Les médias officiels et les troubles gravissimes de Taza
.La ville vit sur un cratère de colère populaire depuis plusieurs jours.La situation s’est aggravée depuis le1er février à cause des violents affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants .La révolte des jeunes issus de différents villages de Taza ne parvenait pas à s’apaiser.Le chômage des jeunes diplômés, le coût exorbitant des factures d’eau et d’éléctricité et la précarité de leurs conditions de vie sont les principales causes de leur mécontentement selon les correspondants des journaux indépendants.Mais ,on constate que les médias officiels ,notamment la première chaîne de télévision nationale observent un mutisme complet sur ce qui se passe à Taza;or selonle code déontologique de l’HACA(la Haute Autorité de la Communication et de l’Audio-visuel), les citoyens ont droit de savoir ce qu il s’y passe exactement.Heureusement que les journaux nationaux et régionaux indépendants ne manquent pas d’éclairer les Marocains sur les événement douloureux de Taza .
On lit à travers les journaux qu’il y a des faits graves ,des dépassements,des dégats matériels importants,des blessés plus ou moins graves tant du côté des manifestants que du côté des forces de l’ordre.Nous ne pouvons que déplorer ces faits.Mais,Les citoyens ont le droit d’exiger plus de transparence quant aux faits dramatiques de Taza.La télévision nationale ,la première chaîne ,en l’occurrence,a le devoir d’informer le public avec toute l’objectivité et l’impartialité que l’esprit de citoyenneté exige.Car ,en définitive ,ni la fuite en avant ,ni la politique de l’autruche ne sont une solution pour escamoter la réalité.Encore une fois,on se demande où est l’indépendance des chaînes publiques officielles et où est le nouvel esprit de la nouvelle constitution.Autrement dit ,où est le changement?
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