Le 8 Mars, Journée internationale de la femme, un événement emblématique de l’émancipation de la femme, de l’expression de sa sensibilité artistique et de sa créativité. Comme partout dans le monde, la femme de l’oriental Marocain a a célébré cet événement en exprimant sa pensé et sa créativité à travers une expression artistique très distinguée. Elle a, en fait, dévoilé son potentiel artistique en présentant une panoplie de tableaux exprimant son épanouissement et son dévouement à son œuvre social.
C’est dans ce contexte que L’association « Réseau d’Art A-48 » a organisé un présentation artistique à la galerie d’art Bd Moulay Al Hassan à Oujda. Un événement-hommage à la femme oujdie dans ce qu’elle a de plus sensible et de plus créatif. Un groupe de femme artistes plasticiennes se sont impliquées dans la réalisation de cette exposition bien réussite qui marque une évolution socio-historique de la femme en tant que partie prenante du développement global de notre pays et plus particulièrement de la région.
Ces artistes femmes de l’Oriental Marocain ont célébré cette journée par des œuvres inédites, particulières afin de sensibiliser, fédérer, partager et réunir le public autour de questions et de problématiques liés à la situation de la femme au Maroc et dans la région de l’Oriental.
On peut noter les travaux de l’Artiste, Salima Abdelhak qui à travers « El Hyak » (» morceau de tissu blanc porté par des femmes du Maghreb) a pu interrogé sa féminité et sa mémoire individuelle dans sa ville natale, Figuig (photo 1).Les œuvres de cette jeune artiste donnent irrésistiblement envie d’en découvrir l’intime géographie sous les doigts tout en nous interrogeons sur notre héritage et notre mémoire collective.

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Quand à Siham BADR Artiste plasticienne c’est une palette qui claire domine ces œuvres, une fraîcheur mélangée à une vision paradisiaque qui constitue l’essentiel de son travail pictural. Elle révèle une démarche authentique; celle de parvenir à exprimer, par le biais d’une peinture féconde et un dessin généreux, la perception d’univers en perpétuel mouvement.(Photo 2)

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Pour ce qui est l’œuvre de Hanane BOUCHNANE (artiste plasticienne), il se présente sous forme de diptyque, elle est particulièrement suggestive. Toutes les composantes de la peinture sont au service d’une narration naïve et enfantine.  Personnage représenté à l’instar des dessins d’enfants. (Photo 3)

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La peinture de Asmae Elouariachi (plasticienne) est un assemblage de motifs, de couleurs et de sens…La couleur des montagnes du rif sa terre natale côtoie affectueusement le bleu de la Méditerranée, la beauté du geste calligraphique épouse parfois une figuration foisonnante, en forme de rébus. (Photo 4)

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Pour ce qui est Fatima-Zahra Zahraoui (artiste plasticienne), la  jarre (photo 5) représente la figure emblématique dans la création de cette artiste. La jarre comme symbole de la féminité, elle est à la fois la mère féconde et protectrice d’où jaillissent les miracles de la vie. La jarre symbole du primitif et de l’immémorial se trouve au centre d’une création où une certaine perversion du temps est sensible.
En effet des objets multiples viennent s’ajouter, se superposer et se juxtaposer et créent du coup des phénomènes de trouble comme, la déchronologie et la réapparition.

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Chacune des artistes qui ont exposé a quelque chose à communiquer, que ce soit à travers ses réflexions sur la condition féminine, son appréciation de la couleur, des matériaux et des formes, son amour pour son environnement, pour les personnes et pour les choses qui l’entourent.
Nous les félicitons pour leurs dévouements leurs dynamiques et leurs courages, toutefois, il est utile de favoriser, de temps à autre, des espaces exclusifs à la production de l’art féminin ,sous toutes ses facettes ,comme pour rappeler que la beauté de la création artistique réside dans deux sensibilités et deux univers intrinsèquement différents mais indubitablement complémentaires.

Eleachouri Mostafa
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