Se service du cinéma pour mieux expliciter les objectifs de la MOUDOUWANA est la démarche didactique sur laquelle s’est basée Zaoui Zahra, responsable du projet de production d’un court métrage, intitulé LA MOUDOUWANA.

Ecrit par Zahra Zaoui, Khalid Mahdi et Fadhel Essaddiq, ce film, production de l’association Oujda Ain Ghazal 2000, a été réalisé par le cinéaste marocain Hassan Benjelloun et présenté en avant première à la salle de conférence de l’espace associatif qui s’est avérée trop exigue pour accueillir la nombreuse assistance composée d’universitaires, de magistrats, d’artistes, d’étudians et de resprésentants de la société civile. Cette initiative, fort louable, a pour but essentiel de sensibiliser les différentes couches sociales  aux diverses injustices que subit la femme. Au fait, cette œuvre artistique a mis exergue plusieurs injustices tels le mariage précoce forcé, la répudiation avec enfants, la polygamie, soulevé diverses questions imcomprises telle la discorde (CHIQAQ) Ce court métrage a pour but aussi de prôner l’égalité, la parité ; protège enfant, femme, homme et insuffle le changement des mentalités. En clair, la MOUDOUWANA vise la protection de la mystique familialle.

Par ailleurs, cette réalisation dont le fond sonore a été réalisé par  les frères oujdis Mohammed et Omar Bouchnak, a constitué un support efficace pour une meilleure appréhension des nouveautés de la MOUDOUWANA qui permet de réhabiliter les injustices subies cruellement par la femme.

En somme, ce documentaire, de l’avis de plusieurs spectateurs, a connu un franc succès puisque le message visé a été bien transmis et bien perçu par l’assistance et ne manquera pas de soulever de vifs débats enrichissants.