· Objectif: accompagner le développement du projet de Mediterrania-Saïdia

· Des établissements menacés de fermeture

La région de l’Oriental veut rattraper son retard. De fait, de nombreux chantiers structurants sont lancés. Par ailleurs, un fonds d’investissement, doté d’une enveloppe de 300 millions de DH, a été mis en place afin de donner un coup de pouce aux entreprises pour que la région devienne un véritable pôle de croissance (cf.
Déjà le processus est entamé avec le chantier de la station touristique de Saïdia. Un projet qui doit booster l’ensemble du secteur dans l’Oriental. Seulement, des mesures doivent être prises pour accompagner ce processus. Et c’est en matière d’hôtellerie que de gros efforts doivent être faits. La construction de nouveaux établissements est prévue et un programme de mise à niveau du parc hôtelier vient d’être lancé. Les unités qui ne répondront pas aux normes seront déclassées ou carrément fermées.
Ainsi 38 hôtels (catégorie 1 à 4 étoiles) d’une capacité de 2.000 lits, des restaurants et résidences touristiques sont soumis à cette opération.
Une commission régionale, constituée de divers opérateurs locaux (wilaya, délégation du tourisme, services d’hygiène, agences de voyages, etc…), a été mise sur pied. Déjà des verdicts sont tombés. Dans la préfecture d’Oujda-Angad, seuls 2 hôtels classés 3 et 4 étoiles ont gardé leur statut. 6 autres ont été déclassés d’une ou deux étoiles. Des avertissements ont été adressés à d’autres établissements. Certains risquent une fermeture provisoire, voire définitive et d’être rayés de la liste des établissements homologués. A noter que l’opération touche aussi les villes de Berkane, Saïdia et Nador.
Quant au contrôle des hôtels non classés, il relève du ressort des services de la municipalité. Ces établissements, en majorité dédiés au marché algérien, sont en crise après la fermeture des frontières. Une étude est en cours afin de leur trouver des solutions.

Mohammed Zerhoudi

L’ECONOMISTE