Création de l’Observatoire franco-marocain de l’immigration Plaidoyer pour une stratégie nationale intégrée de la migration
Chers (es) compatriotes,
Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’à l’issue d’une assemblée tenue à Paris, le vendredi 3 février 2012, il a été procédé à la création de l’Observatoire franco-marocain de l’immigration, comme première antenne à l’étranger de l’Observatoire marocain international de la migration (OMIM), basé à Rabat.
Tenue avec la participation d’un grand nombre de cadres et acteurs associatifs venus de France et d’autres pays européens, notamment l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne et l’Italie, cette assemblée a permis aux participants d’ouvrir un débat franc et constructif sur la situation de la communauté marocaine résidant l’étranger, en particulier en France et les moyens de tisser un dense réseau associatif à travers le monde dans le but de mieux encadrer les membres de la communauté, de leur doter de mécanismes et de structures crédibles capables de faire entendre leur voix, leurs aspirations et apporter des réponses, dans la limite du possible, à leurs attentes, en collaboration avec les autorités marocaines et françaises, les entités similaires ou les organismes internationaux concernés.
Au cours des débats qui ont précédé la création de l’observatoire, plusieurs intervenants ont soulevé diverses questions qui intéressent les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, comme l’absence de centres culturels et écoles marocains en France, comme ceux dont disposent d’autres communautés, alors que le collectif marocain regorge de compétences et de cadres dans toutes les spécialités.
L’enseignement de la culture et des langues marocaines, l’orientation juridique et le soutien judiciaire, l’encadrement civique, la défense des intérêts des investissements des MRE au Maroc (alors qu’une sécurité totale est accordée aux investisseurs étrangers) sont autant de questions soulevées lors des discussions qui ont marqué cette assemblée.
Les participants n’ont pas manqué de signaler du doigts l’un des principaux obstacles qui privent le Maroc d’une stratégie migratoire intégrée, à savoir le manque de visibilité et d’efficience qui caractérisent les instances officielles dédiées aux questions migratoires, à cause notamment de la multiplicité des acteurs, de la duplicité des prérogatives et du manque coordination entre ces mêmes acteurs que sont le ministère de la communauté marocaine à l’étranger, le Conseil consultatif des Marocains résidant à l’étranger, la Fondation Hassan II et le ministère des Affaires étrangères, en plus des départements qui interviennent sur des questions spécifiques comme les ministères de l’intérieur, de la justice, des Affaires islamiques et de l’éducation, entre autres.
Plusieurs intervenants ont insisté sur la nécessité pour l’Observatoire de présenter aux responsables marocains des propositions concrètes pour améliorer la bonne gouvernance, mettre un terme à l’inertie qui caractérise certaines des instances qui s’occupent des questions migratoires et aider à l’élaboration d’une stratégie nationale intégrée de la migration.
Les initiateurs du projet ont signalé, entre autres, objectifs de l’Observatoire:
– La défense des intérêts des expatriés marocains en France
– La création d’un réseau de soutien de juridique et d’orientation judiciaire au profit des immigrés marocains
– Mise en place d’un service de veille pour dénoncer les abus et les éventuels actes de discrimination, de racisme ou de marginalisation envers les immigrés
– La défense des droits politiques, économiques, sociaux et culturels des immigrés marocains garantis par la constitution de juillet 2011 et les accords et conventions internationaux
– Le renforcement de la pleine citoyenneté des immigrés marocains
– Faciliter l’intégration des immigrés marocains dans les pays d’accueil tout en renforçant leur attachement à leur identité et leur pays d’origine
– Nouer des liens de coopération avec les autres associations locales actives dans le domaine de l’immigration dans le but de créer des synergies au profit de la communauté marocaine
– Lancer des projets de coopération et des études académiques et socio-cultuelles avec les institutions marocaines, françaises, régionales et internationales pour atteindre les objectifs de l’observatoire
Par ailleurs, les initiateurs du projet ont convié, à cette occasion, des membres du comité préparatoire du parti de la Coalition pour la Patrie (CPP), en cours de création au Maroc, venus du Maroc, d’Espagne, de France et d’Arabie Saoudite pour assister à cette assemblée, à donner des explications sur cette nouvelle entreprise politique qui a pour principal objectif d’intégrer les immigrés marocains à La vie politique au Maroc et à défendre leurs intérêts aussi bien dans les pays accueil QUE dans leur pays d’origine, le Maroc.
La majorité des intervenants ont ouvertement signalé l’absence de la représentativité des expatriés marocains qui ont été injustement privés de leur droit de participer et de se présenter aux dernières élections législatives, malgré le fait que ce droit soit garanti par quatre articles de la nouvelle constitution, promulguée le 1er juillet, pourtant, avec la participation des Marocains vivant à l’étranger.
Le bureau de l’observatoire est composée de:
1 MMe Bahia El Gass Consultante Développement local
2 M. Zaky Gourmane Homme d’affaires
3 Me. Aouatif Abida Avocate et enseignante universitaire
4 M. Yayha Bensaid Enseignant
5 M. Abdelamajid Baghdadi Professeur universitaire
6 M. Ali Badis Homme d’affaires
7 M. Essaid Lahcen Enseignant
8 M. Lhoucine Acteur associatif
9 M. M’hamed Lamrabet Acteur associatif
La coordination de l’Observatoire a été confiée à Mme Bahia El Gass.
Les membres du bureau ont convenu de tenir une réunion très prochainement pour adopter la stratégie de l’Observatoire et mettre en marche un plan d’action pour les six premiers mois de l’exercice.
Pour plus d’informations
Contacter Bahia El Gass
033 623 953 450
1 Comment
INTEGRATION ?
PAS A N’IMPORTE QUEL PRIX !
Pour 74 % des français, l’Islam n’est pas compatible avec les valeurs de la République. On reproche à tort à cette religion sa violence et son intolérance. C’est dans ce contexte que deux marocaines installées en France ont vendu leur âme pour réussir dans la politique française, en s’éloignant le plus loin possible de leur racine. La première, Rachida Dati, Ministre de la justice du gouvernement de Sarkozy de mai 2007 à juin 2009. Le gouvernement le plus Islamophobe et le plus extrémiste de la Cinquième République. Née le 27 novembre 1965 à Saint-Rémy en Saône-et-Loire. Sa scolarité se déroulera dans un collège privé catholique tenu par des religieuses. elle donne naissance en janvier 2009 à une fille qu’elle prénommera Zohra d’une relation extraconjugal. Le père Dominique Desseigne propriétaire du restaurant préféré de Nicholas Sarkozy « le Fouquet’s » refusera de reconnaître cette fille… Quelle honte !! Rachida Data restera dans l’histoire de la politique française, qu’un idéogramme de la France néocoloniale.
On pensait avoir tout vu dans ce domaine : Il n’en fut rien !
Najet Vallaud Belkacem, née le 4 octobre 1977 à Béni Chiker, dans la région du Rif. En 2005, elle se marie avec Boris vallaud et en 2009, pour donner son allégeance complète à la France, elle prénomme son fils Louis en référence à Louis XVI. Elle est nommée le 1 mai 2013 Ministre des droits des femmes et porte parole du gouvernement. Dés son arrivée au gouvernement, elle va promouvoir sans relâche le mariage gay. Elle est même chargée de s’occuper des droits pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres !! Tout un programme !!! Elle sera aussi la seule ministre à assister au premier mariage gay français à Montpellier. Najet Vallaud Belkacem qui n’est pas ce que le Rif à crée de mieux doit dorénavant garder ses idées et ses convictions loin du Royaume.
Houcine OUACHANI