Les MRE sont -ils la rente des charlatans de l’immobilier?
Lorsque Ben Kiran, chef du gouvernement marocain, disait qu’il bataillait contre les démons, celle qui s’était donnée le nom de Mourthariba X (immigrée X) ne croyait pas qu’elle serait victime de ces mêmesdémons au cœur de Paris.
En 2010, dans un salon d’immobilier marocain, elle avait acheté un bien semi-fini à une société réputée, dont le propriétaire est un parlementaire marocain de la région d’Oujda, capitale frontalière.
Mourtariba x avait avancé plus de la moitié du prix de la villa à cette société et lui avait fourni, à sa demande, un chèque de garantie correspondant au solde et qui devait être encaissé lors de la signature de l’acte de vente définitif. Mais Mourtariba x ignorait qu’elle était face à une société n’agissant pas avec un comportement normal, mais plutôt d’une manière occulte, si l’on emprunte au gouverneur sa logique d’analyse politique. Pour preuve, plus tard, la situation de Mourtariba X s’est dégradée, le jour où elle a appris, par hasard, lors d’un séjour au Maroc, qu’elle était contrainte de payer ce fameux chèque de garantie, sans que la société ne soit dans l’obligation de finaliser la vente.
Profitant de cette situation, cette société diabolique l’a aussi contrainte à signer un engagement de ne pas la poursuivre pour l’inexécution des travaux promis et le préjudice subi, sous peine de perdre l’avance déjà versée et de ne pas voir la vente se finaliser. Dès lors on peut constater que l’on prend un grand risque lorsque l’on entre en contact avec le monde parallèle. Souffrant d’une fragilité physique, confirmée par son statut d’handicapée, Mourtariba X a vécu un vrai calvaire, voyant son petit « tout », son présent, son avenir et celui de ses enfants être pris en otage par les charlatans de l’immobilier. Le tourbillon des entités et du complexe trabilssien Alors que Mourtariba X luttait face à un parlementaire – et le démon ne vient jamais seul -, même sa propre banque (qui porte le nom d’une grande banque française) ignorait ses devoirs en ne protégeant pas mes intérêts et aidait le vendeur à la piéger en lui cachant des informations essentielles, sous prétexte qu’il ne s’agirait dans ce cas que d’un geste commercial, auquel elle n’aurait apparemment pas droit, comme celui qui consiste, pour un banquier, à informer un client sur sa provision ou à l’avertir quant à la situation de son compte ou encore à lui rendre d’autres services. Apparemment, en agissant ainsi, le banquier n’avait aucun scrupule et croyait certainement qu’il lui serait tout à fait possible de se laver les mains après avoir commis une telle impureté.
Mourtariba X était alors la victime d’une véritable escroquerie mise en œuvre par une mafia composée d’entités politiques, si l’on emprunte les paroles de Ben Kirane sur les afarites (démons). D’ailleurs, c’est là que j’ai compris d’où proviennent de telles dénominations dans le monde de la politique. Mais Ben kiran n’appréhende que les « afarites » et pas les « afritates » (démones). Les démons au féminin, ne sont-elles pas les actrices majeures dans ce monde invisible ?
Dans notre cas, Mourtariba X avait affaire à une interlocutrice qui chapote ce monde occulte et est peut-être l’associée primordiale de l’entreprise en question. Le défi de cette interlocutrice ainsi que son arrogance est incompréhensible dans la mesure où le seul crime de Mourtariba X était d’avoir été imprudente et émotionnelle lorsqu’elle a voulu concrétiser son rêve du retour en achetant un petit toit.
Normalement il n’aurait été pas trop difficile pour cette société d’être correcte dans ses démarches, sauf que ces nouveaux politiciens, faux riches détenant un pouvoir horizontal, et parfois placés sous la protection du vertical, ne pouvaient pas échapper au complexe « trabilssien », un complexe lié à la femme magrébine, mais qui ne peut pas exister sans passer par les paramètres du pouvoir politico-économique de l’homme, un complexe d’origine individuelle avec une vocation sociétale. Sa pathologie repose sur l’envie de sentir ses pouvoirs s’exercer au delà de toute loi, d’écraser les autres et d’écouter juste l’écho de son soi à l’aide de ceux qui soufflent dans cet écho influencé par tel ou tel intérêt, dans une dimension sans frontières, sans limites et sans formes, une dimension des démons.
La corruption, cet art ésotérique !
En vérité, l’immobilier a toujours été l’origine de toute pratique parallèle. Les grandes sectes secrètes n’ont-elles pas émergé du monde du bâtiment, de la construction, de la lumière, de l’ombre, du plein, du vide, de la foi, de la peur et du jeu avec la chance, le destin et l’au-delà, dépassant toute moralité humaine ?
De toute façon, si l’on qualifie de corruption ce qu’a fait ce parlementaire, on peut dire qu’il s’agit d’un art noir pouvant être lu par ceux qui en détiennent les codes, qu’ils soient adhérents ou sympathisants. Ces derniers ne manquent pas dans toutes les couleurs. En fait, cet art ne peut pas exister avec une seule couleur. Comme le dit un proverbe arabe, la différence dans l’opinion ne peut pas déranger la courtoisie, même sous une forme tordue. Ces sympathisants protecteurs n’arrêtent pas de nous surprendre si l’on n’est pas un expert pour déchiffrer leur code. Mais, de toute façon, on le devient durant une quête, même forcée, au cœur de l’art noir. C’est un art qui commence par le geste le plus banal et ne prendra jamais fin.
Dans ce tourbillon des entités prises dans un complexe trabilssien, nous devrions alors nous poser une question : le ministre de la justice, M. Mustafa Ramid, est-il prêt à honorer la justice dans cette affaire en mettant la société de ce parlementaire face à ses propres responsabilités ? Poursuivre certaines personnes au Maroc est apparemment un acte impossible, voire pire lorsque la victime est trop éloignée des paramètres de la Justice.
Effectivement, comment peut-on parler de justice si Mourtariba X est exclue de l’accès à un dispositif juridictionnel équitable (notamment la difficulté de prendre un avocat), d’autant plus que les prédateurs profitent de cette déficience. En fait, une démarche simple, comme pouvoir engager un procès en demandant l’aide d’un avocat pour ester en justice, reste un luxe inaccessible pour les MRE (Marocains résidant à l’étranger), faute d’un vrai service de proximité assuré pour les MRE. Ceci laisse croire et imaginer à certains que ces MRE représentent une communauté à part entière et bien sûr livrée au destin (suirti moulana)
Le ministre chargé des MRE M. Abdellatiff Mâzouz devrait rappeler à toutes ces sociétés qu’il ne leur a pas ouvert les portes de certains salons pour piéger ses citoyens dans un commerce maudit. Les MER ne sont pas la rente(ريع) du commerce diabolique
Ministre de l’habitat, M.Mohamed Nabil Benabdellah , dans sa lutte contre les Baraka informelles, ne doit pas oublier de lutter contre les baraka formelles, de nouveaux logements vendus en dessous de toute norme, à un prix plus élevé, sans aucun risque de poursuite pour le promoteur immobilier.
C’est pourquoi le bâtonnier des avocats doit nous faciliter l’accès à une liste d’avocats qui acceptent de défendre avec dignité les immigrés, au lieu de nous infliger des souffrances supplémentaires.
Sous mes yeux, défilent des interrogations sur un quotidien, dont j’avais l’impression qu’il en résulte une nuit de génie (nuit de derdba) dans laquelle les victimes des diables cherchent, dans la souffrance et la douleur, à être libérées de ces entités. Toutefois Mortariba x a décidé de lutter et se libérer de ces créatures. Sa naïveté, qui a été la cause de sa précipitation dans ce piège, va être aussi l’origine de la sanction qui sera infligée à ces entités. Car, bien évidemment, sa naïveté ne relève pas de la stupidité, mais plutôt de la confiance que l’on veut bien accorder à ALLAH, ALWATANE WA MALIK.
Mourthariba X/Migria X
Fouzia ECHERGUI
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