Devant le chômage, le sujet le plus préoccupant au Maroc comme dans tous les pays musulmans est celui de l’adultère. Cet acte qui devient de plus en plus ordinaire pour la majorité des jeunes nous contraint à nous plaider d’une manière continuelle. Ce sujet qui n’est traité que par les imams, ne laisse pas l’information circuler et le message n’est que rarement transmis aux jeunes et de moins en moins aux adolescents. Pour cela, il est de notre devoir comme jeune musulman de nous considérer comme de vrais soldats et de combattre cet ennemi qui ne cesse d’intoxiquer nos jeunes et nos adolescents par ces nouveaux modes de vie angoissants. Nous assistons continuellement à des scènes qui nous renvoient préoccupés par le sort que notre pays connaît depuis ces dernières années. Le sens de la dignité est de plus en plus négligé par les jeunes, la patience n’est mentionnée que dans les romans historiques où les principes étaient défendus jusqu’au dernier souffle, et l’amour de Dieu n’est exprimé qu’au milieu d’un contexte affecté de controversions négatives. Un pays comme le Maroc qui tient à sa religion et à la citoyenneté de ces jeunes compatriotes devrait tenir compte des changements qui influencent négativement nos mentalités. Que ce soit, à la télé, à la radio ou sur les sites web, toutes les nouvelles technologies, vont dans le sens de détourner l’information et de faire croire que la bonne voie n’est autre que celle de l’exubérance dans des actes quotidiens et ceci en leur donnant une image bien maquillée et dont les conséquences sont généralement néfastes. Rares sont les jeunes qui se rendent compte de la gravité de la situation où se retrouve notre religion. Il n’y a que la minorité qui défend les principes de l’islam et qui lie les fondements de la biographie prophétique  aux actes habituels d’un bon musulman.

Cette nouvelle génération est de plus en plus influencée par les images de l’adultère, des versions qui leurs donnent libre accès au monde de l’irresponsabilité, de l’immaturité et de l’inconscience.

Nous voulons le changement certes, mais de quel changement parle-t-on ? Un nouveau mode de vie ou rien n’est interdit, où les dispositions basées sur les hadiths de la biographie prophétique sont mises à l’écart. Tout le monde le sait et en parle, on ne peut pas le nier, personne ne peut dire le contraire, on ne fait pas assez d’effort pour faire apprécier les bonnes pratiques de l’islam, pour exprimer notre volonté de faire de notre religion une constitution applicable sans contraintes ni entraves. Il est temps de changer notre façon de s’exprimer et d’être plus responsable dans nos manières d’agir et de vivre.