Depuis la suppression des épreuves des sciences de la vie et de la terre et celles de physique et de chimie de l’examen régional,sous pretexte qu’elles sont secondaires par rapport à l’arabe, aux mathématiques et au français ou qu’elles sont rébarbatives pour les candidats, les élèves du collège, notamment de troisième, n’accordent guère d’importance à ces disciplines qui constituent la pierre angulaire des sociétés industrialisées et les principes de base de toute société cherchant à ête équipée industriellement, à s’adapter aux techniques nouvelles et à accéder ainsi au plus haut degré du progrès. D’où l’importance d’inscrire des cours de sciences dans les programmes scolaires. Non seulement ils éveillent en l’apprenant l’esprit observationnel et lui permettent de s’interroger sur le pourquoi des phénomènes en vue de dissocier entre le naturel et le surnaturel, mais ils forment les cadres dont on a tant besoin.

Donc, si ceux qui ont eu recours à cette procédure en guise d’expérimentation voulaient seulement savoir ce que cela pourrait donner, on leur dit que cela n’a rien donné de positif. Encore faut-il repenser leur décision sinon y renoncer sans détour.

Or, s’ils pensent maintenir ce qu’il sont en train d’expérimenter aux dépens de quelques matières qui ne serviront d’ailleurs pas à grand chose, nous leur disons que seules les sciences exactes sont capables d’aider notre pays à sortir du sous- développement et à avoir accès au rang des grandes puissances du monde. En conséquence, elles sont des disciplines incontournables sauf si les gouvernements qui se succèdent n’ont pas dans l’idée de former des savants à la Claude BERNARD, à la Laurent de LAVOISIER et à la Albert EINSTEIN.

De fait, les profs des matières scientifiques affichent d’ores et déjà leur indignation et insatisfacion à légard de ce comportement et ont l’impression que les penseurs en matière d’éducation et d’enseignement marchent à reculons.