Sculpture de l’artiste Lakhdar Hamzaoui
Sculpture de l’artiste Lakhdar Hamzaoui Pour encourager le tourisme rural et culturel Une exposition organisée il y a deux ou trois ans à l’institut français d’Oujda, en partenariat avec le laboratoire de paléontologie, stratigraphie et sédimentologie de la faculté des sciences de la même ville, sur le thème : l’oriental marocain dans la préhistoire, a dévoilé que notre région orientale pourrait bien rivaliser d’autres régions Marocaines et bien d’autres dans le monde s’agissant du tourisme culturel. Je me souviens que cet évènement n’a pas manqué d’émerveiller bon nombre de visiteurs, avides de sonder le lointain passé de nos ancêtres préhistoriques, en particulier celui de notre ancêtre de la grotte des pigeons de Tafoghalt. En effet cette petite bourgade nichant au sommet des monts béni snassen peut s’enorgueillir du plus beau et plus riche site archéologique du monde , témoin du paléolithique supérieur situé dans le temps entre 23000 et 10000 avant J.C., traversé par les Méchtoïdes connus sous le nom des Ibéromaurusiens. Ce site riche en fossiles et en faune variée, est témoin de l’exhumation de 180 squelettes. Il s’avère alors que la région fut habitée jadis par l’autruche, le tigre aux dents de sabre et même par l’éléphant. L’escargot fut certainement le met le plus délicieux à en croire les nombreuses coquilles trouvées près des traces de cendre témoin des veillées d’une horde ayant longtemps apprivoisé le feu. Mais la révélation de cette exposition fut ce crâne présentant un trou au niveau de l’os occipital, preuve selon les hypothèses d’imminents professeurs chercheurs, de la première opération chirurgicale et de la première trépanation réalisée par notre ancêtre de Tafoghalt . Et comme l’art est omniprésent, l’exposition fut enrichie par la sculpture de l’artiste Lakhdar Hamzaoui qui, scientifique de formation, fut inspiré par ce « scoop préhistorique ». Grâce à son talent d’artiste sondant les dédales d’une grotte préhistorique, il a pu subjuguer les visiteurs par la représentation en papier mâché de la scène de trépanation, les mettant ainsi en face du « chirurgien » d’antan qui, aidé par un auxiliaire, passait à l’action, sur le malade alité sur un modeste lit de branchage, immobilisé par des lianes, faute d’anesthésie. La scène ô combien fascinante et vivante se veut comme un message aux responsables de tout bord, surtout ceux qui tablent sur le tourisme rural et pourquoi pas culturel, pour qu’ils creusent les méninges et fassent appel à cette lignée d’artistes capables de rendre la vie à cette grotte ainsi qu’à d’autres, certainement, à l’instar de ce qui se fait dans certains sites archéologiques moins importants d’ailleurs, en l’occurrence Terra Amata à Nice pour n’en citer que cet exemple et qui sont devenus, grâce à la volonté de leurs responsables et aux talents de leurs artistes, une véritable source intarissable de devise. Ce serait certainement un bon point pour le secteur touristique s’il veut vraiment réaliser le chiffre de dix millions dans les années à venir, un facteur de développement durable et une manière peut être de dédommager les dégâts subis par la région suite à ce grand projet de FADESA.
2 Comments
Il est tout à fait normal que ce genre d’activité culturelle plaise au public, car la sculpture, c’est de l’art. Et, n’importe quoi au monde ne peut émerveiller les sens et égayer l’âme comme l’art. Nous souhaitons bonne chance et bon courage à M. Lakhdar Hamzaoui et nous lui disons merci d’avoir mis en valeur une partie du patrimoine culturel et touristique de la région.
C´est bien de rafraichir les memoires et rappeler aux uns et aux autres quón peut mieux faire.
Bon courage cher ami