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Une lueur , un cri ( Khalid EL Morabethi )

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Une lueur, un cri.

Il était une fois un homme sur un banc toujours assis

Dans un beau jardin plein de belles fleurs

Toujours la, mais son cœur, son âme, son esprit étaient ailleurs

L’homme aux yeux noirs songeait à toutes les belles choses qui l’entouraient

Il avait ce sourire même s’il était si faible et déprimé

Il pensait à sa fille Leila qui l’avait quitté

Il pensait à l’espoir qui est parti sans se soucier de ce qui peut lui arriver.

Une lueur, un appel

Il appelle sa mère qui est partie le jour de sa naissance

L’homme, le vieillard appelle ses espérances

Dans un monde infernal, il est demeuré seul

Un appelle à la belle vie qui est partie très loin de son univers froid

La nuit, il a pris l’habitude de se diriger vers l’oubli et jusqu’à l’ivresse il boit.

Un hurlement, un rêve

L’esprit de l’enfant attendait le retour de ses parents

Il voulait être content

Il attendait juste leurs amours

Mais elles sont parties  pour toujours

Un départ sans retour.

Une lueur, un cri

L’homme sur un banc toujours assis

Il se demandait, pourquoi les fantômes du mal ont hantés sa vie ?

Pourquoi sa vie dans une tempête avait  sombrée ?

Pourquoi son corps dans cette petite cage sans porte a été enfermé ?

Des lames de sang et des appels

Après la prière, il appelle son unique ciel

Son unique appui, sa seule raison, sa vie

Dieu … l’amour, le bonheur et le fidèle ami

Dieu… Qui n’abandonne personne

Qui pardonne.

Une douce mélodie

Une voix charmante d’une ravissante sirène a l’intérieur du paradis

Son parfum flottait dans l’air

Elle lance son rayon et le coté ténébreux s’éclaire

Sa voix audacieuse a apporté le printemps à une terre qui souffrait dans l’obscurité

A l’intérieure du paradis prés de l’arbre interdit, elle chantait.

Une lueur, un cri

La nuit, à la maison les cierges s’allument

Le sage prend enfin sa plume

Il revient avec sa mémoire en arrière

Ecrivant son enfance et la rivière

Ou tous ses rêves étaient noyés

Noyés.

La lune, le soir, un sourire, des yeux fermés

C’était lui et moi

Un hôpital, une chambre blanche et un lit

Il ouvrit ses yeux et il ma souri

C’était son dernier silence

C’était ma dernière mélodie silencieuse.

 

Khalid EL Morabethi

Maroc / Oujda

10/7/1994

Zed-imagination@hotmail.fr

faculté mohammed 1 oujda lettre

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