Ali Boulajraf (*)

Si le PAGESM (Projet d’appui à la gestion des établissements scolaires du Maroc) œuvre aujourd’hui pour le renforcement des compétences et bonnes pratiques professionnelles des directeurs et directrices d’établissements scolaires, c’est parce que celles-ci constituent l’atome organisationnelle du Choi de la décentralisation investie dans le secteur de l’éducation nationale.
Malgré que plusieurs établissements scolaires au Maroc aient bénéficiées  de quelques projets au sujet du projet d’établissement (PE), il est clair que beaucoup de travail reste à faire sur ce même sujet. Mais il est claire néanmoins que même si nos écoles ne sont pas toutes à la vitesse unique sur ce point, surtout lorsque qu’il s’agit d’élaborer un projet et de l’exécuter, l’impact des projets précédents effectués dans le cadre de la coopération mondiale avec des partenaires étrangers, ne peut être que bénéfiques à la mise en œuvre du PAGESM , surtout parce que celui-ci procède avec la technique méthodologique du réseautage permettant non seulement l’échange entre paires mais aussi le transfert des bonnes pratiques au sein des (CPP) : communautés de pratiques professionnelles.
En vue de sa fonction pertinente permettant l’opérationnalisation des buts nationaux ainsi que leur concrétisation au niveau local, le Projet d’établissement est aussi un instrument de travail indispensable pour mener l’école vers les résultats escomptés faisant preuve, toutes fois, de la bonne gestion , non seulement des moyens et ressources matérielles, mais aussi des intelligences existantes des différents acteurs et partenaires au niveau local .
Le PAGESM se veut, dans ce sens, un projet novateur, d’abord par sa nouvelle conception du métier de directeur qui s’est limité, jusqu’à présent à une sorte de faisant fonction ou accomplissant de taches administratives, dans le but de sa professionnalisation. Et puis par sa méthode de travail,  de faire travailler les acteurs sur le terrain, qui entraine  la proximité, le réseautage, le travail en groupes sous forme de (CPP), sans oublier surtout l’accompagnent et le partage des bonnes pratiques.

      Aussi est il que  cibler les directeurs c’est donc vouloir apporter l’assistance nécessaire au  leadership de nos établissements scolaires. Car comme il a été souligné en 2008 dans le fameux rapport du haut conseil de l’enseignement, avant sa nouvelle nomination  Dans la nouvelle constitution (Conseil Supérieur de  l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique) et plus ressèment  à l’occasion de la dernière évaluation élémentaire interne du plan d’urgence ; que la gouvernance dans le secteur de l’enseignement constitue vraiment le maillon faible de tout le système.
Il parait donc que le manque enregistré à ce niveau entrave la réalisation d’un but primordial parmi ceux cités dans le programme du gouvernement actuel qui consiste à doter les établissements scolaires, de manière progressive, d’un degré d’autonomie aux niveaux financier, administratif et éducatif. Ce qui explique, peut être, l’accueil (enthousiasmique) et le comportement positif des responsables marocains au départ, finalisé ensuite par celui des acteurs pédagogiques aux niveaux régionaux et locaux et ce dès le début de là mise en place du projet dans ses différentes composantes.
C’est pour cela donc et en fin que le PAGESM et la  SNPE( Stratégie nationale du projet d’établissement ) vont de pair. Les deux convergent  vers une amélioration de la gouvernance locale au sein du système éducatif national. Aussi faut-il ajouter que, partant du PROCADEM arrivant au PAGESM, le partenariat Maroco -canadien s’est concentré sur un but majeur : celui de l’appui de la stratégie nationale dans le domaine de décentralisation conjugué à l’intérieur du secteur de l’éducation nationale.
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(*) Inspecteur d’enseignement , délégation de Nador