Prête-moi ton corps, pour jouir du mien
Prête-moi ton corps,
pour jouir du mien.
Scénario entre vampire
et proie
Ton corps, ta terre,
est pour moi une mission,
Un paradis promis,
l’Eden, une fin, une obsession
Donne-moi ton corps, pour jouir du
mien !
Prête-moi ton corps ou
je te le prends !
En toi je me sens
comme chez moi.
Donne-moi ton corps
prends le mien
Donne-moi ta terre,
ou je me révolte
Sors, ou je la prends
de force !
« Ils ont
l’Amérique, ils ont l’Europe,
Ils veulent de
l’Islam arracher le lampion
Ils ont le ciel, Mars,
les satellites et la Lune,
Ils ont le mur, ils
veulent dévaster la dune ! »
Cesse de pleurer et
de geindre, le Musulman !
Cesse de médire et de
maudire Sion !
Cesse d’insulter et
de te plaindre d’Israël !
Je n’ai que des amis
qui t’abhorrent ! Entends !
Dans ta haine de mon
existence, meurs de faim !
Ta race dans ma prison
jusqu’à extinction.
Je te gomme avant d’entendre
tes menaces,
Macabre insecte,
serpent arabe, scorpion !
Dussais-je submerger pour
cela tout l’océan !
Et noyer sous les
flots de la mer tes embarcations !
Si tu m’aimes, Israël,
relâche mes chaînes…
Non, j’ai peur de ton
bras et des pierres !
J’ai peur que tu te fasses
mal en t’éclatant.
Et ce mur, où tu m’emprisonnes ?
C’est pour te protéger
de l’Iran !
Ami, prête-moi ton
corps pour jouir un instant !
C’est écrit sur l’Ancien
et le Nouveau Testament !
Prête-moi un moment,
une pensée, un peu de toi !
Un peu de bonheur, de
paix, de jeunesse et de joie
Ma civilisation date
d’Adam et de la Création !
C’est ce que dit
Moïse dans les Tables de Loi
Le fils de Dieu n’est-il
pas Juif ? Abram ne l’est-il pas ?
« Mais dis, tu
es vielle, Satanique marâtre ?
Vais-je sucer un
vampire, un cadavre ?
Quel sang montrer à
mes frères du caveau ? »
Sur cette terre
tienne j’établirais mon Empire ? »
Quelle sève de
caniveau giclera de mes boyaux ?
Je vois des cohortes d’insectes sortir de ma chair…
Moi et l’humus
partageons les mêmes vers !
Prête-moi ton corps
pour jouir du mien !
Donne le moi, sinon
je pars, je tue ou m’exile !
La Rédemption, l’Exode,
maudite sois-tu misère !
Je me vois en train
de revivre mes peines passée !
L’Apocalypse, la
Réincarnation, damnation !
Vois-tu, Palestine,
j’ai ton nom sur ma Bible,
Comme un destin, un
bien, une acquisition !
-« Un contrat
avec le diable » ? -Non l’Arabe !
Une donation de
Yahvé, un don que diable !
Tu t’appelles
Jérusalem, d’Israël ma capitale…
« Dis Shillouk,
dis Sharon, dis Nathan,
Quel être voudrait d’un sinistre assassin
D’hommes ? Et de
l’Eternel une sanction ?
Assoiffé de haine, de
sang, de feux et de fer,
Si ce n’est de Dante
l’inéluctable enfer,
Qu’as-tu des gens libres,
comme passion, Israël ?
Voler, barricader, jouir
du pouvoir en tuant…
Est-ce là, le destin
des amants ?»
Dr Idrissi Ahmed, Kénitra, le 06 Juin 2010
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