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Oujda : Bilan et perspectives de l’Offshoring au niveau de l’Oriental.

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Identifier les besoins de l’Offshoring en termes de formation, infrastructures et opportunités d’embauche pour que les jeunes lauréats puissent en tirer profit.

 

Dans le but d’élucider les opportunités de carrière qu’offre l’offshoring au niveau de l’Oriental, la filière du génie informatique de l’Ecole nationale des sciences appliquées d’Oujda vient d’organiser une journée de sensibilisation au profit d’une centaine d’étudiants en  génie informatique, génie industriel et en télécommunication et réseau. L’objectif convoité vise à clarifier d’avantage la notion de l’offshoring  et les principes sur lesquelles elle se base.

Il ressort de la note introductive présentée aux participants que l’offshoring   est une alternative d’embauche  due à la délocalisation des services au niveau international. Il intervient lorsqu’une entreprise déconcentre certaines de ses activités, se rapportant aux  services informatiques,  processus commerciaux et réseaux convergents. Le Maroc, grâce à la qualité de la formation dispensée et aux avantages qu’il propose en matière de législation du travail et sur le plan fiscal et salarial se place en pôle position. Par ailleurs l’Oriental fait partie du «Peer Group», le groupe de régions  formant la «ceinture de proche délocalisation» par rapport au marché européen.

« Il faut reconnaitre que certains étudiants ne maitrisent pas l’ensemble des paramètres qui entrent en jeu pour réussir un tel chalenge d’où la nécessité de ces journées de contact direct avec les représentants des sociétés de services en ingénierie informatique et des centres d’appels » a expliqué Sanae Ouryemchi du comité d’organisation. « On veut que les étudiants sachent tirer profit de ce nouveau domaine en découvrant les projets d’avenir, grâce aux interventions des représentants du Centre Régional d’Investissement d’ Oujda Les  ingénieurs, banquiers et  technologues » a-t-elle ajouté.

De son coté Yousra Massaoudi, étudiante à l’ENSAO, a déclaré à ALM  « Je participe à cette journée pour  identifier le besoin de l’Offshoring en termes de ressources humaines, infrastructures, et en même temps pour avoir une idée sur les projets d’avenir »

Intervenant à cette occasion Benyouness Mouhcine de la délégation du commerce et de l’industrie d’Oujda  a dressé un tableau exhaustif de l’offre Maroc en offshoring. Notamment  les mesures incitatives se rapportant aux infrastructures réalisées, et à l’allègement fiscal proposé.  « Ces entreprises sont exonérées d’impôts sur le revenu et l’impôt sur les sociétés durant les cinq premières années de travail. Elles peuvent aussi être assujetties à un taux qui ne dépasse pas les 20 %  après ces 5 ans» a-t-il noté.  Il a aussi détaillé l’effort consenti pour assurer une formation de qualité aux étudiants marocains.  Le gouvernement s’est engagé à former quelques 22 000 ingénieurs assimilés dans le cadre d’un partenariat ANAPEC, Universités   et l’OFPPT.

Il est à signaler que les zones de l’offshoring au niveau de  l’Oriental sont alignées sur les standings internationaux et sont équipées d’infrastructure télécom de premier plan. Elles seront prochainement dotées d’un Technoparc dédié à l’offshoring.

                 

      /   Aujourdhui Le Maroc

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