

Le globe, c’est la lune, un soir, sans nuages ni habits qui se confond avec le soleil. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui Le regardent et qui aiment S’en approcher.

La main tient son bien et le relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont il ne peut plus se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers l’absolu. Le vide, le départ, ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un délit quand on le prive, alors qu’il ne peut s’en passer.

C’est un point qui se cherche sur un cercle, une tangente qui tournoie sur une sphère.

QUESTIONS DE LOIS, EN QUÊTE DE RÉPONSES

A quel titre perpétuer ou interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer ? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du respect d’autrui de la dignité partagée ? C’est quoi interdire ou empêcher ? ! Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?

La tendresse se livre en prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect, et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden, le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires des meilleurs cosmonautes. Ô tangente, laissez-moi vous chevaucher. Me détacher des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq*, sur le chemin astral de Mahomet, guidé par l’ange Gabriel… Pour y rencontrer Adam, Abraham, Moïse et Jésus…

Sans quitter ce lieux, ni ces barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône, pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières. Sans toi, il n’y a que chaînes et larmes.

TALISMAN ET AMULETTES

Refrain contre le dédain. Ô tangentes affolantes retournez effleurer vos tours. Retournez vivre dans vos rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez les entraves, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble mes oublis et répare ma mémoire de ses trous. ô tangente reviens, tour à tour, de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et luit. Et je te vois, je te ressens. Tu luis.

Et, dans cette bombe de chair, où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour. Laisse-moi me jeter dans l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes, les parfums pénétrants et les arômes des intarissables de nos printemps sans âge.

Parjure, jure, ment et meurt sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister. Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher les oublis.

LE SOLEIL EST AU ZENITH DES HORREURS

Ramadan en été est doublement une épreuve. S’il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n’en parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l’ombre est celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J’ai coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j’ai une lettre entre les dents que j’écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et que ton portrait, griffé de mes doigts, enfin les entende.

L’option vertu ne peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression, une peine, qui inhibe et qui prive, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d’éthique. Une bannière élastique hélas, qui s’effile et s’effiloche pour les plus puissants.

Une élite, au royaume des profanes, qui façonne les règles de morale pour les actionner sur les autres. Afin de les inhiber et de protéger la communauté des dérives et des abus. De refreiner les dérives en impulsant des lois qui paraissent inhumaines …

LE DÉLIRE DES CLOPORTES

Un confrère sérieux, en lutte contre les bas instincts m’a confié :  » Mon métier est plein de soucis été de plaisirs à la fois. Il est tel un rempart, un masque, un frein et des barreaux, qui me prive et qui paralyse ma vie particulière. Il me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale guindée. Là où je ne dois être qu’un mâle, comme les autres, un simple fonctionnaire, je dois devenir comme un curé, un prêtre. Ne pas fumer alors que je veux le faire, manger à satiété alors que parfois j’ai de ces fringales. Je ne veux pas obvier le reste. La vie ne s’arrête pas aux choses intimes. Je fais allusion au sexe aussi, vous m’avez compris, camarade. « 

La vie, c’est à l’image des ailes et du vent, des délires de l’esprit et des libertés du corps. Seul le soleil qui éclaire au firmament, sait exploser pour nous illuminer de loin, quasiment en silence…Mais, en réalité, ce sont des tempêtes nucléaires infernales !

Une goutte ignore le tuyau d’où elle vient et s’évapore en tombant sur le sable. L’homme depuis sa conception est fait d’une multitude de gouttes. L’ombre du jasmin palpite sur le sol, sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs ne laisse pas de traces d’ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des réacteurs…

Ainsi et plus près. Je doute des mes libertés factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour m’en amuser.

Les douleurs, seules libertés de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer. Seules les douleurs sont vraies…Encore que les neurologues vous parleront de causalgies.

PROMENADE GÉOGRAPHIQUE

A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI.

Que reste-t-il de l’ombre de la ruche, des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés, des chants, des cris et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin des vierges, que les soldatesque islamiste engrosse et viole ! Souvenir de guerre, échappé d’une fosse commune ! Un bambin que ne trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul maître pour l’éduquer ou lui donner une chance, face à l’humiliation de sa mère et des Maliens !

Que restera-t-il de l’insolence vengeresse de ces milices barbares ? Des nationalistes, brimés et fanatisés, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent raison aux invasions punitives coloniales…? Des délires d’orgueil de ces milices révolutionnaires ! Que de regrets en Syrie où le maître Léonin, n’a aucune pitié pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô funeste pays de ma civilisation chérie ! A bas les tyrans sanguinaires !

Non loin de là Kerry tente de raisonner Israël. Il sait qu’Israël prend et ne donne rien, par atavisme, et que par égoïsme identitaire et peur cultivée, l’historique victime, telle que alléguée, dupe à l’évidence et trahit. Mais qu’est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme et de sa mythologie ? De son égoïsme tribal identitaire ! Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres, sa permissivité et la suprématie de ses protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !

LES GUERRES, LA VIE, BOF !

Où va l’amour quand les amants partent ? Ou va son plaisir, quand la cigogne descend du ciel ? Où sont ces images des nuages qui s’effilochent ? Où partent les traces du son des avions à réactions et celles des fusées qui vont vers la Lune ? Personne ne s’intéresse cela, car ça ne rapporte rien. Mais il fallait se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie, aussi longue soit-elle, comme une image qui fuit dès qu’on commence à la regarder.

Que tu soies roi ou pape, riche ou simple victime d’une vie, qui dès le départ s’avère déchue, il est des choses en toi si fragiles, si futiles, que tu te rends compte que l’ensemble est vain et sans importance aucune, pour l’éternité, l’espace et le temps, la terre où nos sommes ! Vies sans lendemains pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps et leur reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour. Sous de meilleures formes, c’est évident et c’est bien nécessaire, pour une vie éternelle, immatérielle ou sur un autre support!

Curieux comme concept, il est quasiment binaire. Entre le néant et l’éternité, j’opte pour la seconde possibilité. La réincarnation est une requête, une nécessité existentielle, une justification de la vie, un besoin. Mais pas trop de sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités? Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de nous déchoir, d’annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là, tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien, déresponsabilisés, puisqu’on sera jugé et audité. J’ai bien peur de montrer demain ce que je tais ou ce que j’ai carrément et innocemment, oublié, aujourd’hui !

Entre temps, ici et là, des millions d’êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent leur pitance, d’instinct, entre ciel et terre. L’instinct est cette mécanique du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Auteurs de conduites caractéristiques de l’espèce, qui rend les choses vitales automatiques, abstraction faite de la volonté de l’animal en question. Peu reconnaissent en eux l’origine de leurs chimies qui sont à la base de leurs mouvements de vie, de leur biologie. En fait, une mécanique moléculaire qui fait de nous des esclaves, des obligés, vitalement dépendants d’un cheminement planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement et carrément prescrit sur leur génomes !

Actes prédestinés, écrits, non volontaires : on ne peut pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si on ne s’occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la digestion et l’assimilation par exemple, on n’y est pour rien, l’alchimie des sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée, notre mémoire, ça laisse rêveurs…

VALSE QUANTIQUE : LES PETITS GRAINS DE LIBERTÉ

Chaque atome, chaque électron, dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d’un miracle, d’une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces microparticules ne savent rien des propriétés qu’elles sont capable de faire. Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de leur futur et des réactions qui les incluront dans d’autres schémas chimiques ou aspects physiques. Pour former tel  minerai, tel végétal, tel être animal, avant de se fondre dans la nature, l’univers ou de disparaître.

Ces éléments imperceptibles, découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d’atomes étrangers. Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous méconnaissent. Et c’est pourtant de nous qu’il s’agit. Nous sommes un être, un organisme fait de constellations d’organites, en éternelle mutation, que nous ne savons pas ni gérer ni dominer.

Nos hôtes font leur boulot, ils s’activent, se composent et réagissent, nous appelons ça la  »vie ». Et nous oublions le miracle que chacun d’entre nous représente. Pire, quelle certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du silence et de l’ignorance. Et c’est de nous qu’il s’agit ! Ces entités qu’on espère ou qu’on pense être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ni les voir et encore moins les toucher ! Et c’est encore de nous qu’il s’agit.

Nous assistons, étrangers à nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés et d’énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos connaissances, si admirables déjà, sont si élémentaires devant les champs immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons investir et vers où nous ne pouvons guère accéder.

Entre les libertés et la démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que de conflits, d’imperfections, d’inexactitude et d’intolérances ! Nous sommes déjà en conflit avec nous-mêmes, ce soi-même, notre corps composite! Mais, avec les autres, c’est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et monstres que nous sommes, qu’avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce n’est pas gai ni aisé d’avoir des hommes ou des femmes comme adversaires.

CRIMES ET LIBERTES

Nous sommes des prédateurs, des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amours pour leurs semblables. Ce n’est pas un déni de leur droit d’être libres, que d’opérer dans cette promiscuité et de pouvoir librement, la montrer, sans honte de la société. Ça me dépasse et ça me déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d’être publiquement reconnus et sans cachette hypocrite. J’ouvre seulement une parenthèse sur les enfants qu’ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel sens les  » former  » et les éduquer. L’influence particulière est manifeste.

Les pédophiles, immensément odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d’inceste. Et puisqu’on en parle de pédophilie, je fais allusion aux drames commis par l’espion exfiltré d’Irak, David Galvan, et à ses 11 jeunes victimes de Kénitra. Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout l’establishment qui l’a fait ré-emprisonner dans son pays et d’adoption intercesseur, l’Espagne. On en reparlera…

En parler, j’en ai assez, comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à les sanctionner, à hauteur des crimes innommables qu’ils ont commis. L’injustice est comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d’être écoutés. C’est un devoir de l’homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie du médecin est de découvrir le mal et de l’atterrer, le plaisir de guérir est immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il répond aux humains avec faveur !

Le problème n’est pas de partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances et les faiblesses s’anéantir. Le problème, c’est celui de perdre ce qu’on va laisser. C’est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé. Et l’orgueil, la fierté d’être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble, avec la dignité, c’est ce qu’on enlève justement ceux qu’on a mortellement blessés. Et c’est là peut-être que la mort. Alors on voit des martyrs, des suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s’exploser, emmenant les autres avec ceux au purgatoire. Des victimes innocentes, à la suite d’un dépit, d’une sombre idée, d’un dogme religieux ou d’une idéologie profane ! Qu’ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin; vers la mosquée, sur le chemin de l’école, l’armée ou le marché ?

Ou simplement en plein sommeil, dans leurs cauchemars ! En Syrie, en série, le tyran industriel, gaze els siens au sarin, à l’ypérite, au Sarazin*, 1500 rêveurs.

CHRONIQUE EN VRAC ET DÉLIRES DÉCOMPOSÉS

Tout le monde dort. Arbre aux fruits rouges, donne-moi un peu de tes feux; de l’odeur de tes fleurs ! La palissade de bambous se déhanche sous le vent. On vient de me couper le bambou. En face, les fenêtres sont ouvertes pour s’aérer au couchant. D’autres sont fermées chez certains, la lumière éteinte pour faire l’amour. Ou pour prier. Comment les anges peuvent-ils les accompagner ? Ou les surveiller, leur venir en aide. Il y a tellement de chiens dans ce quartier qu’ils chassent les anges.

Ce bambou est un membre de mon jardin qu’on veut oublier. Circoncis, taillé, coupé, arraché à mort. Pour le remplacer par des fleurs ? Mais les pousses, issues des rhizomes increvables, font la nique et défient les scies, les pioches et les sécateurs. Et pourtant j’ai arrosé toute la nuit durant, depuis des décades, mon bout de jardin. Jusqu’à la nausée des parasites, des vers, des moustiques et des sorcières.

Laver la rue de ses cacas de chiens et le trottoir adjacent, est souvent nécessaire. L’asphalte noir et neuf ne supporte nulle blancheur. La ruelle est bourrée d’immondices chaque matin. Des bouteilles vides et de pastiques et de mégots de cigarettes ! 4 à 10 garçons, avec parfois des filles, en moto, en voiture, sont là chaque soir, jusqu’à deux heures, bavardant à voix forte, sous des tubes de radio, humant les tubes de dissolution, s’enivrant avec ce qu’ils trouvent comme drogues, je suppose, sous le lampadaire. En faisant loin des yeux, près du cœur ce que la nature leur inspire, là, discrets, dans le terrain vague de cette impasse. A en chasser les chiens dépités de pudeur qui ne reviennent pour aboyer qu’à leur départ.

Ramadan, sous le ciel chaud la nuit religieuse, est réveillée et abondamment allumée. Il y a cette étoile cachée par la brume qui vous épie à travers les persiennes ou à travers bois, par delà les nuages qui passent et les feuilles d’arbre qui s’agitent. Elle voit tout et scrute les mouvements d’un spectre insomniaque, qui à sa surprise, lui lance, à titre de témoin pérenne, une prière dans la nuit. La star répondrait, sans gêne et même pas navrée, je ne suis pas dieu, je ne suis pas concernée ! L’urinoir est plein la poubelle de mouchoirs aussi. La fatigue est certaine la maladie aussi. Cependant, les espoirs, le credo et les saints, la nature en témoigne, ces louanges portées à la gloire de Dieu, vivement intéressées. Puis ces prières, spontanées et baroques, lancées ver le Ciel, avec foi et ferveur en Ses capacités ! Il est presque 4 heures. Le chœur des muezzins apporte de la compagnie.

ECOUTE D’UN CONSULTANT ET CONSEILS

 » L’insomnie, les idées tourmentées sans être mélancoliques, la fièvre des manques et l’irritation, les douleurs, les faiblesses et les angoisses, compagnes détestées de plus d’une décennie, se tassent. Le temps d’en faire part à Dieu en récitant quelques paroles de sourates appropriées. Puis le réveil pour aller lutter, quand se décident de partir, ces démons et ces affarits* , si chers à notre Premier Benky et qui vous assaillent, vous aussi. Bouger pour travailler, bouger pour prier et pour oublier ? Mais, il fait déjà jour même et vous n’avez point dormi. Dette de sommeil que je ne n’arrive pas à payer. Alors donnez-moi des calmants et un certificat de 10 jours, afin de me reposer ! « 

Avant cela, des conseils. Fais du bien aux tiens. Même si elle a un sale caractère, elle reste ta mère. Pour leur montrer le chemin du cœur, aux enfants, aux élèves, aux clients, sois cool ! Il faut patienter et insister pour gagner. Pourquoi se hâter et stresser ? Qu’à tu à gagner en courant en ville ? Là est le stress et le danger. C’est la seconde ou la tierce, qui prend et ôte le fruit défendu ! La vie, pour la raccourcir. Et qui hérite, la première, en envoyant aux enfers les gens pressés !

L’AUTRE DIRAIT OU LA VOIX DU SCHIZOPHRÉNIE DÉSABUSÉE

Un autre sous les fenêtres de mon cabinet passe chaque matin, vers les 11 heures, allant et retournant, les bras levés au ciel. Il déclame sur le trottoir, près des 3 cafés où siègent ses auditeurs. Il doit répéter son refrain devant chaque café du centre, je suppose. Et il y en a plusieurs dans ce genre à ânonner des insanités ou des mots intraduisibles et qui font leurs navettes, là où sont assignés leurs auditeurs ! Ces scanneurs de la ville, ces sentinelles de la rumeur, qui attablés aux cafés, colonisent les trottoirs pour se reposer. Celui-ci se met à chanter une litanie que je tente de traduire. C’est un vrai flirt judicaire mystico politique. Qu’en pensent les psychiatres ?

 » Crachats et pestilences, urines déféquées, jeter le sort ! Tumultes dans ma tête, sécession, révoltes. Insultes imprécations, souillant le ciel. Des prières adressées aux singes et aux sorciers. Des prières aux mages qui entourent le prince. Des pierres aux anges déchus de dieu et qui sont devenus des juges et des démons. Des Satans de service, des corrompus, qui chantent des fictions des mythes de démocratie.

Liberté de subversion ? Oué ! Le poids des urnes est la voix de la démocratie. Encore qu’il y ait des tares invisibles au niveau des instruments et des méthodes de mesure ! Vive le Printemps de Hallala ! (la marguerite des champs)! Vivent les voix du silence et celles de la grande majorité. Vive l’armée, vive le Roi ! Vive Dieu, vive la Patrie ! Mais tu veux te complaire dans les situations de pudeur. De peur et de terreur! Pire et en vain. Va-t-en, tant qu’il est encore temps ! Les insoumis sont indigestes. Les imprécateurs sentent mauvais ! Les malades sont des maudits. Les riches, des mal-élevés ! Où va-t-on les frères ? Sauvez-moi des défections de mes ennemis ! Enlevez ces défécations de mon corps !  »

Un peu politisé, le gars ! Ça fait 4 ou 5 ans qu’il souffre ou qu’il sévit. C’est selon ! Pour un peu, il serait poète du genre jazal* ! Auteur de malhoun* politique. Il n’y a pas de fous, mais que des incompris…Demain, il dira la même chose ! Ou un peu plus, selon les informations qu’il aura perçu…Il est quasiment à jour. Il doit avoir un transistor à la place des méninges. Ce serait un genre de prophètes, si nous étions au Moyen-âge. Encore que, en sommes-nous bien sortis ? Et qui sait où s’arrête son délire et où commence sa raison ? Il est des politiques qui nous sortent les mêmes litanies et qui crèvent les affiches, les urnes et les Partis. Comme il dirait.

LES MAROCAINS GALVANISES PAR DAVID GALVAN

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Le bien est dans le mal ! Cet homme est un héros, un sauveur, un réformateur malgré lui. Daniel est un messie ! Grâce à lui et à cause de ses immondes méfaits, le Peuple de la Marche Verte, se relève et s’immunise, pour faire face au monstre, qui qu’il est et qui le réunit. Et peut-être pour évoluer, dans la paix entre les classes dispendieuses et les autres, vers une monarchie parlementaire, moderne, décomplexée, démocratisée. De son odieux méfait, un bienfait s’exalte. Le bien est dans le mal, disais-je.

Le cas de cet espion, doublé d’un vieux pédophile, donne à penser. Un traître infâme à son pays ! Un faune, multirécidiviste, irako-espagnol, qui aura abusé de 11 enfants de Kénitra. Des bambins âgés de 2 à 14 ans, en un temps record ! Daniel Galvan Viña  »Le violeur de Kénitra » et dont le prénom d’origine est Salaheddine, de Bassora. Khessar Eddine, est un espion infiltré à la prison d’Abou Gharaïb. C’est peut-être lui qui a vendu la cachète de Saddam Houssine. Il est l’illustration d’une sordide affaire. Où est la vérité ?

Pour faire plaisir à notre ami et parrain, le roi Juan Carlos, on lui libère 48 ibères, tous auteurs de faiblesses et d’infamies. Le roi Charles ne demandait pas tant. Il ne connaissait certes pas ces gens, encore moins le fond de leurs dossiers. Mais on va faire preuve au Maroc d’une superbe amitié, d’une noblesse d’âme proactive, qui ne sied qu’aux plus grands monarques. Une espèce épuisée. Preuve d’une large magnanimité. Très rapidement et même trop vite !

Les nôtres, pour faire honneur ont été plus prodigues et munificents. Ils ouvrent les vannes : Les Espagnols, dehors ! Pour une fois qu’on peut leur dire barra, sans qu’ils se fâchent, c’est bon débarras ! Ces zigotos partis, il reste tant de bonnes choses à partager au Maroc et des meilleures encore !

Ils voulaient déguerpir, comme si nos prisons n’étaient pas humanisées pour le rachat et la rédemption et que pour l’exemple, elles n’étaient pas suffisamment hospitalières, quitte à se tasser pour faire place à l’hôte. C’est vrai, ce ne sont pas de villas ni des salons à la hauteur de ceux du palais Zarzuela ! Mais, quels que soient la complaisance et les arrangements, que les convives peuvent s’offrir, une prison reste un bagne. Un pénitencier parfois, malgré les quelques conforts qu’on offre par complaisance, dans toutes les prisons, aux plus vertueux donateurs de parmi les richards. S’il a pris, l’exfiltré irakien, 30 ans de verrou comme sanction, le traître félon et vendeur de Saddam, mérite bien plus ou pire. Et non la grâce du roi et sa libération. Ce qu’il a simplement fait. Et bravo, pour ma part, Majesté!

Ça, non, dit la rumeur ! Choquée et subitement trop fière, la Rue ahurie, se meut spontanément. Désorganisée, parce que interloquée, elle qui vient d’esquiver l’arabesque printanière, avec miracle et grande intelligence. La Rue électrisée, galvanisée, prête à tout vendre, même le sang, pour venger l’honneur, marche et se rue.

Une guerre civile à la mauresque, risque-t-elle de s’enclencher après le dépassement des polices ? Polices aux caractères majuscules ! La chasse aux incongrus a été évitée. Les Partis de tous bords ne sont pas descendus dans la rue. Estomaqués surpris, précautionneux !

Ils sont restés prudents,  muets et ahuris. Encore perplexes, vacances obligent et que c’est le Ramadan pardessus ! Et aussi, parce que le Gouvernement est en réfection ! Le comble de la Chabaterie. Et puis, autour de nous, il y a trop d’effervescences, partout entre le Maghreb et le Moyen-Orient, dans les pays arabo-islamiques ! On ne veut pas de peste ici ! Les petites manifs de quartiers se font sans saccages, ni extrémisme. La rue, poliment, respectueuse s’est manifestée librement. La brutalité a été au rendez-vous, hélas! L’honneur des marocains, leur évolution ont été salis. Tant de familles brisées, méritaient ces sorties citoyennes et ces cris, pour montrer que le dépit et le silence, ne peuvent plus servir la Patrie.

Le Galvangate a galvanisé les marocains, les sortant de leur classique pudeur, de leur Hiba ou de leur Hogra. Historiques inhibitions, faites de respect, mais aussi de craintes et de peurs génétiques des autorités, du pouvoir, du Makhzen. Les têtes coupées, les piloris, les emmurés et autres spoliations ont eu suffisamment de poids. Héritages ataviques, devenu culte et culture, suffisamment dense et entretenus pour inscrire la terreur dans nos gènes et courber le dos à nos chromosomes aux fins d’assagir les sujets pour les laisser vivants…Ça date de quel empereur déjà, de quelle dynastie et de quel conquérant ?

Il y eut d’abord une inconscience quasi générale sur cette affaire qui s’étant passée à Kenitra, n’a pas attisé toutes les bonnes consciences. Un simple fait divers, qui jette le froid sur la conscience nationale, pas suffisamment médiatisée. Un artefact qui n’a point concerné les Partis politiques. Occupés sur d’autres sphères à la recherche d’autres combats, ils sont restés placide et muets.

Une sorte de consensus inconscient qui a pétrifié les réactions des gens à la suite de cette affaire. Le Galvangate a sauvé de l’humiliation un peuple anéanti, silencieux, nu indifférent et stérilisé. En avisant le Roi, sur les gens qui l’entourent et qui l’ont trompé en se trompant, ou qui le trompent, habituellement, régulièrement pour ne pas l’alerter ou l’effrayer en nous réveillant de notre léthargie proverbiale.

Ce méfait a jeté l’opprobre sur ceux qui des félons et des prédateurs, auront causé cette bavure, volontairement. Ceux qui auraient trahi par méprise ou par trop de manigances, encore une fois. La confiance du roi a été ignoblement trahie. C’est un pêché capital et de lèse majesté ! On aura fait un travail de saboteurs aux services du Roi ! Face à la sape de l’estime, du respect, du cœur et de l’intelligence du Souverain, face à la rue versatile, face aux adversaires qui nous scrutent, face aux effervescences du monde qui nous regarde et qui nous méjuge, c’est une souillure. Un complot, ne serait pas pire !

Dieu, protégez-moi de mes amis ! Et de mes aides, n’est-ce pAs ? La colère du roi est juste et révolutionnaire. SM vient de donner ses ordres pour châtier les impétrants, quels que soient leur prestige et leurs rangs. Des rentiers de leurs fonctions, qui faisaient trembler les gens, et qui forts de la confiance du roi et de leur statuts particuliers, ont fait commettre cet impair au bon Souverain !

Il fallait vite annuler d’urgence cet acte de grâce ! Revenir sur le droit de grâce, celui dont dispose constitutionnellement tout chef d’état, est un acte salvateur. Plus tard on révisera la formulation de ce cérémonial ! Mais il ne doit pas disparaître de nos us, à cause d’un couillon ou du fait d’un pédophile ! Mettre la main sur le bonhomme pour le rejuger chez lui a demandé moins d’un jour. La rue aura le temps de réfléchir et de s’apaiser ! Avant de revenir battre le pavé avec ses clameurs à demi cachées, ses peurs qui commencent à disparaître, pour sauver l’honneur des marocains effondrés. Main dans la main, la rue, le Peuple et son protecteur et guide, le Souverain, pour montrer qu’on est docile par respect, mais encore fiers, et qu’il ne faut pas aux manœuvriers nous faire retourner en arrière !

UNE ANNULATION DE LA GRACE, SANS PRÉCÉDENT

Oui, question le traitement réfléchi et lucide du roi, est une Révolution du concept monarchique. L’autorité, il en faut pour être roi. Mais, il est simple et ouvert, ni complexé ni têtu ! Mohammed VI reste entier et conforme avec Lui-même. Mieux, sans totalitarisme aveugle, il donne à la fonction, à la personne et la qualité du Roi, une qualité, une dimension humaine. Non pas l’humilité soufie, mais l’éthique. La classe. L’écoute et la critique raisonnée de ceux qui autour de Lui s’agitent et font des dépassements au nom de SM en auront pour leur grades. Ce redimensionnement régulateur des privilèges, outrés, quasi féodaux qui depuis siècles risquaient d’empirer est utile. Pour cette raison contenir les jeunes, les crises et leurs dérives fut un devoir urgent ! Cette écoute du Peuple, fait aimer plus encore le Roi M6 pour ses qualités, je dirais  »humbles ». Une  » école decomportement nouveau  », pour les chefs et les cadres, qui devraient s’en inspirer. Tous les super acteurs, tous les privilégiés, qui opèrent dans les grands services de la Cour et de l’Etat. Dithyrambes désintéressés ? A titre de parabole : pas de wissams pour les refuzniks infiltrés ! Qu’ils soient cousins, pontes des grandes écoles ou médecins !

DIVORCES CIVIL ET MÉDICAL

LE CAS DU DR BACHAR EL ASSAD

 

_ COMMENT ÇA VA DOCTEUR EL ASSAD ?

_ ÇA GAZE !

Il dirait à son Ras-Poutine. Je n’ai plus de parents, je n’ai plus d’amis, tous foutus, déplacés ou partis. Je reste seul, incompris, mal aimé, avec mes maladies, étranger à ce pays, après avoir divorcé, depuis des années. Ma présence tient du virtuel, ici. Et dire que j’étais citoyen de cette bourgade, gavé de civisme pour cette ville, patriote par delà l’étroitesse de ses rebelles tribus ! Nationaliste, je viens de perdre mon amant, ce pays que j’aime. Ma religion, c’était d’être fier et de tenir en estime sa communauté, comme un père qui tient à sa nouvelle famille ! Maintenant, je suis ailleurs, si vous m’avez compris. Exilé, orphelin, divorcé.

Expatrié, déplacé ou anéanti, en tout cas, mes préceptes sont largués, mes principes totalement vaincus. J’ai vu trop d’hommes mourir sans avoir démérité. Pourtant, ils sont partis dans l’oubli. Ils pensaient compter, ils avaient fait fortune! Je suis ailleurs ou que je ne suis pas encore né ! Et que je doive avant tout me préparer à ce milieu, à cette ambiance, cette ambivalence. A ce pays, à cette époque, à cette multi schizophrénie? A laquelle je n’étais pas du tout  préparé !

Les droits, les promesses, aucune parole, aucune garantie. On spolie tout ! Adieu triste éthique. On ne représente plus rien, aucune garantie. Sauf pour certains, une fortune, les engagements prérogatives. L’Etat, l’Ordre, la faculté, nos ministres, nos maîtres, nous ont largués, après nous avoir formatés et longuement menti. La médecine n’est donc pas une Religion ! Un sordide commerce, un appât, une traque ! Loin est devenue la quête humanitaire du savoir et ses sciences. On m’a trompé ! Une communauté prestigieuse qu’on respecte.

Tu penses ! C’est un vieux rêve perverti. Le magistère est devenu un calvaire. Seuls les prophètes, tractent leurs croix et montent sur l’échafaud. Ce que mérite, semble-t-il, le tyran sanguinaire ! Comme quoi, on est sûrs de rien !

Pas facile, non plus, quand les plus hauts des chefs sont évincés. Qu’ils meurent, qu’ils mentent ou qu’on les plombe ! Qu’on les cimente ou qu’au bout d’une corde on les pende ! On live universel, sous les huées ! Sans regrets. Que vaut la vie, la leur, quand ces hommes illustres, amis protégés des grandes puissances, sont pris la main dans le sac ou après le saccage de leur pays ? La culbute est tragique. Ils se sont trompés, parce qu’on les a trompés

ON DIRA

Que méritent ceux qui les ont ainsi trahis ou vaincus ? Que valent ces illustres chefs d’états, leurs espions, leurs ministres, leurs généraux, leurs prouesses ? Que valent leurs paroles, leurs promesses, leurs technologies, leurs certitudes et leurs manigances surtout ? Personne n’est parfait, personne n’est dupe non plus ! Faut-il attendre pour les hommes la Résurrection et le Jugement Dernier pour apprendre la vérité ? Devenir humbles et rendre compte de ce qu’on a fait, n’est pas notre qualité première, quand on est à la tête du pouvoir d’une puissance, d’un état ou d’un grand parti. La transparence, la démocratie, l’éthique sont des mots vides et voilés, que l’on remplit de ce qu’on veut. On nous trompe, là, nous se le savons !

IL REPONDRA

Vous m’avez gazé, Kamarades ? C’est pour dégazer ?! Je ne sens rien si vous n’êtes pas près de moi, vous n’êtes pas de mes amis. Je ne sens plus rien pour vous, alors que je vous admirais. Fan éloigné, parmi des millions et des milliers. Mais je ne peux pas me consoler, même si j’en suis affecté. La vie est faite de piqûres. De traîtrises et de malentendus. Avec vos guerres racistes, vos guerres interreligieuses et civiles, vos clans xénophobes, vous m’avez abusé, trahi. Je n’aime pas cette époque. Ces deux millénaires, non plus ! Et la civilisation de mon pays est la plus ancienne du monde dans la région. Vous Le Saviez?

PARALYSIES ASSENDANTES

PARLONS DES PRESIDENTS MALTRAITES : EL ASSAD

Là, tenez cette enflure du front dont je me suis aperçu ce matin. C’est un moustique magnifique qui a dû me faire ça ! Sûr, qu’il m’a aimé, mais, si je m’en étais aperçu je l’aurais pourchassé. Mes doigts encore, c’est pareil, ce n’est pas le pied. Pour un orteil d’abord et toute la planche du pied ? Entendez la plante des pieds, elle qui ne se sait plus et qui ne se sent plus marcher. Ni sentir les attouchements ou le simple pincer. Elle aurait dû me fait mal, pour m’avertir, enfin ! Elle joue un cache-cache sensitif, pour jauger ma sensibilité. Juste pour m’énerver, pour me sentir que la sensibilité n’est plus là. Pour reprendre ses fonctions, elle fait un chantage. Aller chez le médecin  ou s’établir et empirer ! En montant plus haut, aux cuisses !

BOUTEFLIKA

Les fesses sur lesquelles je suis assis, sans qu’elles le sachent, sans les sentir. Si avant, ça me faisait mal, maintenant elles boudent, elles ne me parlent plus. Elles ne me sentent plus et vice versa. C’est une partie cruciale du corps qui est partie, alors qu’elle est là en bas. Pas plus que je ne sens les urines. Cette nuit, je n’ai pas eu la sensation habituelle de sentir le flux traverser mon émonctoire. Je pas senti la moindre urine passer par le zizi, ni vu l’endroit d’où cela sort.

TOUS LES DEUX

Pour le reste, paresseux délaissé rabougri, il est insensible. Il ne sent plus rien, ni au test de l’attouchement ni à celui du pincer. Il s’est emmuré dans le mépris. Il n’est plus à moi depuis que je l’ai délaissé, par devoir te par respect. Les contrecoups de l’effet Ramadan sur le bout de viscère, qui s’est mépris et qui fait carême à sa façon ! Il y a de ces musulmans ! Et pourtant la religion est une affaire de liens ! Il faut dire que ce genre de liens avec les sept cieux se relâchent plus souvent de jour…Mais, la nuit ils devraient se consolider et suivre la norme et les habitudes.

 

BIG BANG, CREDOS ET DESTINS

 

Vivre éternellement en restant vieux ? Ou jeune, c’est encore mieux ! Ou mourir vite, et qu’on en finisse, rapidement pour le néant ou pour le paradis éternellement, parce que Dieu est magnanime et miséricordieux ! Ou mourir plus lentement ? Dépérir pièce par pièce, article par article dépecé ! Clément et charitable, ils ont tellement prié le bon Dieu qu’il a fini par exister ! Ils sont arrivés du moins à y croire, par besoin ! Pour régler leurs problèmes, leurs affaires et réaliser leurs espoirs !

Depuis des lustres, dans toutes les civilisations (façon de parler !) et les communautés, héritage des sauriens ou de Caïn, les généraux, les empereurs, les présidents se renversent et se tuent, pour le pouvoir. Rarement, ils restent vieux, alors là, tant pis pour leurs pays, il en prend un coup de vieux sous les respectables  séniles !

Les vieux enterrent leurs vieillards, les jeunes sont occupés par le travail ou par les jeux ! La Quête du pain et des jeux depuis les romains est un secret non gardé de bonne gouvernance. Qu’on les leur fournisse afin d’apaiser les foules pour les diriger plus docilement.

Questions philosophiques plus mystiques : il faut pareillement aux gouvernants terrestres protéger la vie et assurer ce qui va avec. Sans la leur reprendre, cette vie et ces biens. Au besoin la leur rendre quotidiennement facile ! Sans ce stress constant qui nous caractérise. Tensions, que seul l’alibi, la promesse d’un monde meilleur, ailleurs, peut combler : le Paradis !  Avec qui l’on parle ? A soi ! Eux, ils sont aveugles et sourds !

DÉMONOLOGIE

Ceux qui idolâtrent le diable, savent qu’il était là avant eux. Et de ce fait, il défend ses positions, à travers eux. S’ils ont des promesses et des privilèges, rien n’est logiquement certain. Des leurres oui, pour les attirer, les attacher et les corrompre. S’il existe, il prend plus qu’il ne donne et on ne sait pas comment. Les plaisirs, les occupations, le travail ou d’autres problèmes pallient à ces questionnements existentiels, au final, sans rien régler, non plus. On croit pour les premiers, on feint sans certitudes ni acquis pour les autres, car la raison et le credo, ne font pas bon ménage chez eux. Et c’est assez pour souffrir toute la vie durant, face à la futilité de l’homme et ses questionnements !

Si on croit, par besoin et par nécessité pour certains, on se marie de même par habitude. Religions et liens sont synonymes étymologiquement. Comme on dit on se marrie avec son contraire. Et souvent, c’est vrai. On se marie avec ce qu’on trouve et qu’on peut acquérir à bon prix, près de chez soi. Par besoin aussi, par convenance ou par nécessité, par habitude, instinct et coutume, comme font les autres. C’est ça la vie ! C’est ce qui la maintient sur terre pour les humains, du moins et nous maintient encore dessus. L’usage du sexe comme lien pour l’éternité. Souvent, c’est le contraire qui se produit. On devient acariâtre et vieux, la santé vous lâche. Satan aussi vous lâche, une fois accompli son forfait et les vôtres

Satan vous avez compris, c’est le  »démon », qui fricote avec les  »crocodiles », des êtres de parabole, honnis en fait, mais si chers à notre Premier ministre, Benkirane ! Le diable, c’est cet autrui, multiple et majuscule, qui détient les liens et tisse les cordes. Le diable qui serre les chaînes et manie le bâton, comme un porte-plume ! Les pouvoirs multiples qui tracent les destins, dessinent leurs plans, établissent leurs programmes.

Ou qui les changent, pour l’utilité publique, selon leurs versatiles volontés. L’homme simple, la rue, le peuple, ignorent les grands paramètres qui gèrent le monde et qui poussent les autorités à faire des entorses ou des miracles. L’électeur moyen, placide ou discipliné, confiant et loyal, sinon réfractaire aux diktats des urnes qu’il sait trompeuses, subit ce qu’il ignore des divines sphères ! Mais, au font, il râle à s’en faire de rancunières dyspnées.

Démon ou simplement les gens, autrui, le travail, les sports, la politique et ses entraves, les loisirs qui nous occupent nous dévient ! Pour nous détourner de l’essentiel et pour oublier un moment nos problèmes ! En fait, c’est le calvaire de la morale, de l’existence. Comprenez celui des animaux conscients. Animaux, veut dire animés, mobiles, animés de par la religion, la vitalité, cet éthique mouvement de Dieu qu’on appelle, la Vie ! La vie, ça ne concerne pas les immobilistes*, les quasi vivants qui bougent peu ou pas et qui finissent par végéter, comme des légumes sans chlorophylle, à deux pas du minéral. Ça ne concerne pas les personnes inciviques, hors connexions, les déçus de parmi les gens, qui ne votent pas, qui n’écoutent pas les infos, qui vivotent, ignorants, égoïstes et isolés, hors associations et partis, négligent autant leurs droits que ceux de leur pays, de leur communauté, des leurs et de leurs voisins.

SANS NÉGATIONNISME

La chance de l’Afrique est que cet esclavage inhumain et maudit ait pu avec les luttes et le temps conquérir sa part d’Amérique ! Et par delà l’exil, les déportations, les massacres et l’esclavage de faire, par le travail, malgré l’assujettissement de ce continent une Puissance. La preuve par Obama. Les juifs, sémites dont la fière origine n’est jamais reniée, qui comme les Arabes furent de par tous conspués, malgré la diaspora et les haines, le racisme, les exils et l’holocauste, ont pu renaître grâce aux qualités de travail, de recherches et de création de leur élites, et ce par delà leur hermétique communauté. Des finances aux médias, par la chanson, la musique et le cinéma, ce peuple de Nobels et d’inventeurs est devenu impérialiste, colon et inlassable guerroyeur. C’est sa revanche sur son histoire millénaire ! A contre-courant des normes universelles de libertés et des progrès humanitaires, exploitant ses souffrances et ses misères historiques. Il aura réussi.

Mais quel peuple n’a pas souffert depuis Caïn et Abel ? Ce peuple d’élus de Yahvé et de lobbies quasi totalitaires, ne cesse d’étonner et d’innover. Seulement, il maintient de mains de fer, une atmosphère identitaire et théocratique fermée, dans une ambiance de guerres incessantes sur les territoires et les campements colonisés ! Au lieu de se faire plus estimer par les peuples, ses entêtements tyranniques de félon, arrogant et crâneur, déterminent plus de déception et de rancœurs et ce chez les plus inconditionnels des pays donateurs. Des pays qui le soutiennent en lui déversant sans arrêt d’incroyables aides, nonobstant son statut d’état porte-avion avancé de l’Amérique. Israël, n’en fait qu’à sa tête, malgré les recommandations mondiales. Négationnisme d’autrui, n’est-ce pas ?

IMAGES ARRÊTÉES : DIALOGUES AVEC LES MIOCHES

 » Dialogue avec de jeunes enfants ou le roucoulement des petits bleus.

_ Dieu est-il digne de H-II ? Ou de mèche avec M-VI ? Les âlems du vendredi, les prophétisent ou déifient. Et ce n’est certes pas ce que cherche le Roi.

_ Comment ? Vous regardez les infos politiques à votre  âge !

_ Y a pas que le foot et les jeux pour nous occuper. On a évolué depuis l’âge des cavernes !

_ Et vous lisez livres de métaphysique ? Les dessins animés, c’est fait pour les grands ?  Dieu sent tout et voit chaque chose, de l’infiniment petit sur terre…Des…

_ Comme nous ?

_ Des petits microbes aux mioches et d’ici jusqu’aux plus lointaines des étoiles et des galaxies.

_ Des galas de stars !

_ Celles qui ont précédé le temps et qui naîtront dans l’univers. Lequel est toujours en expansion continue. , selon les astronomes.

_ Fichtre, il est formidable le bon Dieu !

_ Avant que le fœtus ne se développe, avant qu’il ne soit conçu, Il sait déjà ce qu’il fera, Il sait la fin des choses et le début du commencement.

_ Ah, et on était où ?

_ L’orgueil, la fierté, la force et les richesses, les enfants, le bonheur, les avoirs de la santé,  l’être devient une personne et puis, c’est le néant ce gosse est un perroquet ou un génie. « 

_ Oh, et on ira où ?

PARTANCE VERS L’OUBLI

Félicitations, Excellence. J’ai vu ce cortège de ministres, leurs fêtes, leur prestige, leurs richesses, leur fidélité inamovible, leurs prosternations, leur suprême autorité sur le peuple. Je suis resté ébahi par la superbe de nos belles cérémonies. Rien ne dure, hélas. Les forces déclinent, puis  et viennent les regrets avec les maladies. D’aucuns furent chassés, comme des chiens, par des sbires alliés aux étrangers, et ce malgré leur suprême puissance.

D’autres sont partis, avec les honneurs et la fierté du service rendu. Et  les regrets des citoyens comme honneur pour leur postérité. Loyaux dignitaires d’un côté, face aux conspirateurs et leurs félonies. Beaucoup sont morts depuis ! Que faut-il conclure des causes premières et des responsabilités ? Jeunes, nous écoutions avec étonnement les plus âgés nous délivrer les mêmes sentences. Rien ne dure éternellement, tout est labile et futile. Vive l’humilité ! C’est leur message !

Définie ainsi, quelle est donc la valeur de la vie. Philosophons alors, dans ce cours élémentaire que l’on ne peut guère surpasser. Que signifie la vie, si l’on doit mourir ? N’est-ce pas tragique et regrettable de vivre et de devoir partir vers une destination inconnue ? N’aurait-t-il pas été mieux que de n’avoir jamais existé ? Perdre la vie et la vue de cette terre, ses plaisirs et ses joies ! Même si ce n’est jamais vrai pour tous, d’avoir avantageusement réussi ! Et puis, partir et laisser ce qu’on a aimé et goûté, ce à quoi on tient, sans fourberie ? Est-ce raisonnable de lâcher ce à quoi l’on tient et ce qu’on sait ?

Ou faut-il être hypocrite, pour l’accepter ? Je le dis des bienheureux qui ont su en profiter ! Ce, au moment, obligatoire de s’en détacher…Ce n’est jamais suffisant, ni parfait, ni futé de tout bazarder et de partir sans destination connue ! Seuls les religieux, les croyants, les philosophes peut-être et les ascètes partent, comme pour voyager. Où vont-ils, où sont-ils entrés, avec leur âme, enfin découverte et leur esprit ? Chez eux ? Dans le séjour des bienheureux ! Que de patrons, que de chefs, que de rois, que d’oncles que de tantes, que de voisins et que d’amis sont partis subrepticement, sans rien savoir de leurs destinées.

Je suis venu, sans savoir si je l’avais demandé, ce séjour, ou pas, et puis sans prospectus ni croquis, j’ai dû me construire et pousser. Etait-ce un stage ou un examen, pour être rodé et bien noté ?? Afin de s’élever !  Que fallait-il faire, en dehors de manger, de boire, de respirer et de jouir des plaisirs…de la vie ? Qu’ai-je appris, qu’ai-je retenu et que je doive traîner avec moi, malgré la mémoire faillible et ses oublis ? Et où donc ? Que garderais-je en mémoire de moi-même, là-bas, et de ce que j’ai parcouru ? Quel là-bas ? Là-bas, c’est en bas ou en haut ?

Avec ce putain d’Alzheimer, même si on me le dit, je vais aussitôt l’oublier. Et ces parties qui me manquent depuis et ces tremblements qui refusent de cesser incontrôlés ! Que signifie la vie, si l’on doit mourir, pardi ? Répondez à ces questions d’enfants ! Afin que rien ne se perde et qu’on ne fasse pas de bêtises ici ! Ou qu’on se perde aux jeux égoïstes, aux fautes, disons aux bêtises, crimes d’injustice, au moment de retourner là-bas ! Seul, sans carte et sans guide ! Et qu’on n’en dise pas  »pourquoi le sortir du néant », c’est un fou, c’est un criminel, c’est un pourri… ce mécréant pour le juger ?  Pourquoi réveiller  »ce monstre » à la Résurrection ? Pas besoin de perdre son temps à le ressusciter et à le juger et remplir les prisons, l’enfer et ses feux, avec ces criminels invétérés et ces ignobles vendus !

LES DONS DU RAMADAN

LE PARADIS DES ASSASSINS

Le Ramadan, mois des grands cœurs, de la compréhension, des aumônes, du pardon et des prières ! De la tolérance ? C’est sûr que les musulmans y ont réfléchi. Aussi, en profitent-ils  pour multiplier les bonnes actions et les bienfaits. Ainsi les islamistes de parmi eux, s’éclatent-ils, entre frères, pour mériter une place de première au paradis. Avec leurs victimes méritantes, bien entendu ! Ils ne vont pas se fâcher. Les deux factions inciviques, sunnites et shiites fanatisées, connaissent les grâces de s’entretuer, toujours entre frères !

Et les grâces, c’est dit, il faut commencer par les plus proches, leur délivrer les aumônes, le passeport pour le paradis ! Les tuer, les occire pour un rien. C’est une forme d’offrande, de sacrifice. Et l’autel prescrit en est la mosquée ! Quel que soit le peu de différences dans les dogmes, il s’agit de ne pas les laisser dans l’erreur, afin de les faire entrer, avec soi, au paradis ! Puisqu’ils pensent dans leurs dogmes, quelque peu divergents, au même bon Dieu et au même paradis. Mais, sur terre, ils se tuent pour faire plaisir au Seigneur. Ils pensent comme ça, ou à peu près. Une cure de propreté ! Les damnés du Ramadan !

LE SAINT SEXE

Se donner pour se délivrer, l’un l’autre, l’un dans l’autre ! En parfaite entente, naturellement, selon les voies naturelles, la biologie, que Le seigneur nous a données. Le don de soi est chose faite, puisque nous sommes dès lors des amis. Dans le sens d’aimer, de la même âme. Des riens, des souvenirs, des idées, des projets nous unissent ou nous défient. Le devoir de maison, le régal, le plaisir légal, reste constant pour les bons musulmans. Et comme ils mangent bien, sinon qu’ils en abusent, pour honorer les libertés et les fêter, des libéralités en toute permissivité !

Chacun d’entre nous, s’il n’est déjà trop vieux, compose avec la ‘’bête’’ en faisant ses ablutions le lendemain, avant de prier. L’été est une bonne aubaine pour se rafraîchir sans craindre le froid ! Elle n’est pas belle la religion ! Elle nous dicte d’aimer notre prochain, certes, mais aussi d’aimer et de faire l’amour ! Assez d’hypocrisie My Lord, et vous gentil pape François, devenez des musulmans et venez chez nous vous investir. On vous trouvera de bonnes épouses ! Des femmes pas des garçons ! On n’accepte pas les unions publiques entre les maux, les mâles, pour ainsi dire ! Si ça se fait ce sont des dérives, pas des recommandations ni des libertés ! Vérifiez auprès des dames. On a fait des progrès dans la Constitution. Oui le Ramadan, nous conseille de rester de bon conseil, attentifs aux besoins d’autrui. Il n’y a que les copines qui refusent de s’éclater. Les boîtes ferment et les bars aussi. Les adeptes de Bacchus ne trouvent plus d’autel pour se sacrifier.

LE POTENTAT ET LE PROSCRIT

UN FILM SUR UN PROSCRIT

Le film  » Le potentat femelle ». D’entrée et avant le générique. Un duo s’exprime devant les caméras. Unique maître de céans, source de vie, il décrète. Dégage, va-t-en ! Je ne veux plus de compromissions ni d’amours palimpsestes. Je ne te veux plus comme amant… Je mets un trait, une barre métallique sur ce qui était avant. Un corset d’acier. Reprends ton diamant ! Mais, je ne t’ai jamais rien offert de ce genre ? Moi, non plus je ne t’ai jamais rien offert, en dehors de moi ! Et je n’ai jamais rien, demandé en échange. Tu n’es ni une marchandise ni un commerçant ! Je sais, j’en suis rassasiée ! Je vais me réserver à Dieu et lui demander pardon. Pèlerinage ? Et si tu ne montes pas au tirage au sort pour le Hadj? Mon sort est écrit. Tu as vieilli, il est temps de nous reposer. Ce sera plus logique à ton âge d’observer ‘’l’amputation’’.

Coupez ! Ciseaux !

Changez les artistes, le lyric et la partition ! Finie la comédie. Refaites les décors…C’est la tragédie ? Réprimé, spolié, exilé, oublié, amoindri. Tu m’envoies paître ailleurs, hein, et sans regrets ? Avec beaucoup de regrets malgré mon besoin, mais jamais ailleurs ! J’en serais mortellement jalouse ! Tu m’as compris ? Mais tu me condamnes à un calvaire de Titan. A une punition digne de Prométhée !  Rabougri, ployé sur ses peines, incompris, stérile. Oui, inutilisable !

Pourquoi veux-tu encore insister ? Elle sort de la scène, la tête penchée, sans se retourner. Des flutes se font entendre comme accusant avec gaité, la marche décidée de ses pas. L’acteur principal n’a plus de rôle. Il est desservi. Placide, c’est la pénombre sur les planches. Il se déshabille totalement devant le public, sur la scène, sans lui tourner le dos. Les spectateurs se lèvent et applaudissent en chœur. Il est totalement flasque et très amaigri. Le rideau s’abaisse enfin, lentement sur un air de musique, lascive. Le héros, l’antihéros, tombe sur les planches. On ne le voit plus, comme si la terre l’avait avalé. Les violons pleurent sous un bruit de tambours, une batterie produite sur les touches du piano.

MUSIQUE ET CHANSONS

Une pensée pour la diva Oum Kalthoum. Jazouli, que je n’ai pas vu depuis longtemps, vient de me rappeler les nuits veillées à l’écouter religieusement.Elle au moins, elle me comblait. Une larme même, en élevant une prière à Dieu pour elle ! Il faut bien que  quelqu’un de sérieux nous réponde de Là-haut. Elle ne peut être que l’hôte de Dieu. J’espère qu’elle est bien logée. Il faut mériter le paradis à pour la réécouter. Depuis qu’elle est partie, il y a des ersatz, certes. Mais jamais plus de légende cosmique comme elle. Elle était l’Egypte, le ciment arabe et musulman ! Elle était notre voix, peu importaient les rois, les chefs et les présidents. On n’était qu’oreilles pour elle. Parfois sans comprendre tous les mots des poèmes ni les auteurs de sa musique.

Le Paradis et la compréhension étaient là, à notre portée. On était complets, enchantés, entiers, satisfaits, heureux avec peu. Là, près de la radio, sur la télé ou dans le CD ! Elle était la paix, l’amour. Et on savait le faire ! Grâce à elle ! Et même, à en pleurer. Sans son sphinx, sa diva exceptionnelle Néfertiti, sa gloire, son mythe vivant, sans son idole, regardez ce que ce pays est devenu sans elle ! On n’arrive pas à la remplacer sur scène à replacer l’Egypte sur la scène géopolitique.

Nous sommes tombés en berne. Le firmament n’est plus au Caire ni en Orient. Il n’y a que des flammes. L’incendie, les tempêtes entre cousins et frères ! Et on ne trouve plus de baumespour nous apaiser, ni de force pour nous revigorer encore moins de cervelles nous guider ! Rien pour nous réunir, ni pour festoyer intelligemment et de bon cœur. Que des ennemis pour nous faire guerroyer entre nous, de l’intérieur. Nous enfouir la tête de honte au lieu de nous lever pour combattre l’ennemi universel ! L’injustice et la haine ! Celles des nations développées, la rancœur du voisin son arrogance, la haine, les insuffisances et les peurs. Comme l’a dit d’une patiente une homéopathe, nous avons été, ‘’ nous sommes démissionnés’’. Pour dire que nous sommes déprimés.

LE POTENTAT

Pour revenir à notre film, dont le scénario est donc en réécriture, il n’a droit ni à l’existence, ni à la santé, ni au respect. Faut-il vous l’envelopper dans un linceul, ou qu’une brouette suffira en guise ! A la place de la chaise, il trônera sur un fauteuil, roulant. N’avait pas pommé ses muscles pour faire du khliêe* à sa bien aimée ? Il n’a droit ni à l’existence, comme amant, ni à la respiration. Ses articles ont fondu. Il ne peut plus se lever !

Comment ferait-il l’amour à sa dulcinée. L’amour est fait d’habitude. Lisez hébétude ! Ou d’admiration. Il lui interdit, selon l’auteur du générique et des lyrics, du scénario, lui-même coproducteur, de rêver et de se résigner. Il doit vivre avec angoisse et stresser ardemment sur sa perte coquine. Afin de délivrer un message triste et tragique aux spectateurs. Où est ta queue, vagin ? Il leur faut partager le drame, leur communiquer, pour être professionnellement compétents.

Qu’ils vivent de que joue l’acteur et qu’il le sente vivement. Qu’ils sentent le drame produire ses effets sur eux, physiquement, en eux psychologiquement ! Autrement, ce n’est ² ni du thé ! Il faut qu’ils rentrent dans leur argent et au prix que sont les tickets des rares cinémas ! L’intensité du drame intérieur en plus du déchirement du couple, doit faire pleurer les âmes tendres. Il faire actionner les violons ! Et les faire sortir de la salle de cinéma les plus fragiles ! Et qu’on asperge d’essence d’oignons la salle ! Nous serons les premiers à innover par cette maîtrise.

Dans quel état sera ? L’antihéros de la pièce. Dépecé, étranglé. Qui peut me jouer ça ? Faut-il que je fasse aussi l’acteur ? Mais qui vous dirigera ? Je ne sais pas jouer au médecin. Il est fini le temps des super héros. Les américains ne font que ça. Ils son très bons. On ne peut pas les concurrencer sur ce terrain. Le dernier de leurs films vaut notre budget d’état. misons-donc sur les faiblesses et les peurs. Sur les misères humaines que provoque l’amour, la déchéance des hommes, Ou son contraire, le crime d’amour ! La haine, en fait après le dépit, quand l’un des partenaires, souvent l’homme, n’a plus de chance ni de choix. Et faute pour obtenir le cœur de sa lubie, comprenez le sexe de sa Terreur, il la tue. Après, qu’elle l’ait empoisonné, emprisonné dans ses serres, avant de le relâcher oisif dans la nature. Incapable de lutter dans la jungle des sentiments contraires.

Tarzan, Robin ou Zorro, ayant perdu sa superbe, cède à Napoléon ou son Hitler, fait femme ! C’est selon  la culture des spectateurs, des pays vers où l’on doit exporter et distribuer mon film ! Compris messieurs dame les techniciens et les acteurs ? Faites un coucou complice, un effort de marketing, un clin d’œil à nos spectateurs. Montrez que vous êtes des humains, ils se verront en vous ! Ils ne sont pas virtuels nos spectateurs. Adhérez aux personnages, détestez-vous abondamment, en vous reprochant de ne plus vous aimer. Ça doit faire palpiter les spectateurs. N’oubliez pas que pour ce genre de films, que ce sont des couples qui les verront. Ils doivent les sentir, à vomir, pour les apprécier et pour nous apprécier, pour vous apprécier. Le Transfert, le transfert, mes potes. Collez-leur vos haines. Même si elles ne sont pas vraies ! N’hésitez pas de jouer avec tous les muscles de vos visages et de vos cerveaux. Vous n’êtes pas à vos premiers rôles et vos personnages ne sont pas des jeunots.

Haïssez-vous ardemment, savamment sur scène ! Et même après, ça m’ira ! Ils n’ont plu l’opportunité de se refaire. S’ils se perdent, c’est pour toujours. Car il y a chez la femme le coût religieux, le côté suprématie nouvelle de la religion. Seul refuge après sa situation d’échec. C’est, c’est le démarrage de l’érosion ou du renforcement paradoxal du caractère. Du sérieux et de l’extrémisme, vécus, profondément chez l’actrice. La passion amoureuse ne peut plus combler son délire ni alimenter ses fantasmes. L’habitude ne satisfait plus son désir d’amour, rangé classique ? Sa quête de moralité d’honorabilité face aux mensonges durant des décades, face à l’hypocrisie ou simplement aux feintes sociales, à la schizophrénie vécue pour faire face au milieu ambiant !

Cette ambivalence lui a fait  perde 30 ou 40 ans de sa vie ! Après ce qu’elle a, qu’ils ont perdu et fait perdre aux autres. Après tant de sacrifices, alors qu’ils soient féroces mes acteurs chéris ! Partez en guerre, vos rôles vous le demandent, mais ça doit être interne. Montrez-le ! Montrez-le-moi ! C’est ça le deal, c’est ça le film ! C’est du final du définitif qui doit réveiller donc assez de haine entre partenaires, qui s’aient au fond et qui s’en veulent et se détestent qui ne se pardonnent pas de s’être mutuellement aimé, passionnément, par défit, par dépit, par rage. Ils se sont leurrés, à bon escient. Sans tromper chacun son partenaire. En toute fidélité. En toute exclusivité. Pour des prunes. Relisez le roman ! Gardez-le avec vous comme talisman ! Même dans les toilettes, relisez vos rôles et rêvez-en aussi !

Hé oh les partenaires, jouez-moi ce drame ! Nouez-le, éclatez-vous, faites-moi exploser les spectateurs. Qu’ils emportent avec eux le film, ses vices, ses doutes, ses incompréhensions, la susceptibilité meurtrière, les lâchetés, les sermons silencieux de fidélité, la beauté de l’amour passion et la terrible perte de l’amour rompu ! Ouf !  Et là vous vous adressez à tous les couples du monde. Faites pleurer les hommes sur les épaules des femmes. Et sur scène aussi ! Mais pas le contraire sur scène, mes amis, je ne veux pas voir l’actrice, pleurer, même si c’est une tendre de natures ! C’est trop facile d’apitoyer. Je veux énerver, secouer et interpeler ! Et vos cachets seront à la hauteur de vos pleurs inapparents. Alors vous pourrez festoyer et aller vous faire pardonner vos dires en boîte de nuit ou sur l’oreiller ! Ha, ha ha ! Je ne dois pas parler ainsi ! Et je ne veux pas que vous le fassiez maintenant. Car, vous risquez de vous attendrir et de me casser le moteur, la machine psychologique qui sous-tend le drame dans ce cinéma.

Le 11 septembre chacun le ‘’fête’’ ou le commémore à sa façon.

LE PROSCRIT. LA SUITE

DE LA CHABATERIE*

Alors de commun accord avec les indépendantistes de l’Istiqlal, il va se relever, chassé il le veut du gouvernement et accéder aux jeux de l’opposition, le molasse compagnon son adversaire, son alter ego et prédécesseurs, représentent le tremplin, la cible, la curée. On a oublié les luttes communes, le prestige, l’union sacrée, le respect dû aux pères fondateurs, à leur famille et aux prédécesseurs, la résistance…Le pouvoir appelle le trublion à la manigance. L’autre, défait de très peu, : 12 personnes pour inverser la tyrannie des urnes, se résigne dans l’abnégation.

Elastique, souple et complaisante, la politique demain ira qu’à la connivence, la corruption, le deal, Le proscrit n’a plus de dignité, il s’efface ! Le courage ostentatoire, il ne l’a jamais eu, même s’il le lui fallait de puis ! Les grandes familles c’est ainsi, la pudeur est l’art de leur politique. Obséquieux et vorace, ils ne sont plus les seuls pour vendre ces préceptes et ces louanges de cérémonie. Lui, il ose, intrépide depuis qu’il a appris à sortir des vannes, pour plaire et que ça a marché ! Le populisme comme programme, technique et sentiment partagés ! Le tribun flamboyant, invective, moque et manigance, pour vaincre et s’élever ! Après tout, les politiques, syndicalistes de métier et agitateurs, se doivent de défier et d’oser ! Il en a la tronche, Si Clisse, l’art et les qualités !

S’il a présenté le gus des potentialités, c’est le début de l’extase pour lui, la fin de l’affectation et de l’affliction. Pour le leader tazi, c’est la fin la prescription des ruraux de Fès ! Une élévation sur les citadins racés de la vieille capitale et sur l’élite de la Qaraouiyne. Les fassis, victimes de leurs lascivité et autres lassitudes historiques, tournés en ridicule par une sombre machination, une forme de manipulation vivent comme une excommunication de leur Parti. Exacerbation de l’assentiment, ployés sur leurs accoudoirs les défaits, en larves résignées, leurs viscères crient au ciel la défection des anciens ! Les hommes politiques, les fossiles ont laissé des traces. En laisseras-tu, toi Chabat, de plus graves du fait de cette crise que tu as créée ?

BANALITÉS

Indicibles, nos comportements nous composent, nous complexent, nous oublient, nous terrassent et nous déterminent. Nous croyons vivre et c’est une volonté nécessaire. Et nous assistons médusés, méprisés, aux changements croyant en de risibles libertés, alors que nous ne faisons qu’obéir, obligés, aux éléments qui nous dictent nos besoins, nos instincts et nos conduites. avec quelques clartés parfois aux plus futés aux plus libres de nos éclaireurs, ils savent que les plus développés des pays avancés, influent sur nos libertés et nos destins,

d’étudiants de cadres, de malades, de consommateurs, de militaires et de politiciens, allant jusqu’à dicter des normes à nos chefs, protéger les plus dociles et pousses les inadaptés à déguerpir. Les subversions, les manigances, les séditions les nouvelles, les rumeurs, par médias interpose, partis et clans motivés et depuis le net, pour fabriquer des printemps pour envahir un pays et  le dévaster.

Des exemples ? Ouvrez la radio, la tv, les vieux, journaux et ceux de demain, chaque jour!

C’est là qu’on décline sinon le projet, le sort. Les dieux sont des vendus. Imposés par les maîtres, ce ne sont que des marionnettes, jouant pour les tyrans et les matons qui savent les fabriquer, les programmer et les agiter.  Nous avons l’art de pleurer, le peuple ne sait que crier ! Et vice versa, ou mieux nous avons l’art de plumer, le peuple sans le faire crier. Je ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de mauvaises promesses. J’aspire seulement à l’amour de Celui qui a fait l’univers et j’espère qu’Il m’entend un peu.

ODE AU NÉANT SALVATEUR

Je ne veux pas de vos dieux, de peur de les obliger à faire de fausses promesses. Sa majesté, la reine mère, est fatiguée. Elle a pris de l’âge depuis le Big-bang. Elle en est restée assourdie. Les explosions d’Irak et de Syrie, ne cessent de l’assommer. Qui plus est, son tapis sur l’Esplanade se rétrécit. Plus personne pour la dorloter, la sentir et l’adorer ! Elle est pompée, perforée, déflorée, dévastée. Les vaches l’ont vidée. Elle est épuisée, plus de pétrole, crevée ! Elle se voile la face de nuages gris, de peur de se regarder, polluée, souillée. Perdue, elle va cesser de tourner et plonger dans un trou noir, pour s’y abîmer ! Et on en parlera plus. Pire le soleil immense dont nous fûmes créés, par sa planète Terre interposée, lui même, cessera un jour de briller

Né moucheron, il n’a pas plus d’un cinquième de millimètre. Ça lèche, ça suce ça respire te ça mange ! Comme toi tigresse, il a des griffes, comme toi l’éléphant il a une trompe, comme toi l’aigle il a des ailes, comme toi femme, il a un cœur qui bat. Comme toi, homme, il a peut-être une âme. Toute menue, évidemment. Il ignore toute de lui-même et ne se complique pas la vie, avec le moi, le surmoi, la conscience d’être, son devenir et ces notion d’après vie et d’immortalité. Il ignore ce qu’il y a sous le sol, dans les cieux, là haut, et au-delà ! Comme nous ou presque, évidemment ! Il n’a pas besoin de lire ni d’écrire, de trahir ses pensées ni de traficoter. Il vit, point. Sans craindre aucune menace, sans savoir qu’il va disparaître, s’il s’approche de ma peau !

Ma peau, mon derme est si fin, qu’elle devient vitreuse, et que je voie à travers mes tendons jaunis. Des veines saillantes, ou vides au lever et aplaties, dessinent des hiéroglyphes, écriture, symboles et signes, appels et paroles, des codes que je ne sais pas m’expliquer. Des capillaires extrafins sur les plis des paumes me donnent cet aspect fripé. Malgré moi et toute ma philosophie, je ne peux l’accepter. Moi, cet être là ? Qu’ai-je fait pour altérer la machine et la déglinguer ?

Ultime manifestation avant le néant. Il ne lui reste que l’oubli. L’oubli de soi-même, l’oubli d’avoir été. Et comme baume et affection, réfléchir à ce qu’il va faire, comme s’il n’a jamais été, ni vivant ni créé.

LE JARDIN

Merci, voisin de tailler la haie et d’entretenir les plantes de ton jardin. J’espère que tu jouis de la vue, encore plus que moi, et que tu n’arroses pas à fonds perdus ! Comme moi, tu profites du chant des oiseaux de ton colombier et mieux tu voies leurs couleurs. Ce qui compense tes soins pour nourrir ta passion du beau et de la vie. Aimer la vie et la nature, essence du confort de l’esprit, sur terre ! Jardiner est une forme de prière où l’on se rapproche de Dieu, par la pensée et l’admiration de la nature. Tu en as les moyens, le personnel et le temps aussi. Ces gazouillis et que tu comprends seul, mais je devine ton émotion et tes penchants ? Seulement, je les préfère aux aboiements des chiens que tu entretiens. On dit chez nous qu’ils chassent les anges et les empêchent de nous protéger. Ou ce sont les chiens qui effraient les voleurs ou les anges qui sont de faction qui chassent les démons. Il faut faire ce double choix. Eviter les hurlements de nuit et les corvées de nettoyage. Se suffire comme odeurs des fleurs au lieu de répandre le fumier. Surtout quand ces relents se mêlent au brouillard et se mélangent aux fumées de charbon et aux miasmes de la ville.

LE PAPE VOUS SALUT, C’EST LA FÊTE

Coïncidant avec la nuit des étoiles, le cosmos, l’accès au ciel, Dieu ? La rade de Genève donne un spectacle de feux d’artifices. 500. 000 spectateurs. La musique exalte l’art de la pyrotechnie, poussant l’exploit, plus loin vers le beau et l’esthétique. Avec même dynamite, à Baghdâd, des attentats rappellent aux islamistes leurs extrêmes confusions. Comme en Syrie, chaque jour des centaines de tués. Des musulmans du même pays de même nationalité, partageant tout, en guerre civile ! On offre ses concitoyens sur l’autel de la religion, parasitée par le clanisme et la politique. Ainsi on célèbre l’Aïd el Fitr, la fin, du mois sacré de Ramadan, en tuant une centaine, à chaque jour suffit sa peine, un peu plus pour la fête. Ça rassure sur le contenu de vos têtes, les pires de vos opposants !

A NAJIB ET SABIR

Je n’oublierais pas vos dettes. Dussé-je me les payer à votre place, plutôt que de rester avec le sentiment d’avoir été floué, arnaqué. Trahi, par des intellectuels, des écrivains, des journalistes. Des félons qui ont abusé de ma confiance, de ma naïveté en fait, et auxquels j’ai prêté de grosses sommes d’argent.

L’oubli passe, passe le passé et s’oubliera l’avenir. De ceux qui sont passés et de ceux qui vont passer. Je n’oublierais jamais vos lettres, même si je ne me souviens plus de leur contenu. Je n’oublierais jamais vos dettes dussé-je encore réveiller mes cendres de l’oublie et écrire avec  mon argile la somme qui vous pend au cou, sur le ventre de vos mères et le revers de vos âmes.

En aviez-vous, en fait ? Je n’oublierais pas vos quêtes, humbles, fourbes et sournoises, pour dire vrai. Votre détresse, qui appelait un grand geste de pitié. Votre confiance votre sens de la loyauté, ont-ils jamais existé ? Hommes éduqués, modernistes civilisés, qu’avez-vous de mieux que ces criminels que vous avez interviewé par delà les barreaux. Votre sort, votre place est digne de la leur. Allez les rejoindre, ils ont besoin de fraicheur, aussi crasse et si ignoble, soit votre peau !

Vos valeurs, nos peurs, nos convictions, leurs salaires et leurs sanctions annoncent la couleur ! Le jugement de nos âmes éperdues. N’ayez aucune crainte, vos âmes ne vont pas renaître, afin de ne pas souiller l’enfer et lui voler ses feux. Si vous ne croyez en rien, et que vous vous en fichez de voler sur terre et de payer dans l’au-delà. Qu’est-ce que je gagnerais en retour, de vos enfers mérités, là maintenant sur cette Terre. Ce sera pour moi une bonne action ?

Quand ? Peuchère ! Attendre l’Apocalypse, l’Armageddon, la Réincarnation, le Jugement Dernier, pour me venger de vous ? Non ! Non, je veux ça darce dare ! L’inquisition, l’enfer dans la malade, sous mes yeux, là sur terre ! Votre incrédulité vous sauve de tout blâme!

Sans âme, c’est une âme sans regrets. Alors, pour ma justice pour me venger  de vous, que votre corps, votre vie durant, paie ! Les incrédules, les traîtres, les lâches de votre espèce, les apostats, les renégats qui escroquent les gens et trahissent leur confiance et amitié, je vous dis, que si l’on devait créer un enfer pour votre sanction, je voudrais être celui-là pour vous !

CONFIDENCES D’UN MÉDECIN

Le cafard enchaîné ou la retraite du bon sens. Le travail et les conventions, partis en bonne partie, le reste ne tenant qu’à un fil….Que restera-t-il demain comme force pour gérer jusqu’à la retraite, c’est à dire la fin des forces; 3 ans , jusqu’en, 2016 pour assurer une retraite aux employés

Et puis cette fréquence des fugues fugaces et cette amitié ? Dame, ce n’est pas tout rose ! Un début plus prévenant, simple, moins enquiquinant, mais les râles rendent l’ersatz aussi revêche, à présent comme celles plus acariâtres du passé !

J’ai cumulé avec patience et humilité tant de problèmes. J’ai fait ma part de fautes, des erreurs monstres, pas tant que ça, mais que je paie, avec stress sur ma santé, (mais aussi des crédits à des salauds qui ne m’ont pas rendu mon argent !) Et probablement, des péchés, oui et pas si mignons que ça ! Ce sont eux qui les répareront pour moi ! J’en suis conscient mais je m’en défends, comme si je n’avais rien fait. Comme si je n’ai abusé de personne. Comme si c’était pour moi de ne prendre que mes propres défenses et mon dû.

Un droit, une liberté, pour tolérer quelque peu les méfaits du  » milieu » où je vis et qui a abusé de mes gentillesses. Par delà la morale commune, les convenances usuelles, les partis pris, les incompréhensions qui me dévastent. Vivre un virage, aussi volage soit-il, un fantasme sur un rivage fantasque, comme sur île dans un monde perdu, qui n’a d’yeux et de mots que sur vous, alimentant la rumeur les racontars par le scandale. Tout un cinéma. Et tenir pendant longtemps l’affiche du village !

Des insomnies, j’en ai assez, j’en suis le maître souffleur, la source, le mobile et les éléments moteurs. J’ai des idées obsessives et stressantes, parfois stupides ou stupéfiantes, qui chassent le sommeil et me maintiennent énervé et ahuri. Elles profitent de ces vagues relâchement et de vigilance, pour se former, se composer, s’imposer, me séduire parfois, ou en me faisant divaguer et construire, des projets, des histoires, des bouts de chants, des bribes de poèmes, le temps d’oublier tout à coup tout ce que mes méninges ont fait d’instable, de futile et de vaporeux, pour m’énerver encore pour les avoir aussitôt perdues.

Quel intérêt à devenir médecin ou d’aller plus loin ? Praticiens plus près des difficultés propres que des tentations, parce que plus proche des gens. Les tentations vont de pair avec les privations ou la prédation.

Elles sont synonymes dans le temps quand nous manquent  les moyens. loin de la corruption faire comme les maître de céans profiter prendre plus aux gens oser leurrer sauf que l’on est pour la plupart contraints de faire un choix, une option. Lutter constamment en restant volontairement petit. Comme sa taille pardi ! On a l’ambition des ses hormones et de ses décimètres ! Tenir la barre, debout, toujours aux affres, empêtrées entre le Triangle des Bermudes et les abysses de l’implosion. Tourner les difficultés et dévier les menaces torpides. Menacé par la perte des conventions, du travail qui permet d’honorer les fin de mois, sans trop pomper sur les maigres économies, conçues à force de privations, qui sont devenues si ridicules, face aux besoins incontournables et grandissants. Pas de vacances ni de dépenses personnelles excessives, juste le temps de mes souffrances, de mes maladies pour payer les opérations et les hospitalisations.

MOULAT AL QAWS

A combien as-tu acheté ton arc ? De dos ! Bientôt tu l’auras gratuitement, tons arc de vieillesse ! Où sont ces fesses saillantes, ce torse qui bombait, ces épaules larges et ces bras de costaud. J’ai longtemps gardé mes biceps, imbattable au bras de fer, premier en corde au lycée, champion de la classe,  parfois en sport, aussi, le premier …

Maintenant si le ventre alourdi sort et pèse,  et que je ne puis plus voir d’où je pisse, sur les bords du WC, que je vois à peine les taches que je laisse, en cherchant l’endroit humide que je sens à travers mon pantalon…Oui, les yeux, la cataracte, la rétine… Et puis je ne saurais mettre mon slip sans m’appuyer le dos contre le mur…C’est lamentable, c’est nul d’être faible et humiliant de surcroît. Que dire des malades, les vrais, des vieux, qui le sont beaucoup ?

Et, c’est mon cas ! Mon triste état, puisqu’il m’ouvre les porte, d’un avenir. Incertain ! Pas si florissant, parque ‘il ne dépend pas de moi. En peux-tu dire autant princesse ? Ou que c’est encore trop tôt pour toi ! Et puis pour m’assoir, ce que je fais pour mon travail et au repos, mes fesses ont disparu et mes os m’écrasent la peau. Et c’est sur cet anus, opéré, que je m’assois pour vous faire votre ordonnance, l’ami ! Tristes dires, triste sire ! Confidences tabous et mots interdits. Mièvreries inutiles sur la toile. Estropié des compartiments intimes, ou juste des méninges, en exagérant un peu ! Je ne les écris que pour moi, pour les garder en mémoire et pour les relire et m’en amusant un peu.

Cynique, jusqu’à la gaieté !

DÉFICITS AMICAUX

Je suis une source de problèmes en ne taisant que peu. J’aime croire que c’est votre cas aussi. Une collection de déficits dans certains inavouables, car inconscients ou incompris. Dois-je porter le fardeau des ânes que j’en suis le prioritaire qui les nourrit. Et être responsable de leurs ruades ou quand ils braient ? Si je souffre de mes problèmes, c’est un sort une malédiction mais nullement un mérite consenti.

Si j’évite d’en parler, ou que je ne me confie jamais, c’est le contraire de ce soir, c’est pour ne pas importuner autrui, quand je lui raconte ma vie. Que peut-il en faire, en quoi cela l’intéresse? Pour faire sur mon dos des progrès? Gagne en estime de soi-même, en me comparant à lui, ou remplir sa vie sociale en promotionnant des rumeurs sur mes ragots. Si je n’aime pas parler de mes problèmes, c’est que je suis discret et que je n’ai pas d’amis, compréhensifs et muets !

Les vrais amis, indispensables frères, deux doubles d’une photocopie, vous les avez trouvés ? Ceux indispensables, que l’on voit tous les jours et que l’on vit, sont totalement pris, chacun dans son engrenage, tourne le rouet de sa vie. Les dons de soi se font rares, et ne restent que les amitiés superficielles, ou plutôt, superflues. Vas-tu te morfondre sur ce genre d’amis ? Ou les payer de l’heure pour faire ta joie ou ta psychothérapie ? L’art de s’épancher sur la vie d’autrui, ses problèmes, alors que vous en avez marre des vôtres, n’est pas donnée à tous comme faculté. Sans disponibilités sans sacrifices gratuits et désintéressés, on ne saurait faire ni garder des d’amis.

C’est un client, un patient qui m’a dit, en pleurs ces paroles que je vous traduis.  » Je suis malheureux Docteur. Quand vous perdez un clou, ça vous laisse un vide, un trou. Mais c’est la chair de votre chère qui se déchire, qui vous fracture, quand elle vous fuit. Lorsqu’elle vous plaque après des décennies, ça vous laisse un ravin dans votre âme, grand comme ça et un besoin plus profond qu’un abîme. C’est un enfer de regrets, que vous ne pouvez plus jamais combler ».

Que lui répondriez-vous, quand vous sentez que c’est vrai et sincère ? Quand c’est dit au médecin, ça reste un secret, mais à un ami ou une connaissance, ça risque de parcourir la ville et ses quartiers ! Et la rumeur grossit.

Ça tombe sur des mégères et des concierges qui furètent sans votre vie pour en exploiter le substantifique extrait. La moelle qui servira de levain et de programme, qu’ils exploiteront pour frimer, broder, devenir intéressant, échanger commercer et enfin exister ! Tel est le premier élément de leurs œuvres: médire et maudire pour  »exceller  » et s’affirmer ! On remplit ainsi nos vies de celles d’autrui. Le journalisme par exemple est fait de rumeurs, de ragots, d’enquêtes sur les gens, de photos volées, et enfin de nouvelles et de réflexions dessus. Mais à quoi bon colporter les 90 % d’entre-elles ? Au fond, n’est-ce pas le lien entre les communautés ?

QUESTION DE MOYENS

Autres éléments et question de santé, de moyens. Si j’en ai peu ou prou, est-ce par ignorance ou par maladresse ? Est-ce par manque d’ambition et par manque d’envie ?

Je suis un monde de problèmes, de questions incomprises ou mal posées ! Dont certaines que j’ai procréées. A l’image de ma santé que j’ai dû détraquer ! Mea culpa ! Comme pour beaucoup d’entre vous, y sont pour quelque choses, nos femmes, nos enfants, notre travail, nos collègues, leur problèmes leurs bourdes, leurs caractères…Banalités que je me reproche d’écrire, tant que ce sont des vérités communes et générales, qu’on n’a presque pas à les relever ! Est-ce un symptôme de médiocrité, que les hautes classes les élites, entendez les riches, les intellos, les hommes de pouvoir, les politiques, les constipés, ont en des vannes, des fécalomes proportionnels de leurs gros culs !

Economie ou paresse, pour compter juste sur moi ! Ayant assez de fierté pour ne rien quémander. Et puis s’ils sont en tête, nos proches et leurs soucis, ils sont trop présents dans ma tête. Ils m’habitent, me poussent et me déterminent. Ce sont leurs problèmes à eux, diriez-vous, pourquoi m’en affecter jusqu’à vous en parler ici ? Je ne peux rien pour la plupart, ni être avec ceux a chaque instant,  pour aider ou conseiller. S’ils sont éloignés ? L’individualisme je ne connais pas ? Les libertés si, malgré les liens tissés ou la relative et résiduelle, responsabilité ! Oui, je ne peux pas grand-chose, en dehors des insomnies, des stress consécutifs et de quelques envois d’argent, quant leur besoin est patent.

Des habitudes d’enfant difficiles à tarir. Tenter de le faire serait inutile et désastreux, les priver de ces aides réveillerait-il de leurs gâteries dépassées?

ALZHEIMER

Le fantasme est de se tromper sans voir ni être vu de l’autre partenaire…Où  sont ces jambes et ce qui leur trainait en bas. Ce bout de viscère pisseur qui ne le fait plis normalement. Et cette gorge de râleur, prolixe et bavard qui ne chante pas ! Par la prostate de Jupiter, que suis-je en train d’arroser à 5 heures du matin ?

Inutile de te sentir, depuis …Tes parfums, je ne les vois pas. Tes rides me font sourire. Et je ne comprends rien de ce que tu vas me dire. Tu repousses une mèche de tes cheveux clairs, pour l’homme, tu dégages le front pour mieux voir les yeux. Je n’ai plus rien  à offrir. Je ne sens plus ce que je touche. Quels sentiments m’apporteront mes doigts et quelles affections te donneront mes mains, si je passe mon temps à trembler ?

Qu’est-ce que c’est que cet homme qui n’a plus de bras ni de fesses, ni de cou encore qu’on puisse caresser ?

£Inutile de te parfumer, je ne sens plus ton front sourire ni tes rides me parler. Je ne vois plus tes plis palpiter d’aise quand je m’en approche. Inutile de te coiffer ou de relever ta mèche rebelle. Je ne vois plus ton rire et je n’entends plus tes mots. Je ne vois plus, même si je porte tes lunettes pour te faire plaisir. Ta charité commence par moi-même !

S’il est des mots gentils, que tu veux me dire? Je risque de ne pas les comprendre du fait qu’au moment de les appréhender, ils partent et je les oublie. Avant que ma conscience, ma vigilance et ma concentration ne dorment, en effaçant la mémoire et mes souvenirs. Maintenant, je ne comprends même pas ce que les mots veulent dire. Même si tu répètes les mots qui me plaisaient hier, je ne pourrais les découvrir. Leur sens, ne me dit rien, je n’ai plus de repères! Pourtant j’espère, je pense, j’écris aujourd’hui, ce que je voudrais entendre ta bouche me dire demain … Maintenant, j’ai des pensées sans mots, des pensées vagues, qui ne pensent à rien. Je vis dans la béatitude: sur un nuage de coton blanc sans forme stérile. Je ne sais plus ce que les mots veulent dire. Tu es qui ?

Que signifie la vie si l’on doit mourir ? De maladie, sur le chant d’honneur ou dans une manif le crâne et la cervelle éclatés sous les balles de l’armée ? Ou complètement cramé ? Grillé au lance-flammes et à l’essence, comme ces dizaines de manifestants qui dénonçaient le coup d’état des militaires qui ont renversé le président légitimement élu, Morsi ? En Egypte, Oum Dounia, la patrie des pharaons, d’Oum Kalthoum et de Nasser!

N’est-ce pas regrettable de vivre et de devoir gâcher la vie ? Une conscience, une personne, un capital, et partir comme si on n’avait jamais existé ? Afin  que rien ne se perde et que ce  »Je » ne fasse pas de bêtises et qu’on n’en dise pas  »  il ne reste de lui que le néant  », je vous laisse cet écrit. Rapportez-le-moi, avec vous, quand vous viendrez !

LE VENT

C’est le vent qui déchire des palmes les nervures et qui les fait plier pour son plaisir. C’est le vent qui fauche les feuillent qui jonchent la terre pour offrir aux mousses un lit de verdure. C’est le vent qui plie les branches rigides qui ne savent pas fléchir ni courber la cime par respect aux ondes divines. A genou le chêne, j’ai besoin de savoir si tu m’aimes comme les cèdres ! C’est la fête d’allégeance saharienne, l’anniversaire des frères, leur baptême ! C’est le vent qui casse le tronc qui reste debout par erreur et qui ne sait pas réfléchir. Car le vent et le sable, les vagues,  ne savent pas planer dans les airs ni voyager dans l’avenir.

LES NUAGES

Gris, rouges et blanc, le duvet des anges flotte dans l’azur. Les aigles et les lions étalent leurs ailes en secouant leurs crinières. Leurs toisons pèlent sous le soleil. De superbes peaux s’étirent et s’éraflent dans le ciel. Fractales romantiques, les branches des bambous, aiguisent leurs feuilles en narguant le sang des derniers rayons de soleil. Les plus hautes de ces cannes, dépassent la palissade de Sabri et percent par endroits le grillage qui les enchaîne. Elles font un doigt d’honneur à l’entrepreneur qui les a confinés !

Leurs cimes, de bonheur et de ce fait vengés, réconfortées et allégés, bercent l’atmosphère, usant du vent comme complice. Un appareil pour accompagner leur flirt érotique avec les mailles qui les emprisonnaient. Les moins hautes des branches rythment le chant en se plaçant comme des notes de musique, sur les fils électriques de cette portée. Leurs feuilles, bruissent chantent et palpitent, se balançant en leur compagnie. Le muezzin lit le nom d’Allah, qu’écrivent les araucarias sur leurs branches, en appelant à la prière. Les colombes ont cessé de boire. Les cigognes sont revenues vers leurs nids rassasiées et assagies. Les hirondelles vertigineuses, signent à grande vitesse, leurs dernières randonnées.

Malgré le Bar Leev que le voisin leur impose, les branches libres, les plus jeunes, comme dans un grand geste obscène face la tyrannie, pénètrent les trous que leur offrent les grillages du camp de concentration, pour calmer leurs ardeurs mâles et vengeresses de jeunes osiers ! Il faut les voir pour croire ce que le dépit peut créer comme opportunités et faire oser. Les jeunes milices font la nique au SS, sans cérémonie.

Libre à lui d’allumer le feu dans son camp avec les feuilles mortes qu’il n’a pas pu emprisonner ni canaliser. Les races parasites, ces feuilles parmi d’autres que le despote a haïes et qui subissent l’épreuve du feu sous ses ordres. Il brûle les feuilles mortes dans son éden d’arriviste. Il gaze les voisins avec une superbe ignorance ! Vous avez pensé à El Assad ? Il envoie ses fumées au ciel pour l’asphyxier et griller la couche d’ozone avec les pestilences des siens ! Au Ciel de les entendre et qu’Il puisse les ressusciter pour leur rendre justice et les venger.

Les voisins n’ont pas le droit de monter des barrières, fussent-elles des clôtures vertes. Ils préfèrent des murs élevés, des grillages opaques et des barreaux. La suffisance, l’arrogance, le mépris des gens riches, des clans chauds de leurs races bien élevées. Identités supérieures et hautement civilisées, vous connaissez ? Le fric mon ami. Juchés sur leurs hauteurs imprenables, sonnantes et roulantes, les cons-d’ors, cette espèce de vautours, ne laissent ni estime ni respect, aucune place aux basses couches. Aux basses-cours, ces insectes et ces blattes qu’ils ne peuvent considérer ni comptabiliser  Les arrivistes sont pire que les nantis les plus fortunés ! Allez leur dire ! Ils ne peuvent en rire, sachant les couches qui les ont vus naître, ces strates haïes dont ils sont issus, et les méthodes dont ils tirent leur côté minéral.

Tout est calme, c’est l’heure où les lions vont boire après avoir chassé ! La soupe du Ramadan est comme un baume pour certain, gastrique et cérébral ! Un somnifère, un frein pour d’autres, qui apporte la paresse et le relâchement pour la plupart d’entre-nous. Le Maroc est tranquille en ce moment. Les rues sont désertes, de rares kamikazes fusent, féroces, dans leur voitures, attisés par faim et le son de la sirène qui va bientôt leur permettra de s’empiffrer.

Miracle pour le moment, les rues sont désertes, un bref instant. Il règne une grâce, un air de paix, les anges pourront venir nous ausculter, nous soigner et nous apporter de quoi soulager nos âmes, afin de les épurer. Dans un moment, des exercices passionnés de génuflexions en groupe, dans toutes les mosquées d’imirat al mouslimine. Debout, ils, écoutent le Coran. Certains, bien sensibilisés, émus par la qualité de la diction, déclameur de cérémonie, khatib* et star du ramadan, se mettront à pleurer.

En ce moment, ils donnent à la mosquée Hassan II, à l’espace de prière, le statut d’un hospice de rédemption. L’esplanade est une vue futuriste sur le monde d’après la Résurrection. Une ondée de larmes et une psychothérapie de groupe. Dans un moment, le croissant de lune se verra dans le ciel. Si ce n’est pas pour demain, nous serons les seuls à jeûner 30 jours, parmi la masse des musulmans. Chaque état a son calendrier islamique. Et souvent la naissance du prophète est fêtée, deux fois par an ! Miracle de la double naissance ! Le calvaire des incompétents. De la privation à l’abondance, puis la fête et ses excès, le signal de la défonce, du défoulement et des dépassements.

Tant que je suis vivant, je lève mes bras au ciel, pour Te louer, T’admirer et Te prier, en demandant aux étoiles de témoigner, au cas où je ne puisse plus le faire. Après…Quand je serais sable sous la terre, assimilé dans le ventre de quelques vers, ou des cendres dans le ciel, tentant de faire la cour aux étoiles dans les airs !

18 Août 2013

KHITY, LE MIEL AU COMPTE GOUTTE.

Abdelillah est venu spontanément voir Khity. Elle a perdu tous ses moyens, sa mémoire, sa mobilité, son parler et sa personnalité. Sa santé s’est lourdement dégradée depuis. Elle vient d’être hospitalisée. Abdelillah relayant la famille, est aux petits soins avec Khity. Pour ne pas dire qu’il est venu à son chevet. Ce, afin de chasser les idées sombres et garder l’espoir en moi de la voir revitalisée pour qu’elle reprenne les mouvements et la parole. Il avait travaillé des années durant chez elle, avant de devenir infirmier militaire. Ainsi, il y a des gens, des humains, qui à un moment de leur vie, deviennent des anges. Ils se comportement comme des saints envers les êtres. A croire qu’ils sont envoyés sur un ordre divin pour secourir les humains.

Mais les anges ne restent pas longtemps aux fonctions. Ils ont une famille et ça voyage. Et ce n’est pas toujours qu’il y ait des relais. Le prescripteur oublie de faire noter ses recommandations. Les exécutants sont ramollis. Le disciple oublie les recommandations. Ainsi une personne alitée se voit infliger des escarres, en plus de ses peines, de ses paralysies, de son mutisme, de son inconscience.

Comme l’amour le plus fou, la passion d’autrui a ses limites. La perfection et l’écoute ne sont pas de ce monde. Du moins ça ne dure pas. Rien ne dure. Rien n’est eternel, tout est inconstant.

BANALITES ‘’ONTOLOGIQUES’’ 01 AOUT 2013

Un gros mot pour dire existentielles. Je ne sais pas tout. Imparfait, je ne sens pas tout, je ne sais pas tout, je ne comprends pas tout. De ce qui réel, de ce qui vrai, de ce qui est juste ou de ce qui est beau. Ce ne sont que des valeurs, des opinions, des codes ou des illusions. Je n’ai pas les organes des sens pour sentir que je ne connais pas. Mais que je suppose. Il existe probablement d’autres choses à percevoir, mais lesquelles ? Mon corps n’étant pas conçu pour les appréhender. Du réel, du vrai donc, de la réalité je ne sais que peu. Il est des choses, imperceptibles, dont je ne connaîtrais jamais rien.

Du coup, à propos des manœuvres politiques, extérieurs ou locales, les projets des chefs et des rois, ceux tissés entre copains, hommes d’affaires puissants, affairistes et gouvernements, nécessairement hermétiques, ils sont au secret. Vous et moi, en sommes exclus par nécessité ! Dès lors My Lord, que dire des projets divins ? Ceux de l’univers, comparés à cette goutte de terre, d’eau et de sang, la planète où nous gitons et cogitons ? Ainsi, nos perceptions, notre point de vue, nos capacités d’intervention, notre interface en tant qu’individus, sont bien infimes. Et ça ne vaut rien.

Dr Idrissi My Ahmed

Kénitra, le 13 septembre 2013

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