الدكتور مصطفى بنحمزة في حديث عن السلوكات الأخلاقية للطبيب من المنظور الاسلامي VIDEO
خلال اليوم الدراسي الذي قام طلبة الطب والصيدلة بوجدة بتنظيمه يوم السبت 21 ابريل 2012 ، والذي تضمن عدة فقرات علمية ، وفكرية ، اختتمت بكلمة للعلامة الدكتور مصطفى بنحمزة موجهة الى الاطباء بصفة عامة ، والطلبةـ الأطباء بصفة خاصة …
تناولت كلمة الدكتور مصطفى بنحمزة مختلف القيم الاخلاقية التي ينبغي ان يتحلى بها الطبيب المسلم ، بدءا بالضمير المهني ، ومرورا بالسر المهني ، وانتهاءا بالاخلاص في ممارسة مهنته لأنه يثاب عليها ثوابا عظيما ، استنادا الى قوله تعالى » ومن أحياها فكأنما احيا الناس جميعا »
لنتابع الكلمة القيمة للعلامة الدكتور مصطفى بنحمزة
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جزاك الله خيراشيخنا الفاضل،لقد احطت بكل ما يجب على الطب والأطباء.أريد ان أشير الى سلوك شائع لدى أطبائنا وفيه ظلم لمرضاهم قبل ان يفحصوهم، انه الانتظار الطويل في أبواب العمارات حتى قبل ان تفتح اضافة الىالانتظار في قاعات الانتظار داخل العيادات والطبيب لا يلتحق بعيادته الا ما بعد التاسعة صباحا او بعد ذلك.الا يعتبر هذا اجحافا وظلما في حق
اناس-وهم مضطرون-مرضى عاجزون وقد قطع بعضهم مسافات طويلة.ان كل أطبائنا لا يعملو
ن بنظام المواعيد وكما يجب وعندما يشتغل بعضهم بذلك فانما يحددون اليوم والاسبقية تبقى لمن يصل ،وعليه فالطوابير باقية والانتظار امام البوابات باق.وليسامحني بعض الأطباء ان قلت ان مثل هذا السلوك لايلبي الا حاجاتهم ولا يستجيب الا لأنانيتهم فهم لا يريدون الالتحاق في أوقات العمل المضبوطة لأنهم لا يريدون انتظار المرضى بل على المرضى ان ينتظروهم،والمهم عندهم ان يجدوا مادة اشتغالهم جاهزة »المرضى »ويقومون بما يجب ثم ينصرفون.ارجو ان يكون في درس الشيخ الكريم ما يوقظ ضمائر كثير من أطبائنا وان يستجيبوا لحق المرضى في العلاج دون اذلال او تعذيب او اجحاف وحبذا لو فكرت وزارة الصحة في انشاء ميثاق اخلاق يحدد العلاقة بين اطراف العملية الاستشفائية بما يكفل للجميع اداء واجبه وتحصيل حقوقه على الوجه الأمثل
SVP est ce que vous pouvez publier la conference en totalité y compris la presentation de Pr Azzouzi , et MERCI BCP
Ce qui incite à réfléchir dans l’intervention de monsieur Ben hamza, en dépit de la manière dont l’orateur a présenté son intervention car nous connaissons tous la compétence de Monsieur Ben hamza et aussi son style de communication qui séduit plus d’un et facilite l’acquisition du message à transmettre, c’est surtout le choix du conférencier et du sujet.
La faculté de médecine a-t-elle jugé nécessaire ce genre de « formation » pour compléter l’intégrité nécessaire à la fonction du médecin ? Il n’est tout de même pas hasardeux de choisir les thèmes et les orateurs sans en avoir déterminé le pourquoi et le comment. Au moins, il y a là comme une forme de reconnaissance officielle que les médecins ont besoin , en plus d’une formation médicale, de cours de moralité et orientation spirituelle et religieuse, ce qui ne fait qu’enrichir la polémique autour des vérités et dans bien des cas, des rumeurs quant à la moralité des médecins.
Dans ce cas alors, il vaut mieux instaurer un cours de théologie dans le processus de formation médicale, au même titre que l’anatomie, la biochimie, la médecine sociale…..et résoudre le problème des stages pratiques en les organisant dans des Zaouïas et affecter leur encadrement aux Oulémas.
Bien que l’intervention de monsieur Ben hamza soit admirable, son contenu et le sens des mots sont déjà dans le serrement d’Hippocrate (médecin grec), ce serment traditionnellement prêté a pour objectif de rappeler aux nouveaux médecins dans un cadre solennel qu’ils sont liés à des obligations légales, morales et éthiques. Bien que la pratique médicale moderne soit régie par des lois, des règlements et bien souvent par un code de déontologie ou d’éthique, les facultés de médecine font réciter ce serrement aux médecins fraichement formés et pourtant, on s’accorde tous à dire que les médecins souffrent d’intégrité morale, ou d’inconscience éthique envers la population qu’ils soignent. Le vrai problème de la santé au Maroc, remonte à 1983, année d’application du PAS (plan d’ajustement structurel) les pratiques douteuses de certains médecins font partie des conséquences sociales et sociétales de ce programme d’ajustement. La résolution d’un problème suppose une action à plusieurs niveaux selon un ordre préétabli, réfléchi, ce qui n’est pas non plus, l’objet de mon commentaire.
La faculté de médecine aurait pu proposer à monsieur Ben hamza de venir conférer sur le rôle politique, économique et sociale de l’état dans ce que moi j’appellerai un crime envers la médecine ? Comment peut-on reproduire l’idiotie de la faculté de médecine de Fes sans tirer profit des leçons ? Comment peut-on parler d’une faculté de médecine alors que le CHU (centre hospitalier universitaire) n’a encore pas vu le jour et apparemment, les contraintes budgétaires ne vont permettre de le démarrer que lorsque la première promotion aura bouclé sa formation de doctorat en médecine, et qui aurait été formé dans un hôpital régional sans cadre de formation approprié, sans salles de cours, sans staff accompagnement ( il y a d’excellent professeurs à l’hôpital Elfarabi, mais il n y a pas d’hôpital tout court), ni bloc opératoire, une toute petite salle de réanimation, et quelques salles de malades ou le simple visiteur pourrait rencontrer dans les couloirs et allées, des jeunes étudiants « égarés », qui attendent que la cloche sonne pour sortir et de boucler leur sept ans, pour avoir le titre.
L’Etat est responsable de ce drame, comment former des médecins, qui demain auront la responsabilité de la santé des gens, qui auront besoin de leur confiance et de leur compétence sans se soucier de la qualité et de l’environnement nécessaires et adéquats ? Comment se permettre de gérer la continuité d’une bêtise sans même prendre une pause, pour reprendre haleine, et repositionner la continuité du projet de la faculté de médecine à Oujda et permettre la correction de sa mission ? il ne suffit pas de construire un grand bâtiment, imposant pour dire que nous avons une faculté de médecine, il y a tant de détails qui font la différence et la fiabilité de la formation, donnera-t-on demain aux médecins des diplômes identique ou aura-t-on au moins la scrupule de les distinguer en formation complète et celle boiteuse ?
Azzeddine Sadki