Ministre chargé des relations avec le parlement, invité du PCM :société civile est un nouveau acteur dans les équations du pouvoir !!!!!!
Ministre chargé des relations avec le parlement, invité du PCM :société civile est un nouveau acteur dans les équations du pouvoir !!!!!!
Dans le cadre des assemblées générales relatives au Programme Concerté Maroc (PCM) et le Réseau Marocain de la Jeunesse et de Concertation(REMAJEC), qui se sont tenues dans la période étalée du 18 au 20 Janvier dernier au siège de l’institut royal de la formation des cadres à RABAT, les acteurs associatifs marocains et français se sont penchés sur la finalisation de renouvellement des structures de gouvernance du PCM et du REMAJEC, et de repenser collectivement sur les dispositifs de la pérennisation du PCM, Ce dernier qui a instauré une nouvelle réalité caractérisée par le renforcement des capacités institutionnelles des associations y adhérentes, et la consolidation de leurs approches de développement, et la mise en place des dynamiques nationales et locales qui focalisent leurs débats sur des thématiques qui recentrent leurs intérêts sur la jeunesse et la facilitation de son intégration dans le développement local et la plaidoyer sur l’adoption de nouvelles lois.
A cet égard, et lors de la séance de l’ouverture qui s’est tenue le 18 Janvier, le ministre des relations avec le parlement et de la société civile Monsieur CHOUBANI, a pris la parole, en considérant que l’occasion revêt d’importance primordiale, puisqu’elle tisse les liens avec la société civile qui est confrontée à des enjeux difficiles marqués par des tensions sociétales qui menacent la stabilité du pays. Il a notamment indiqué, que des pays, similaires au Maroc, connaissent des transitions politiques « immatures » allant de la démocratie représentative vers la démocratie participative, cette période transitoire, suscite – selon le ministre- l’existence des partis politiques qualifiés de « sérieux » et des institutions authentiques, et dans cette optique, la société civile est appelée à jouer des nouveaux rôles, dans les équations du pouvoir. Le Ministre a ensuite informé l’auditoire, que l’enveloppe budgétaire allouée aux associations par les financements publics est estimée à 860.000 DHS comptant pour l’année 2011, et 1024 associations ont en bénéficié, dont 95% n’ont pas présenté de pièces justificatives.
Monsieur CHOUBANI a finalement exprimé la détermination du ministère pour l’ouverture d’un dialogue nationale sur la société civile, et la création d’un guide nationale recensant les associations existantes, et la création des programmes ambitionnant la consolidation des capacités de plaidoyer au sein du parlement.
Le représentant de l’Ambassade de France au Maroc, pour sa part, s’est félicité, pour la place dédiée à la jeunesse dans le PCM, qui l’a qualifiée d’impliquée, engagée et initiatrice de dynamiques.il a ensuite mis l’accent sur l’émergence de la société civile marocaine, qui se voit renforcée par le REMAJEC comme force de proposition. A la fin de son intervention le responsable français a réitéré l’appui de la France de la méthode pluri acteurs adoptée par le PCM, en incitant toutes les parties à penser à l’avenir et trouver le positionnement ad hoc qui permet la pérennisation du programme.
Ont pris part également à cette séance qui a été présidée par M.Mahmoud Allioua président du collectif marocain du volontariat et de l’association ISSAAF -Jerada, M.Driss YAZAMI président du Conseil National des Droits de l’Homme, la représentante de l’association « Solidarité Laïque » chef de file du PCM, le représentant de l’Entraide Nationale et un représentant du Programme Concerté Pluri Acteurs algérien.
Il est à savoir que le PCM fait l’objet d’un modèle réussi de la convergence des objectifs des associations marocaines et leurs homologues françaises, ce programme a été crée lors du « temps du Maroc en France » depuis 1998.il est actuellement dans sa troisième phase.et il a plaidé depuis sa 2eme phase pour l’accompagnement de la jeunesse à être actrice d’un développement humain et solidaire. On notera aussi que le PCM mène de multiples dispositifs pour la mise en place de ses actions notamment les dynamiques nationales et locales.
Et dans la perspective de garantir la pérennisation du programme, un réseau national des associations(REMAJEC) et des conseils de jeunes ont été crées.
Le plaidoyer est l’une des composantes transversales essentielles adopté par le programme pour l’implication des jeunes dans les politiques publics ; et dans ce cadre le Collectif Marocain du Volontariat(CMV) a été crée qui plaide pour la reconnaissance du volontariat dans les législations marocaines. Heureusement les propositions du CMV sont inscrites dans l’Agenda du ministère pour l’année 2013.C’est ce qui a justifié la présence du ministre dans l’ouverture de cette activité.
Aucun commentaire