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Région de l’oriental / L’agriculture mise sur le secteur agrumicole

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Faire du secteur de l’agriculture le principal moteur de croissance dans la région de l’oriental qui se positionne en véritable pôle économique, le Med-Est, est une volonté partagée qui se traduit, au fil du temps, en réalité concrète. Pilier de l’agriculture, le secteur agrumicole occupe une place importante dans la stratégie de développement agricole régional, déclinaison du Plan Maroc Vert (Plan OR-VERT)

Toutefois, malgré l’importance de l’étendu du verger agrumicole en extension, (plus de 16.400 hectares pour une production annuelle de 200.000 tonnes dont 85 à 90.000 tonnes dédiées à l’exportation avec une valeur brute de 550 millions de dirhams), la qualité de la production et le volume des exportations notamment la clémentine de Berkane labellisée après avoir obtenu l’inscription INDICATIONS GEOGRAPHIQUES PROTEGEES – IGP – la filière des agrumes connaît toujours au niveau de tous ses segments – production, conditionnement et emballage, exportation –certaines entravent, véritables freins à sa promotion que toutes les parties concernées tentent d’éradiquer dans le cadre du Plan Maroc Vert.

 En témoigne la journée d’étude sur le développement de cette filière organisée par la direction  régionale de l’agriculture à Berkane le lundi 6 novembre 2010-12-06.

Plus de 100 professionnels, institutionnels, chercheurs et élus ont participé aux travaux de cette journée présidée par le gouverneur de la province de Berkane.

L’allocution de Abderahmane Naili, directeur régional de l’agriculture, et les exposés présentés par  Yahya Ghoumari, chef de service production végétale de l’ORMVAM et le président de la chambre d’agriculture de la région de l’oriental, ont mis en exergue les points forts de la filière, ses forces, avantages, atouts et ses faiblesses sans omettre de présenter les perspectives de ce secteur prometteur.

Au fait, soulignent les intervenants, malgré l’importance de l’accompagnement, la subvention et l’aide de l’état fournies aux fellahs, agro-industriels et exportateurs, le rendement aussi bien quantitatif que qualitatif est à améliorer pour prétendre conquérir de nouvelles parts du marché mondial. En effet, vieillissement des plantations, système d’irrigation adopté (gravitaire), problèmes liés au foncier agricole, utilisation irrationnelle des produis chimiques et engrais, manque de maintien constituent de véritables entraves à l’amélioration de la qualité et de la productivité.

Espérons que toutes les parties concernées, conscientes des inefficiences, conjuguent l’effort et assument leurs responsabilités respectives, surtout en ce moment ou la directeur régionale de l’agriculture n’épargne aucun effort pour accompagner et aider tout projet agricole.

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