L’EVALUATION EN FORMATION
L’EVALUATION EN FORMATION
On constate que, très habituellement, les évaluations des actions de formation s’accompagnent d’un intérêt explicite pour les problèmes concrets de déroulement et de conduite des actions.
Elles s’intègrent davantage aux situations réelles, elles deviennent plus respectueuses des multiples exigences des projets sociaux et des actions concrètes, elles tiennent compte des personnes impliquées dans des actions, et de leurs exigences.
D’une manière générale, les notions de groupe, de système, d’interactions, entre les personnes impliquées dans une action, et la notion d’évaluation font significativement l’objet d’un intérêt similaire.
C’est le cas de la formation instituée, dans des centres spécialisés, où des moments de régulation de la coordination dite communément théorie/pratique, s’imposent comme une exigence absolument nécessaire.
De tels moments de régulation sont de nature à permettre des opérations de correction, de rectification, d’ajustements, en fonction des anomalies constatées lors des séances d’observation animées essentiellement, en plus des groupes concernés, par des animateurs, des participants désignés par l’Institution de la formation des cadres.
D’où l’importance des liens structurels entre la théorie/la pratique, qui sont non pas le prolongement des actions ciblées des différentes actions de formation, mais plutôt des actions d’accompagnement tutoriel, ayant fait ses preuves à tous les niveaux des évaluations instituées.
Toutefois, ces actions de régulation des pratiques d’évaluation, avant/pendant/après, font elles-mêmes l’objet de préparations spécifiquement minutieuses, auxquelles devraient s’associer toutes les parties prenantes des actions de formation instituées.
Mais le principe de conditionnalité se veut régulièrement être rigoureusement respecté, depuis les séances de préparations dites analytiques, jusqu’à celles de l’observation, en passant inéluctablement par des séquences de micro-évaluation, préalables sine qua none consacrés à des prises de notes planifiées, programmées, organisées, échelonnées progressivement en fonction des macro-objectifs prédéfinis d’un commun accord par toutes les parties prenantes.
Par conséquent, il s’agit d’éviter à tout prix, le danger certain, qui menace la rigueur, la pertinence, et la complémentarité des différents moments des actions, représenté par des cloisons extrêmement destructrices du principe même d’une évaluation qui tend vers la scientificité tant recherchée et souhaitée.
En ce sens, toutes les actions de formations instituées n’ont de raisons d’être que par l’interrelation, l’interdépendance, l’interaction, qu’elles sont supposées entretenir entre elles, verticalement et horizontalement.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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