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De Zaïd à Houmine, dans le creux de l’oreille

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   Comme le titre de votre article parlait de vaches en furie et de veaux à récupérer, il ne m’est pas un seul instant venu l’idée que j’étais au cœur de la polémique que vous avez confectionnée avec les rudiments les plus malsains et les moins nobles. Je savais que vous possédez l’art de faire de rien une catastrophe, mais j’ignorais que je serais un jour mêlé à cette catastrophe. Sachez que jamais vous ne parviendrez à entacher à mes yeux l’image de Monsieur le délégué d’Oujda dont vous avez dit qu’il m’a laissé tomber le jour où j’ai sollicité son intervention  à propos du gel des activités de l’Association des Parents d’Elèves d’un lycée d’Oujda. Sa réponse à ma requête, qui était d’ailleurs sobre mais très courtoise et qui émanait d’un esprit qui savait ce qu’il fallait faire en de telles circonstances, était  recevable puisque fondée sur des références juridiques. Si jamais vous cherchez à ternir mon image aux yeux de Monsieur le délégué de Berkane, je dois vous rappeler que vous faites fausse route car vous ignorez la bonté de cœur de ce grand homme que vous avez la maladresse d’appeler par son nom et prénom comme s’il était votre cousin. Si vous croyez que vous allez liguer contre ma personne les professeurs que vous dites victimes de mes opinions, vous vous fourrez le doigt dans l’œil.

 Suis-je venu me plaindre à vous, en votre qualité de vice président de la confédération des associations des parents d’élèves de la délégation d’Oujda, du rejet de ma requête de la part de Monsieur le délégué d’Oujda ? Non. Monsieur le délégué de Berkane vous a-t-il nommé son avocaillon pour plaider contre ce que j’ai dit sur la violation  du code de la surveillance ? Je suis sûr que non. Les professeurs dont vous dites qu’ils ont été l’objet d’attaques de ma personne vous ont-il saisi des injustices qui les ont frappées? Sûrement pas. Pourquoi  vous mêlez-vous donc de choses qui ne vous concernent pas et ne vous touchent pas ? J’ai exprimé mon point de vue sur un problème comme aurait fait un autre à ma place. Quel pacte me liant à vous ai- je donc transgressé  et de la manière la moins honnête? Aucun.

Vos allusions basses et viles, vos pratiques sournoises et sinistres ne différent en rien de celles dont use le président de l’association des parents d’élèves du lycée que vous savez et que vous avez cité nommément car ,tous deux, vous devez vous entendre comme larrons en foire. Même statut mêmes pratiques : vous portez le même masque, à une nuance près.

Je dois vous dire Monsieur Houmine que le mot MAKHZEN désigne pour moi le pacha, le caïd et leurs sbires au temps du colonialisme qui les a faits et avec qui ils sont partis, et pour toujours. Jamais le mot MAKHZEN que vous employez de manière si généreuse et si vilaine n’englobe dans son acception ni les délégués ni le directeur de l’académie. Si vous croyez que j’ai une main avec le MAKHZEN, ou que je sois son porte voix, je me vois contraint de vous dire que vous êtes encore à l’époque  du colon, de ses caïds, de ses pachas et de leurs sbires. Vous employez d’ailleurs le mot de manière anachronique car vous-même  ne voulez pas vous sortir de la conque qui vous emprisonne et vous étouffe, croyant qu’elle vous abrite. Vous appréhendez le changement car le changement vous incommode.

Vous croyez sans doute que le titre de vice président de la confédération des associations des parents d’élèves vous donne le pouvoir de légiférer au niveau de l’académie  et des délégations ou qu’il vous donne le droit de demander des comptes aux autres. Car déjà vous employez le NOUS de majesté comme si vous étiez une institution dont nous dépendons. Vous n’êtes que Houmine à l’expression pompeuse, au style archaïque et au discours creux, fade et rancunier.

En conclusion, je reviens sur ce que j’ai dit auparavant et que je dirai toute ma vie ou ce qui en reste :

-Pour mettre les élèves sur le même pied d’égalité, il faut adopter la décision d’attribuer aux professeurs la charge de surveiller dans d’autres lycées que ceux où ils exercent.

-La décision doit être généralisée à tous les établissements, s’il s’avère nécessaire, il faut s’aider des professeurs du premier cycle ou déplacer ceux du cycle qualifiant vers les localités où il n’y a qu’un seul lycée.

-Il faut que la décision s’applique également aux directeurs et à leur staff.

-Dans les lycées dits ‘’durs’’, il faut multiplier le nombre de surveillants et également renforcer la sécurité tout autour du périmètre des centres d’examen.

Voilà mes idées exprimées de manière synthétique et sans équivoque.

 

Réf : فات التيكوك… وحان وقت جمع العجولdu 22-06-09, article publié par M. Houmine sur le site  oujdacity

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6 Comments

  1. Ami
    28/06/2009 at 23:55

    Bravo MR ZAID vous etes toujours le meme que j ai connu il y a plus de 30 annees

  2. Ami
    28/06/2009 at 23:55

    صدقت يا اخي زايد ومازلت كما عرفتك مند الطفولة لاتخاف في قول الحق لومة لائم هناك من يحارب التغيير والدليل رفض تغيير اعضاء جمعيات الاباء باعدادية القدس وثانوية عمر والكنفدرالية ارجو الا يحجب تدخلي

  3. معلم
    28/06/2009 at 23:55

    مقال في المستوى

  4. hicham
    28/06/2009 at 23:55

    je suis decu par la publication de cette article,notre journal oujdacity e oit pas contenir ce genre d’articles qui séme la haine et la violence entre les personnes

  5. متتبع
    28/06/2009 at 23:57

    اظنك السي قدوري تتعاطف مع جارك وصديقك حومين لدلك ترفض نشر التعاليق التي تتعارض مع افكار صديقك اللهم ان هدا منكر

  6. riyad badri
    28/06/2009 at 23:57

    monsieur zaid je sens que vous n’aimer pas les critiques. et monsieur le délegué ce n’est qu’un fonctionaire du bas de l’echelle; pour quoi tu essaye de lui donner unn statut plus grand que lui. defend toi, c’est ton droit mais ne mets pas le délegué devant toi.

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