MAROC : le crépuscule des oulémas, et la poussée des chouyoukhes salafistes
Ramdane Mesbah Idrissi
Préface :
On ne dévoile Pa de secret on rapportant que le poste de ministre des Habous et des affaires islamiques, dans le gouvernement de Benkirane – avant de le réintégré par monsieur Ahmed Tawfiq – était proposé a monsieur Mustafa Ben hamza ; célèbre alem (savant) marocain.
Le refus de Ben hamza est justifié par ses préoccupations scientifiques ; en ajoutant qu’il ne se voie Pa dans ce poste administratif.
Oui, il existe encor aux Maroc des Oulémas qui préfèrent la science au scintillement du ministère.
A vrai dire monsieur Benhamza a su être modeste dans cette justification, parce que l’home est bien présent dans beaucoup d’œuvres sociales ; au niveau de la ville d’Oujda surtouts.
Cet homme est le model du Alem-debout- très intégré-positivement et pacifiquement- dans la société.
L’Athènes du Maroc :
« Autrefois, quant Fès prête le serment d’allégeance ; les autres villes ne font que suivre. » comme dit le poète.
Ceci n’est pa du a ses familles Fassis, ni a sa place dans l’économie de l’artisanat ; mais du a ses redoutable oulamas, d’autrefois ; d’origines jebli,fassi ,soussi,sahraoui,cherki.ect…
En intégrant la science religieuse, et même scientifique, dans le fond de de la société ; est en éveillent l’intérêt a la science, aux niveaux même des couches sociaux démunis et analphabètes ; Fès jouait, presque, le même rôle qu’a jouer
Athènes dans l’antiquité ; en consolidation de la démocratie populaire.
Ces oulamas, d’autrefois, jouaient le rôle des chaînes de télévisions d’aujourd’hui. Seul source, au niveau religieux, et même politique, leurs avis consultatifs « fetois », ou simples informations, circulaient par tous ; comme sujet de discutions, savantes et populaires.
Même le voisinage rural prend part ; informé par les étudiants de la célèbre quaraouiyine, en retours chez eux .
Le crépuscule des Oulémas :
Quant je me suis arrivé a Fès, parmi une cohorte d’élèves ,dans le débit des années soixante ;venant d’Oujda – après avoir fini nos études collégiennes originelles- nous étions sou l’influence d’un double souci :
D’abord la douleur d’être séparer de nos familles, pour la première foi.
puis, la peur de se voir en face, comme élèves bien sur ,de ses grand oulamas ,tant réputées sévères ,et d’une connaissance encyclopédique.
Nous avons étaient admis au lycée cherarda,qui semble être, hélas, le seul héritier de la glorieuse université quaraouiyine fondé en 245 de l’hégire .
Depuis no premières leçons, nous avons su établir la différence entre la peur du professeur du collège, du a sa méchanceté ; et la peur du savant, vu son vaste savoir, et sa position au niveau de la société.
Cette peur a évoluer ver un grand respect pour la science religieuse et littéraire ;et pour nombre de ces oulémas fideles .
Nous passâmes no soirées d’internat, a parler de telle savant qui possède une bibliothèque de milliers de livres ;.et des deux frères,Zarouali, savants ,que leur père était mené a vendre une vache pour leur procurer le célèbre livre de jurisprudence : « cheikh Khalil ».
Le Alem surnommé » elhadika=jardin », grâce a sa franchise, et ses amusements avec les étudiants, ne fini Pa de nous fasciner, dans les leçons de rhétoriques.
Pour Moulay Mohammed Alaoui c’était autre chose : il était poète . même
Alem, et professeur de Hadith, il ne s’abstient Pa de nous réciter ses poèmes
D’amour.
Quand l’ennui s’installe, durant les lourde leçons du hadith, on demande de cette belle poésie ; riche de sensations .nous étions des adolescents non ?.
Je me souviens encore de ce poème :
« Je me sui rapprocher de ma biche.
On voulons lui chuchoter à l oreille,
J’ai frôlé ces lèvres. »
Pour ses poèmes annuels de louange royale, à l’ occasion de la fête du trône,
On étaient les premiers à en écouter, avant même le roi feu Hassan deux.
Pour le célèbre moufti Abdelkrim Daoudi ; on rapporte qu’il a critiqué, durant une heure, sans méchanceté, et avec une ouverture d’esprit étonnante, le titre d’une leçon de philo ; lu par hasard dans un tableau de classe : « problème de Dieu ».
Sa grande plaidoirie revenait, toujours, a sa question leitmotive : est ce qu’il ya problème en dieu ? أفي الله مشكل؟
Vraiment on a étaient des témoins du crépuscule d’une grande université, a l’échelon du monde musulman ; durant des siècles.
Les derniers Oulémas nous on marqués ; comme leur prédécesseurs on toujours marquer la société marocaine.
Ces tout un héritage scientifique, pedagogique ; et même social qui s’est écrouler, sous l’effet d’une modernité qui n’a Pa pu assumer les mêmes rôles !
Même si elle existe encor, sou la forme de l’université charia ;ou même sous forme des conseils régionaux, et haut conseil national des oulémas, elle n’a Pa beaucoup d’effet ;et elle ne semble Pa en mesure de faire face a la monté des salafistes ;
Influencés par les courants « gihadiste »d’un islam non savant ; Islam périphérique, venu de l’Afghanistan et du Pakistan ; ou il étai, autrefois très encouragé par les américains, dans leur guère chaude et froide contre le communisme.
L’influence du wahhabisme, et son armada de chaînes, et sites internet, est bien la.
A partir des années soixante- dix ;le « fikh hanbalite » commençais a gagner du terrain face au « fikh malikite ».
je me souvient qu’après mon obtention de la haute licence de charria ;de l’université quaraouine (1978)je me suis étonné de la facilité de se procurer
les trente tomes du célèbre livre hanbalite intitulé « fatawa ibn Taimia »
c’était gratuite ,et il s’agit d’un don, tendancieux, de l’Arabie saoudite pour la l’association des diplômés de l’université.
Ajoutant a cette « générosité « ce que rapportent, chaque année, avec eux, nos pèlerins ; même ignorants.
En 2005,J’ai rendu visite a un Haj revenant de la Mecque ;est comme il distribuais des petits cadeaux(barouk) a ses visiteurs, il me dit : toi tu est intellectuelle prend ses livres des Saoudiens .
en parcourant ses bouquins je me suis aperçu qu’il s’agissais des œuvres fondamental du célèbre Mohamed ben Abdelouahab ;
Fondateur ,avec Mohamed ben Saoud, du wahhabisme.
Et n’on parlant pa des cédéroms de l’apocalypse ,qui consiste tout un commerce prospère dans no villes et souks, sans que personne ne se souci
De ce qu’on peut appeler la sécurité de la doctrine jurisprudentielle Malikite.
L’opportunisme des chouyoukhes salafiste marocains :
Ils profitent bien de la situation religieuse, encadrée, presque totalement, des chouyoukhes des pays du golf ;et ils profitent encor bien de la situation économique ,du chômage et de l’analphabétisme et de l’ignorance religieuse.
Mais il profitent, très bien ,du presque retrait ,de nos oulémas, sunnites ,acharites, et Malikites ; de l’encadrement religieux, de la société .
Soit a cause de la vieillesse, ou du manque des moyens, donc d’éclat.
La présence des conseils des oulémas, est jugée officiel ;donc non attirante .
Peu de ces oulémas ont su intégrer la société ; surtout les jeunes.
Ajoutant que la prison-juste ou fausse- a fait, de tel ou tel cheikh, des victimes de militantisme ; et leurs sermons du vendredi, ou « fatois » ,ou simple discours est bien entendu d’un public enthousiaste et en pleine croissance.
Ces encadreurs, opportunistes, se préoccupent de tous, sauf la science religieuse savante : l’érotisme, mariage des gamines, l’art du corp, arab idole,
Mawasine etc.…..très malin !
Que faire ?
Pour sécuriser le dévouement marocain, depuis toujours, a la religion bien basé
, ouverte et tolérante ;il faut choisir des oulémas- en se référent a des concours ou élections- bien ouvert sur les sciences humaines ,les langues, les valeurs de la modernisation et la mondialisation.
Revoir la structure et les rôles des conseil des oulamas ;en les intégrons dans tous les conseil de communautés ,les chambres de commerce, et d’ agriculture
Les conseils régionaux .
Pour les voir en action prés des citoyens, en les épaulant –face a une administration rigide-il faut leur faciliter l’axé aux hôpitaux, aux tribunaux ; et tous lieux administratif.
Eux les salafistes sont par tous, ce préoccupons de tous les problèmes des
Citoyens ; sous l’étiquète de la charité ; Mais en sachant bien leurs butes.
Ceci fait en va nous trouvez avec des oulémas debout, bien mobilisés ; donnant
Le vrais sens a l’institution de « imarate élmouminine »
S’il ya un pays musulman, qui dispose d’une institution qui peu bien lui réaliser sa sécurité religieuse, spirutuelle ; en dehors de toute différence doctrinal ; c’est bien le Maroc.
Ceci dit ; comment expliquons nous l’indifférence de no oulémas ; face a des vagues doctrinaux qui peux se transformer en déluge ?
Ramdane3@gamil.com
Ramdane3.ahlablog.com
3 Comments
Itta9i Allah raki dir el fetna Allahoma les chaines salafistes ou les Rotanas et co
un constat actuel de notre societe tres explicite sauf il ne faut pas oublier de dire que de nos jours tout ou presque tout les courrants de pensees existent au maroc.
C est effectivement deconcertant.
PS> OUJDACITY pourrait faire l effort de corrections orthographiques de certains textes , les lecteurs seront tres reconnaissants a l equipe de redaction.
Préface : On ne dévoile pas de secret en rapportant que le poste de ministre des Habous et des affaires islamiques, dans le gouvernement de Benkirane – avant de le réintégrer par monsieur Ahmed Tawfiq – était proposé à monsieur Mustafa Ben Hamza ; célèbre alem (savant) marocain.
Le refus de Ben hamza est justifié par ses préoccupations scientifiques en ajoutant qu’il ne se voit pas dans ce poste administratif. Oui, il existe encore aux Maroc des Oulémas qui préfèrent la science au scintillement du ministère. A vrai dire, monsieur Benhamza a su être modeste dans cette justification, parce que l’homme est bien présent dans beaucoup d’œuvres sociales ; au niveau de la ville d’Oujda surtout. Cet homme est le model du « Alem debout très intégré positivement et pacifiquement » dans la société. L’Athènes du Maroc : « Autrefois, quand Fès prête le serment d’allégeance ; les autres villes ne font que suivre. » comme dit le poète. Ceci n’est pas du à ses familles Fassis, ni à sa place dans l’économie de l’artisanat ; mais du à ses redoutable oulamas, d’autrefois ; d’origines jebli, fassi, soussi, sahraoui, cherki, etc… En intégrant la science religieuse, et même scientifique, dans le fond de de la société ; est en éveillant l’intérêt à la science, aux niveaux même des couches sociales démunies et analphabètes ; Fès jouait, presque, le même rôle qu’a joué Athènes dans l’antiquité ; en consolidation de la démocratie populaire. Ces oulamas, d’autrefois, jouaient le rôle des chaînes de télévisions d’aujourd’hui. Seul source, au niveau religieux, et même politique, leurs avis consultatifs « fetois », ou simples informations, circulaient par tous ; comme sujet de discussions, savantes et populaires. Même le voisinage rural prend part ; informé par les étudiants de la célèbre quaraouiyine, en retours chez eux. Le crépuscule des Oulémas : Quand je suis arrivé à Fès, parmi une cohorte d’élèves, dans le début des années soixante ; venant d’Oujda – après avoir fini nos études collégiennes originelles – nous étions sous l’influence d’un double souci : D’abord la douleur d’être séparés de nos familles, pour la première foi. Puis, la peur de se voir en face, comme élèves bien sur, de ses grand oulamas, tant réputées sévères, et d’une connaissance encyclopédique. Nous avons étaient admis au lycée cherarda,qui semble être, hélas, le seul héritier de la glorieuse université quaraouiyine fondé en 245 de l’hégire. Depuis nos premières leçons, nous avons su établir la différence entre la peur du professeur du collège, du à sa méchanceté ; et la peur du savant, vu son vaste savoir, et sa position au niveau de la société. Cette peur a évolué vers un grand respect pour la science religieuse et littéraire ; et pour nombre de ces oulémas fideles. Nous passâmes nos soirées d’internat, à parler de tel savant qui possède une bibliothèque de milliers de livres ; et des deux frères, Zarouali, savants, que leur père avait mené à vendre une vache pour leur procurer le célèbre livre de jurisprudence : « cheikh Khalil ». Le Alem surnommé » elhadika=jardin », grâce à sa franchise, et ses amusements avec les étudiants, ne fini pas de nous fasciner, dans les leçons de rhétoriques. Pour Moulay Mohammed Alaoui c’était autre chose : il était poète. Même Alem, et professeur de Hadith, il ne s’abstient pas de nous réciter ses poèmes d’amour. Quand l’ennui s’installe, durant les lourdes leçons du hadith, on demande de cette belle poésie ; riche de sensations. Nous étions des adolescents non ? Je me souviens encore de ce poème… … … … …