Une forte délégation du Parti du Progrès et du Socialisme, conduite par Ismail Alaoui, secrétaire général du parti, s’est rendue à Oujda et Ain Beni Mathar les 7 et 8 mars courant.

 Au complexe culturel de Oujda, une conférence organisée sous le thème «  Urgences et médecine de catastrophes » Urgences a été animée par le professeur Houcine El ouardi, membre du bureau politique. Après un bilan alarmiste des conséquences des accidents de la voie publique présenté avec beaucoup de détails par I. Alaoui, le docteur, sans mâcher ses mots, pointe du doigt, la politique adoptée en matière de santé publique,notamment les services des urgences et les soins dispensés en cas de catastrophes. Selon l’intervenant, plus de 60 % des décès des accidents de la circulation surviennent sur le lieu de l’accident ou en route vers l’hôpital. Cette défaillance, selon le docteur, est attribuée non seulement au manque de moyens mais surtout à l’absence de vision stratégique susceptible de fédérer toutes les synergies (Gendarmerie, police, protection civile, santé…) En l’absence d’un programme intégré, les campagnes de sensibilisation contre les accidents de la voie publique demeurent inefficaces, souligne H. El ouardi. Et de mettre en garde, le coût des accidents estimé à 12 milliards de dirhams passera à 14 milliards de dirhams, si on l’on ne met en place une politique rationnelle adaptée à la gestion des urgences et des soins de catastrophes et l’harmonisation des interventions.

A Ain Béni Mathar, Ismail Alaoui, secrétaire général du PPS, a tenu une réunion de travail avec les populations de la province de Jerada ou les inciter à participer au développement de la province, en plein essor, après avoir sombré dans la morosité suite à la fermeture des mines et la dégradation très avancée des ressources agropastorales. Alaoui a aussi saisi l’occasion pour interpeller les citoyens à participer massivement aux prochaines échéances électorales.

Quant à Rachida Tahiri, membre du bureau politique, elle a surtout abordé avec des femmes à AIN Béni Mathar et à Oujda, la participation effective aux prochaines communales de la femme et expliqué les nouveaux amendements du code électoral notamment la liste locale additionnelle qui permet aux femmes d’accéder à des sphères de décision.

Des femmes se demandent si les hommes admettront vraiment que des sièges, des mandats électoraux ou des missions électives soient cédés à la femme et si celle a été bien encadrée pour assurer de telles lourdes tâches.