OUJDACITY : CE QUE J’EN PENSE …. 1- un acquis à valoriser
A cœur ouvert ! c’est le titre attribué par Mr Bouassaba Mohamed à ses deux textes parus sur le site oujda city respectivement les 3 et 7 du mois courant..
Dans ses deux récits, l’auteur s’adresse aux lecteurs et lectrices avec beaucoup d’humilité et énormément de simplicité pour exprimer son opinion sur un certain nombre d’aspects liés au site « oujdacity » et que je me propose de commenter. J’en profiterai, à mon tour, pour en dire un mot.
L’auteur s’adresse également, et bien évidemment, à ceux et à celles qu’il nomme « les plumes », à savoir tous ceux et celles qui alimentent le site de leurs productions.
L’auteur exprime aussi, avec beaucoup de bonne foi, sa vision de ce que devrait être la mission du portail oujda city, notamment sa contribution à la bonne formation des jeunes générations ( il les nomme , à juste titre, les hommes et les femmes de demain) qui , dit-il, vont « reprendre le flambeau ».
L’auteur formule, d’un autre côté, avec beaucoup de tact, ses souhaits pour que le respect et la correction soient la règle dans les échanges d’opinion. Il finit enfin ces récits en nous gavant d’une bonne dose de romantisme bienfaiteur et de poésie berçante avec, à la clé, quelques chanteurs et compositeurs célèbres.
Telle est la lecture que j’ai faite de ces deux récits dont je me suis permis de restituer l’essentiel.
Je rends donc hommage à Mr Bouassaba pour l’originalité des thèmes qu’il a développés, la sincérité et le franc parler dont il a fait montre pour nous tenir un discours non moins original. Il y traite de questions que je n’ai pas eu encore l’occasion de lire sur le site. Le langage y est simple, accessible à tout lecteur et, je dirais, terre à terre ; ce qui n’occulte nullement sa qualité. La lecture de ses récits m’a procuré satisfaction. Je me suis retrouvé dans beaucoup de ses convictions, hormis certaines réflexions que je ne me permettrais pas de discuter, mettant mon abstention sur le compte du respect d’autrui ainsi que celui des valeurs de correction et de bien séance.
J’aimerais, pour ma part, emboîter le pas à Mr Bouassaba sur la même lancée et décliner, à cœur ouvert à mon tour, quelques évaluations et certaines conclusions auxquelles je suis arrivé à la lumière de ce que j’ai eu l’occasion de lire sur le portail oujdacity, particulièrement dans sa partie « journal ».
Je formule cela avec toutes les réserves et les précautions requises, eu égard au fait que je ne suis pas très ancien quant à la consultation dudit site, au fait ensuite que l’usage du Net n’est pas mon sport favori et au fait enfin que ma contribution par des écrits n’est que très épisodique, comparativement à beaucoup de nos plumes auxquels j’ai eu le plaisir et l’honneur de rendre hommage par mes modestes commentaires.
Le site : un acquis à valoriser
Les personnes qui étaient à la fleur de l’âge comme moi dans les années 60 et qui sont présentement au crépuscule de leur vie se remémorent, à n’en point douter, cette dure et pénible période communément appelée « les années de plomb ». On peut disserter longuement sur ce chapitre. Tel n’étant mon propos ici, je me contenterai de dire qu’à cette période, la liberté d’expression et d’opinion ne figurait point dans les priorités de la puissance publique d’alors. Certes, des luttes étaient menées, des mouvements et des organisations étaient actifs, revendiquant des réformes sur tous les plans. Le mouvement estudiantin, encadré et canalisé par les deux principales organisations ( que je ne citerai pas pour des raisons de neutralité notamment) était à son apogée au milieu des années 60 ; en phase avec celui du climat revendicatif et protestataire des luttes syndicales et politiques. Tout ce monde bougeait et militait en réaction à la situation socio-politico-économique du moment. Ces luttes arrivaient à arracher quelques acquis ; acquis dont la concrétisation et la consécration n’auront abouti véritablement que plus tard. Cependant,ne nous trompons pas et il serait naïf de croire que tout est dans le meilleur des mondes, comme dirait Panglos.
Mais à quel prix ces réformes et ces acquis ont-ils été obtenus !!!!
C’est précisément ce prix que je tenais à signaler avec force et par lequel je voulais conclure cette petite et brève rétrospective qui pourrait paraître hors de propos et superfétatoire.
Je reviens donc à mon propos pour dire tout simplement que nous devrions ( et les générations actuelles aussi) considérer l’espace qui nous est offert par le portail « oujda city » comme l’un des nombreux acquis des sacrifices des années de plomb. C’est la raison pour laquelle je disais plus haut que la liberté d’expression ne figurait pas au menu de ce que nous présentait le régime à l’époque. Pouvais-je écrire ce que je viens d’énoncer à l’instant-même ??? que non !!!
Pour faire bref, je dirais que le portail, en tant qu’acquis ( cacophonie), à l’instar d’autres portails présents ailleurs dans notre pays, doit continuer à jouer le rôle pour lequel il a été créé. Grâce à ce qu’il nous offre, tout le monde doit y trouver son compte en matière de formation, d’éducation, de communication…..comme le disait Mr El Ouchi dans un commentaire et comme le surnommerait « souk » Mr alem. Je le considère, pour ma part, comme un creuset et un réceptacle pour toute initiative à même d’induire une valeur ajoutée positive et utile pour notre culture générale, notre information et notre ouverture sur l’environnement local, régional, national et mondial. Un sanctuaire du savoir et de la créativité.
A cet égard, je rends hommage à toutes ces personnes qui n’hésitent pas à alimenter le portail de leurs écrits aussi multiples que variés, qui vont du simple énoncé d’un fait divers- qui revêt, au demeurant, toute son importance- aux sujets et thèmes touchant à tout.
Tel que le disait Mr Bouassaba, ces écrits contribuent à préparer positivement les générations futures.
Je formule cependant l’espoir que nos jeunes jugeront ces écrits à leur juste valeur et leur accorderont l’intérêt requis et en tireront le meilleur profit. Je n’en suis pas si sûr, hélas ! (à suivre )
11 Comments
Oui , le portail OUJDA CITY est un acquis bienfaiteur non pas seulement pour les OUJDIS , mais pour toute personne visitant ce site . Permettez moi – à la façon de Mr ALEM – de le comparer à une GRANDE JOUTIA où on trouve tous ce qu’on désire : Des trésors – tels des anciennes brocantes – rédigés avec perfection et art par des vétérans qui métrisent parfaitement les clefs de la langue avec laquelle ils réussissent ces trésors . On y trouve aussi des articles flambants neufs produis par une génération jeune qui porte hautement le flambeau de la relève . je finirais par dire que toutes les marchandises étalées dans cette GRANDE JOUTIA sont bon marché , et restent à la portée de toutes les bourses et toutes les poches , des petits clics suffisent pour en tirer profit .
BONJOUR Ssi MEZIANE,BRAVO POUR VOS COMMENTAIRES ANALYTIQUES ESSENTIELLEMENT BASES SUR DES FONDEMENTS EXPERIENTIELS DE HAUTE QUALITE, A N’EN PAS DOUTER.OUI, EN EFFET,LE PORTAIL D’OUJDACITY SEMBLE REMPLIR TOUTES LES CONDITIONS SOCIOCULTURELLES, ENTRE AUTRES,D’UN VASTE ESPACE DE JOUTES ORATOIRES PENSEES AMBITIEUSEMENT POUR SE SUBSTITUER AUX BATAILLES RANGEES QUI RONGEAIENT INLASSABLEMET DES CIVILISATIONS ANCIENNES.DESORMAIS,LE PRINCIPAL ENJEU RESIDERAIT DANS LA SOLIDITE DE L’ARGUMENTAIRE, EN VUE DE CONVAINCRE L’ADVERSAIRE,DE LE DISSUADER,MAIS NON PLUS AVEC DES ARMES OU DES INSULTES.IL S’AGIRAIT DE DOMINER SA LANGUE, DE LA MAITRISER,DE LA FORMER AU RESPECT DE L’AUTRE,AVEC LES REGLES DE L’ART DE SE PLIER RIGOUREUSEMENT A UN ENSEMBLE DE REGLES DU JEU, NEGOCIEES D’UH COMMUN ACCORD: »CE N’EST POINT DES MUSCLES QUE NAÏT LA FORCE,ELLE JAILLIT DES ESPRITS ET DES COEURS. »
SALUTATIONS RESPECTUEUSES:DE VIVE VOIX – Mohammed Essahlaoui
Un vrai régal de se délecter de la lecture de votre sagesse Si Meziane. Ne nous faites pas languir.
Où j`etais ? c`est une bonne question .pour répondre il faut des pages
A` remplir. L`important c`est que je me suis réveillée a` l`heure. Mais rien n`est trop tard .la première fois qui m`a était permise d`enseigner était dans un établissement prive.mon premier contact avec les élèves était sans angoisse, sans peur .je me sentais comme un papillon qui rôdait entre les rangs, des baisés` enflammés qui passait d`un joue a chaque joue des élèves. La deuxième fois une autre chance m`est offerte .cette opportunité est d`enseignée un dans un autre monde . c`est l`univers de public .je ne ressentais aucune différence .aucun changement de sentiments. Ce pendant je suis devenue plus responsable ,plus consciente .les élèves de public n`ont pas besoin d`un papillon pour voler mais d`un être capable de frotter bien les pieds sur terre. Engagée de toute mes forces de toute mes sources d`études ,je me fatiguais avec un réel plaisirs de donner le facile pour toucher leurs niveaux .je commençais a` savoir que je suis parmi des enfants capables d`offrir a` leurs professeurs des peu de connaissances de rares savoirs .donc ou` sont les mains qui vont les aidées .sauvons la terre c`est la citations la plus célèbre mais si je dis sauvons nos élèves berkanais est ce que personnes m`entendent ? je lève ma mains hautement je suis la` ,je participer a` ce changement ,j`ai encore une conscience vaillante une patiente calmante .enfin ,aider moi a` rester dans cette maison qui a besoin d`un chef pour ressauter l`enseignement ,pour faire ressusciter la pédagogie ancienne pour faire resurgir des élèves comme Tahar ben Jelloul ,Mohamed kH air Eddine …………………………….
de la part de Mme settouti hayat
Au lieu d’écrire des commentaires à la suite des articles des autres, mets-toi, comme ici à écrire de vrais articles. Sans pour autant cesser d’exprimer des points de vue passagers au moyen de commentaires. C’est un beau texte.
Zaid Tayeb
– A Mr Bijmen Mohamed, je dis bravo pour sa métaphore : je pense, comme lui, que l’appellation « joutia » sied parfaitement au portail
– A Mr esahlaoui et à Mr Alem, j’exprime mes remerciements pour leurs appréciations positives.
– A Mr Zaid Tayeb, je réponds que j’ai apprécié à leur juste valeur son opinion et le fait qu’il m’encourage à écrire de « vrais articles ». Néanmoins, Mr Zaid sait mieux que moi qu’un commentaire bien ciblé vaut mieux qu’un article truffé de redondances. C’est un petit peu comme le schéma, le discours et Napoléon. N’empêche que le conseil de Mr Zaid n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd et je l’en remercie encore, sachant qu’il est de bonne foi.
Mes respects à tous. MEZIANE AHMIDA
puis-je prétendre à creuser ce tympan qui veut se faire « sourd »…au moment où il est en posture du légitimement parlant ???
Si Hmida, honorez-nous de votre lecture ; merci et chapeau bas.
Bravo! Vous vous êtes exprimé simplement mais avec précision franchise et éloquenc. Vous nous avez bien fait part de ce que vous pensez du Portail Oujdacity, un grand espace d’échange, de partage,de dialogue .Je vous prie de m’excuser d’avoir mis du temps, tardé de vous féliciter et de vous saluer chaleureusement du fond du coeur pour votre franchise et objectivité avec lesquelles vous avez exprimé votre point de vue, ce que vous pensez du portail , des plumes qui ne ménagent aucun effort, peinent afin de présenter aux chers lecteurs des articles qui traitent des sujets et des thèmes différents.
j’aurais dû être parmi les premiers à vous souhaiter la bienvenue et bonne continuation mais des ennuis de santé m’en ont empêché.j’espère en votre compréhension .Permettez-moi d’abuser de votre gentillesse et bonté et vous demander en écrivant le maximum d’articles et d’apporter votre précieuse contribution au rayonnement et à la promotion du portails.Vos écrits seront très estimés et appréciés et des régals,des mets très succulents.
A Mr El louchi je dis merci et saisis l’occasion pour lui renouveller , à mon tour, les hommages que j’ai eu le plaisir de lui rendre dans mes commentaires et mes – rares- écrits. Cordialement. Méziane ahmida
En réponse à votre article qui a soutenu le mien, je vous fais part en premier lieu de mes excuses quant à mon retard pour le commenter ; ceci est dû à des contraintes dépassant ma volonté, ensuite de mes appréciations que je souhaiterais que vous lisiez avec « plaisir positif » après une grâce matinée et un petit déjeuner copieux.
En attendant de lire la suite de votre discours socio- politico-culturel et surprenant, – qui a été plus réveillant et plus convainquant que le mien- puisque vous nous l’avez promis ( quant à moi, « j »’ajouterai que c’est du métier !!).
Mr Meziane, croyez à mes sincères félicitations pour l’effet produit et bien acquis et aux appréciations mérités qui vous ont été adressées sciemment, ainsi qu’à mes remercîments, pour votre soutien au lancement de mon appel -en espérant qu’ils aient tous les deux aussi un effet rééducatif- où « Je » ne fais et n’ai toujours fait et ne continuerai à faire et sans relâche, que dénoncer les « lacunes morales » pour signaler certaines incohérences et auquel (mon appel) doivent aussi « répondre »- au sens psychothérapeutique du terme- les vrais boujadis; avec ceux qui doivent impérativement combattre l’ignorance.
Nuance, « JE » rappelle avec « plaisir » aux uns et fais savoir « bénévolement » aux autres, loin de viser mes fidèles lecteurs, que dans le monde de l’espèce animale, le « goupil » est réputé pour sa malice et sa fourberie. Quant au « CHEVAL », il est symbole d’intelligence. Monté et guidé par son cavalier, le brave équidé a pu gagner des courses, mener des batailles et explorer des continents dans une totale confiance. Quant au rusé canidé, il est resté solitaire à mener une vie destructive dans la méfiance et la traitrise.
Au final, mon petit doigt me dit que Mr MEZIANE possède lui aussi un « nez creux » et que son interférence sur notre perception est allée jusqu’à, non seulement nous exciter, mais également à réveiller l’homme des cavernes par son discours.
« Je » ne fais qu’accomplir un devoir de citoyen conscient en rappelant aussi que : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme »(citation de son auteur).
CHAPEAU !!!… Assi HMIDA.
Mohammed BOUASSABA.
A Mr Bouassaba : j’ai apprécié votre commentaire qui, en sus de vos remerciements et vos encouragements, dénote, comme vos articles, de votre superbe usage de la métaphore ; usage qui traduit chez vous la sagesse et la maîtrise de soi ( permettez moi ce jugement).Soyons donc des chevaux « guidés et montés» par de vaillants cavaliers, évitons d’être des goupils, ne faisons pas de la science une ruine de l’âme et cultivons, comme Panglos, notre jardin.
MEZIANE AHMIDA