AFFAIRE SAYEM
le jugement rendu dans cette affaire est, à mon avis inéquitable. D’autre part, le ministre de l’éducation, incompréhensiblement ne s’est pas constitué partie civile pour soutenir ce professeur et défendre l’honneur des milliers de personnes de son département. Dans un Maroc nouveau qui cherche la perfection, la justice doit être la clef de voûte de tout édifice démocratique. Sa Majesté, que Dieu le préserve, a fait de ce dossier une priorité, une urgence absolue, celle d’une justice juste et équitable. D’ailleurs l’Union Européenne exige du Maroc de faire au plus vite pour se doter d’une justice à la hauteur de ses ambitions. L’avocat du professeur a t-il été soudoyé pour bâcler volontairement la défense de Mr SAYEM, le bâtonnier était-il au parfum de cet arrangement et enfin le ministère de l’éducation nationale s’était-il comporté dignement dans ce dossier ? Je doute fort, une odeur nauséabonde entoure ce dossier. Enfin qu’en est-il des ONG locales, des parties civiles et d’autres dans ce dossier. On jette sans honte et avec une lâcheté froide, l’honneur d’un professeur et sa famille, et derrière lui toute la famille de l’enseignement marocain, qui a voulu tout simplement accomplir sa mission avec honneur et courage. J’ai honte pour ma ville OUJDA, j’ai honte pour les Oujdis et j’ai honte pour mon pays. Cette affaire est une tâche noire dont les responsables ne sont mêmes pas inquiétés. La Fontaine disait : « SUIVANT QUE VOUS SOYEZ PUISSANT OU MISERABLE, lES JUGES DE LA COUR VOUS RENDRONT BLANC OU NOIR » Peut-on croire que des siècles après, cette déclaration de LA FONTAINE est toujours de mise dans le Royaume des Mille et Un Royaumes. Tout porte à le croire à cause du comportement irresponsable de tous les intervenants dans ce dossier.
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